Revue de presse chrétienne
Revue de presse chrétienne
Par Marie-Yvonne Buss
DIX ANS déjà ! Je me souviens de l'effervescence qui, ce 18 juin 2015, s'était emparée de la rédaction à la lecture de Laudato si'. D'emblée, nous pressentions que cette encyclique déroutante allait toucher un public neuf, bien au-delà de la communauté catholique. Expertise scientifique, théologie, fulgurances poétiques : François y mêlait allègrement les genres. Ce vibrant plaidoyer pour la sauvegarde de la Terre, notre « maison commune », se révélait surtout d'une redoutable exigence éthique. Protéger la nature sans s'atteler à combler simultanément le fossé entre pays riches et pays pauvres, c'était ne rien comprendre à la crise en cours, martelait le pape.
Dix ans plus tard, les chrétiens se sont-ils laissé convaincre par cette approche « intégrale » de l'écologie? Si l'on s'en tient, en France, à l'indicateur du label Église verte, qui soutient la conversion écologique des communautés, les résultats semblent modestes. Sur 9718 paroisses, moins d'un millier a franchi le pas. Et seule une petite quinzaine de monastères ont repensé leur organisation globale à la lumière de l'encyclique.
Indifférence, lassitude, sentiment que les « vraies urgences » sont ailleurs ? Des deux côtés de l'Atlantique, l'air du temps semble au rétropédalage. Alors que Donald Trump s'affranchit sans scrupule des avancées de ses prédécesseurs, les parlementaires français détricotent les lois limitant les pesticides ou la pollution automobile. Notre numéro illustre bien la complexité de ces arbitrages. Les data centers sont certes indispensables au traitement de nos données numériques, mais ils aggravent notre facture énergétique. Et même les pratiques vertueuses d'élevage des producteurs de comté ne permettent plus de préserver les rivières locales d'une pollution endémique.
Et si, au lieu de baisser les bras, nous prêtions une attention fine à tout ce qui germe dans le terreau des initiatives locales et des réseaux de proximité ? Votre hebdomadaire, qui mène cette veille de longue date, peut témoigner qu'un puissant désir de cohérence de vie traverse désormais toutes les générations. Dans les lieux alternatifs comme au sein d'institutions séculaires, à l'image du Secours catholique, une société différente émerge. Les premiers mots de Laudato si' (« Loué sois-tu ») n'invitent-ils pas d'abord à la gratitude? Les moissonneurs sont peu nombreux, mais déjà le grain lève.
Pour sa quatrième audience générale place Saint-Pierre, mercredi 11 juin, le Pape Léon XIV a encouragé les fidèles qui se sentent déboussolés à demander avec confiance au Seigneur d’entendre leurs cris et de les guérir, à l’image de l'aveugle Bartimée rencontré par Jésus à Jéricho.
Sous un soleil éclatant, la papamobile de Léon XIV a sillonné les allées de la place Saint-Pierre devant 40 000 pèlerins présents ce mercredi matin, accompagné par le son des trompettes, percussions et chants en espagnol d’un groupe de quarante mariachis venus exprès du Mexique. Sur son chemin, le Pape a béni des dizaines d’enfants et de bébés, tendus par dessus la foule par des fidèles en liesse, et a brandi un drapeau du Pérou, son pays d’adoption.
Une fois arrivé sur le parvis de la basilique, le Pape Léon XIV a consacré la catéchèse de ce mercredi 11 juin aux guérisons de Jésus. «Pour cela, a commencé le Saint-Père, je vous invite à présenter au Cœur du Christ vos douleurs et vos fragilités, ces aspects de votre vie où vous vous sentez bloqués et immobilisés. Demandons avec confiance au Seigneur d'entendre notre cri et de nous guérir !». Le personnage biblique choisi pour accompagner cette réflexion est Bartimée, un aveugle et mendiant que Jésus a rencontré à Jéricho, épisode relaté dans l’évangile selon saint Marc (Mc 10, 49-52).
À la différence du grand mouvement de la foule marchant à la suite de Jésus lors de sa sortie de la ville la plus basse du monde, Bartimée est immobile. «L'évangéliste dit qu'il est assis au bord de la route, il a donc besoin de quelqu'un qui le remette debout et l'aide à reprendre le chemin» explique Léon XIV. «Que pouvons-nous faire lorsque nous nous trouvons dans une situation qui semble sans issue?» interroge le Saint-Père. Le mendiant, en entendant qu’il s’agit de Jésus de Nazareth, se met à crier «Fils de David, Jésus, prends pitié de moi!», un cri devenu une prière très connue dans la tradition orientale, et que le Pape enjoint les fidèles à utiliser. «Devant son cri, explique-t-il, Jésus s'arrête et le fait appeler (cf. v. 49), car il n'y a aucun cri que Dieu n'entende, même lorsque nous ne sommes pas conscients de nous adresser à lui».
«Bartimée nous enseigne à faire appel aux ressources que nous portons en nous et qui font partie de nous. Il est mendiant, il sait demander, il sait même crier!
Si tu désires vraiment quelque chose, fais tout pour l'obtenir, même si les autres te réprimandent, t'humilient et te disent de laisser tomber. Si tu le désires vraiment, continue à crier!» a déclaré le Pape.
Pour aller vers Jésus et se laisser guérir, le mendiant doit «jeter son manteau» (Mc 10, 50). «Pour un mendiant, le manteau est tout: c'est la sécurité, c'est la maison, c'est la défense qui le protège» a souligné l’évêque de Rome. «Pour aller vers Jésus et se laisser guérir, Bartimée doit s'exposer à Lui dans toute sa vulnérabilité. C'est le passage fondamental de tout cheminement vers la guérison».
Lorsque Jésus demande à Bartimée ce qu’il peut faire pour lui, l'aveugle lui répond qu’il souhaite retrouver la vue. Il utilise, explique le Pape, le verbe «anablepein», qui peut signifier «voir à nouveau», mais peut aussi être traduit par «lever le regard». «En effet, Bartimée ne veut pas seulement recouvrer la vue, il veut aussi retrouver sa dignité! Pour lever le regard, il faut relever la tête. Parfois, les gens sont bloqués parce que la vie les a humiliés et ils ne souhaitent que retrouver leur propre valeur». Ainsi, selon Léon XIV, «ce qui sauve Bartimée, comme chacun de nous, c’est la foi».
«Chers frères et sœurs, portons avec confiance devant Jésus nos maladies, ainsi que celles de nos proches, portons aussi la souffrance de ceux qui se sentent perdus et ne trouvent pas d’issue. Crions aussi pour eux, et soyons certains que le Seigneur nous écoutera et se penchera sur nous», a conclu le Pape.
Cinquante jours après Pâques, alors que les apôtres et Marie attendent au Cénacle le signe que Jésus leur a promis, un événement extraordinaire se produit : Dieu fait descendre sur eux son Esprit saint.
À l’origine, la Pentecôte était une fête païenne qui célébrait le début de la moisson, c’est-à-dire le moment où l’on commençait à récolter le blé qui avait été semé au printemps. Plus tard, dans les derniers temps de l’Ancien Testament, un sens religieux lui a été donné. On fêtait alors le don de la Loi à Moïse sur le mont Sinaï. Aujourd’hui, lors de la Pentecôte, les chrétiens se souviennent que l’Esprit saint est descendu sur les apôtres sous la forme de langues de feu.
Le jour de l’Ascension, neuf jours avant la Pentecôte, Jésus avait annoncé aux disciples : « Vous recevrez la force de l’Esprit saint : il descendra sur vous et vous serez mes témoins » (Actes 1, 8).
Par l’Esprit saint la puissance de Dieu emplit la maison où se trouvent les apôtres et les langues de feu se posent avec douceur sur chacun d’entre eux. Immédiatement, les apôtres deviennent capables de parler et de comprendre des langues qu’ils n’ont jamais apprises. Ils sortent alors du Cénacle et réalisent qu’ils peuvent communiquer avec tous les étrangers venus à Jérusalem pour y célébrer la Pâque juive. La barrière de la langue n’existe plus !
Le miracle de la Pentecôte, c’est aussi que chaque étranger peut entendre le témoignage des apôtres dans sa propre langue. On comprend qu’il n’y a pas besoin de renoncer à sa façon de parler ni à sa culture pour entrer dans l’Église, car Dieu accueille et veut être béni par tous les hommes quelle que soit leur origine.
Comme les apôtres qui ont reçu le don des langues et ont permis la formation des premières communautés de chrétiens, nous aussi nous pouvons demander l’Esprit saint pour proclamer « les merveilles de Dieu » (Actes 2, 11) et continuer à agrandir la famille des enfants de Dieu.
Pour répondre à la crise des vocations, la paroisse de Lisieux organisait une veillée de prière, à l’occasion du centenaire de la canonisation du Curé d’Ars, de saint Jean Eudes et de sainte Thérèse de Lisieux.
Trois figures de la vie consacrée, trois saints élevés sur les autels il y a cent ans. Il faudra bien leur intercession pour susciter de nouvelles vocations religieuses en France ! À la veille de l’anniversaire de la canonisation de saint Jean Eudes et du saint Curé d’Ars, et quelques jours après le centenaire de la canonisation de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, une veillée était organisée à Lisieux pour prier pour les vocations, le vendredi 23 mai. Un moment favorable, selon le Père Quentin Leclerc, vicaire de la paroisse de Lisieux et aumônier des jeunes, qui avait placé ce temps de prière sous le patronage de ces trois figures de la vie consacrée, dont il avait rassemblé des reliques au pied de l’autel dressé pour l’occasion dans la chapelle du lycée Frémont, à quelques pas de la cathédrale.
Destinée aux jeunes de l’aumônerie – une bonne trentaine – et aux fidèles de sa paroisse, la veillée avait été préparée par des lycéens, sous la houlette de leur aumônier. Après l’homélie du prêtre et la lecture d’un Évangile sur l’appel du Christ, quelques jeunes se sont succédé au micro pour retracer la vie de ces trois saints.
Le Père Leclerc fait partie de la fraternité Saint-Jean-Marie-Vianney, une association de prêtres diocésains fondée en 1990 pour donner un souffle nouveau au sacerdoce. En présentant à cette jeune assistance l’exemple de ces trois vies consacrées à Dieu et à l’Église, il espère répondre au manque préoccupant de prêtres et de religieux dans sa paroisse, Sainte-Thérèse en Pays d’Auge, qui fut pourtant celle de la sainte : « Dans notre diocèse de Bayeux-Lisieux, il n’y a pas eu d’ordination depuis sept ans, et la prochaine ne sera que dans cinq ou six ans, confie-t-il, sans cacher son inquiétude. Pour nous, jeunes prêtres, cette question des vocations nous travaille beaucoup et je pense qu’il faut faire prier la paroisse. »
Seulement 105 prêtres ont été ordonnés l’an dernier pour toute la France, contre 140 il y a dix ans et plus de 500 il y a soixante ans. Dieu appelle-t-il donc moins au sacerdoce aujourd’hui ? « Non ! Dieu appelle toujours ceux dont l’Église a besoin », répond avec conviction le vicaire, qui pointe notamment un esprit trop critique de la part des chrétiens à l’égard des prêtres et de l’Église : « On montre du doigt ce qui ne va pas alors qu’il y a plein de belles choses qui vont bien ! Je trouve ça un peu dommage… », regrette-t-il, craignant que ce regard trop critique « freine les jeunes pour s’engager ».
Montrer la beauté de l’engagement sacerdotal à une époque où la figure du prêtre subit de violentes attaques, c’était bien le dessein de cette veillée de prière, lors de laquelle les fidèles ont pu s’imprégner des écrits du Curé d’Ars sur la beauté du sacerdoce. De quoi réhabiliter largement la figure du prêtre qui, malgré ses fragilités d’homme, demeure le représentant du Christ et « l’un des plus grands dons de la Miséricorde divine », selon le saint prêtre.
À la suite de celui-ci, le Père Leclerc voit dans l’exemple des prêtres de paroisse un moyen essentiel pour éveiller des vocations : « On entendait tout à l’heure, dans la vie du Curé d’Ars, que sa pastorale et sa vie tout entière étaient un vrai exemple pour ses paroissiens, souligne ce jeune vicaire en soutane. Il a converti sa paroisse aussi par son exemple. Je pense donc que nous, prêtres, nous devons nous convertir sans cesse, être plus ancrés dans la prière et montrer l’exemple auprès des plus jeunes. »
La question de la vocation demeure toutefois délicate pour les collégiens présents ce soir-là. Dans une société régie par la loi de la consommation et du moindre effort, la radicalité de la vie consacrée peut facilement décourager. Pour le vicaire, il est d’autant plus nécessaire de transmettre aux jeunes le sens du service et de l’engagement : « Le monde matérialiste ne favorise pas l’éveil des vocations, il n’apprend pas à consacrer sa vie, concède-t-il. Il faut leur apprendre à se donner, à servir, à prier parce que des jeunes qui se donnent, qui servent et qui prient, ce sont des jeunes qui sont prêts à répondre au Bon Dieu. »
À Lisieux, cet apprentissage se fait au sein de l’aumônerie qu’anime avec entrain le Père Quentin. Il réunit une fois par mois une vingtaine de collégiens et autant de lycéens pour des soirées d’enseignement, de prière, d’adoration mais aussi de jeu et d’amitié. Cette année, le groupe de l’aumônerie a même pu se rendre à Rome et assister à la messe de funérailles du pape François.
Par cette veillée, le Père Leclerc ne pouvait pas mieux répondre au vœu de Léon XIV, dont il anticipait même l’exhortation aux évêques. Le 28 mai, le Saint-Père invitait le clergé français à célébrer l’anniversaire de ces trois canonisations dans un esprit missionnaire, soulignant qu’ils sauraient « parler à la conscience de nombreux jeunes de la beauté, de la grandeur et de la fécondité du sacerdoce ».
La dernière étude du Pew Research Center publiée ce 9 juin décortique l’évolution du paysage religieux mondial sur dix ans, de 2010 à 2020. Si le christianisme demeure la première religion avec 2,3 milliards de chrétiens, l’islam détient la croissance la plus importante.
"Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit" (Mt 28, 19). L’appel lancé par le Christ il y a 2.000 ans se poursuit encore aujourd’hui et un souffle nouveau semble à l’œuvre ces dernières années comme en témoigne la hausse du nombre de catéchumènes dans plusieurs pays, dont la France. Le centre de recherche américain Pew Research Center s’est associé avec l’université de Cracovie afin de réaliser une étude sur l’évolution de paysage religieux mondial entre 2010 et 2020. Publiée le 9 juin, elle révèle que le christianisme demeure la première religion avec 2,3 milliards de chrétiens. Mais que le nombre de musulmans dans le monde a atteint 2 milliards et bénéficie de la plus forte hausse. "Les musulmans sont le groupe religieux qui a connu la croissance la plus rapide au cours de la décennie", affirme les auteurs qui ont agrégé 2.700 études, sondages et recensements pour arriver à ces chiffres.
Qu’en est-il du christianisme ? Sur cette décennie, le nombre de chrétiens a augmenté de 122 millions, atteignant 2,3 milliards. Mais leur nombre (toutes confessions confondues) n'a pas suivi le rythme de la croissance démographique mondiale entre 2010 et 2020. L’Afrique subsaharienne abrite désormais le plus grand nombre de chrétiens, surpassant l’Europe. En 2020, 30,7% des chrétiens du monde vivaient en Afrique subsaharienne, contre 22,3% en Europe. Cette évolution s'explique par les différences de taux d'accroissement naturel entre les deux régions (avec des taux de fécondité bien plus élevés en Afrique qu'en Europe), ainsi que par une désaffiliation chrétienne en Europe occidentale.
En Europe et plus largement en occident, les "nones", c’est-à-dire ceux qui se déclarent sans religion, progressent le plus.
Ils ont progressé de 24,2% en dix ans et représentent désormais 1,9 milliard de personnes (en 2020), soit le troisième groupe le plus important de l’étude après les chrétiens et les musulmans. C’est un phénomène "frappant" dans la mesure où les personnes sans appartenance religieuse sont généralement plus âgées et ont des taux de fécondité plus faibles, ce qui les place dans une situation de "désavantage" en termes de croissance démographique, expliquent les auteurs de l’étude.
Face à ces dynamiques contrastées, l’appel missionnaire du Christ résonne avec toujours plus d’urgence et d’actualité. L’Église, bien que confrontée à des défis majeurs dans les sociétés sécularisées, voit aussi s’ouvrir de nouveaux chemins pour l’évangélisation. Là où les structures s’effacent, des cœurs s’éveillent. Le témoignage personnel, la beauté de la liturgie, la force des sacrements et l’élan d’une foi vécue avec joie deviennent des signes prophétiques capables de toucher les âmes. Dans un monde en quête de sens, la Bonne Nouvelle reste un trésor à offrir, humblement mais avec audace, dans l’assurance que c’est Dieu lui-même qui agit à travers ceux qu’Il envoie. "Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !" (1 Co 9,16), écrivait saint Paul. Ce cri reste celui de l’Église aujourd’hui : une Église qui croit, qui espère et qui aime.
Dimanche 15 juin 2025
Sainte Trinité
Première lecture
La Sagesse a été conçue avant l’apparition de la terre (Pr 8, 22-31)
Lecture du livre des Proverbes
Écoutez ce que déclare la Sagesse de Dieu : « Le Seigneur m’a faite pour lui, principe de son action, première de ses œuvres, depuis toujours. Avant les siècles j’ai été formée, dès le commencement, avant l’apparition de la terre.
Quand les abîmes n’existaient pas encore, je fus enfantée, quand n’étaient pas les sources jaillissantes. Avant que les montagnes ne soient fixées, avant les collines, je fus enfantée, avant que le Seigneur n’ait fait la terre et l’espace, les éléments primitifs du monde.
Quand il établissait les cieux, j’étais là, quand il traçait l’horizon à la surface de l’abîme, qu’il amassait les nuages dans les hauteurs et maîtrisait les sources de l’abîme, quand il imposait à la mer ses limites, si bien que les eaux ne peuvent enfreindre son ordre, quand il établissait les fondements de la terre. Et moi, je grandissais à ses côtés.
Je faisais ses délices jour après jour, jouant devant lui à tout moment, jouant dans l’univers, sur sa terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes. »
– Parole du Seigneur.
Psaume
(Ps 8, 4-5, 6-7, 8-9)
R/ Ô Seigneur, notre Dieu,
qu’il est grand, ton nom,
par toute la terre ! (Ps 8, 2)
À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui,
le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu,
le couronnant de gloire et d’honneur ;
tu l’établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.
Les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.
Deuxième lecture
Vers Dieu par le Christ dans l’amour répandu par l’Esprit (Rm 5, 1-5)
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
Frères, nous qui sommes devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.
Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ; la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ; et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
– Parole du Seigneur.
Évangile
« Tout ce que possède le Père est à moi ; l’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître » (Jn 16, 12-15)
Alléluia. Alléluia. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit : au Dieu qui est, qui était et qui vient ! Alléluia. (Ap 1, 8)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière.
En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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