Les actus de Ste Emilie du Villefranchois
Vendredi 17 octobre, les sapeurs-pompiers de Villefranche-de-Rouergue ont simulé un départ de feu dans la collégiale Notre-Dame
Les images sont impressionnantes. L’exercice est d’ampleur. Les sapeurs-pompiers de Villefranche-de-Rouergue et de Rieupeyroux se sont entraînés ce vendredi 17 octobre à Villefranche-de-Rouergue. Ils étaient une trentaine à s’exercer sur le site de la collégiale Notre-Dame. Dès 18 h 30, ils prennent place sur le site.
"Il s’agit de simuler un départ de feu au niveau du triforium, qui est au cinquième niveau de la collégiale. Avec les moyens alloués et un plan de l’établissement, ils doivent trouver le foyer", commente le capitaine Frédéric Sarres. Temps de l’opération : environ une heure.
La tension était palpable quand les soldats du feu pénétraient dans le lieu de culte. Leur attirail sur les épaules, ils montent les escaliers en colimaçon afin de détecter le foyer. Les arrivées d’eau sont branchées. Sous le casque, les gouttes de sueur glissent le long des visages. Après une halte au troisième, c’est au 5e étage que les sapeurs-pompiers trouvent le départ de feu.
Cet exercice doit leur permettre de se familiariser avec l’édifice, l’apprivoiser et ainsi être prêts en cas de catastrophe. Mais le capitaine rassure : "Nous utiliserons de la fumée froide pour simuler un départ de feu.
En aucun cas, nous n’allumerons un vrai feu." Ce type d’entraînement est monnaie courante pour les uniformes rouges, qui doivent se préparer à tous types d’événements. La collégiale revêt une attention plus importante néanmoins. En 2019, la somptueuse cathédrale Notre-Dame de Paris s’embrasait devant la France entière.
Un moment qui a marqué de nombreux citoyens. "L’actualité a attiré notre attention sur ce type d’établissement. L’objectif est non seulement de gérer un incendie, mais aussi de protéger les œuvres patrimoniales à l’intérieur."
Synopsis : Il y a 350 ans, en France, Jésus a fait connaître son cœur brûlant d'amour à Sainte Marguerite-Marie. Aujourd'hui, dans le monde entier, la puissance du Sacré-Cœur transforme encore des vies. Un docu-fiction saisissant qui nous plonge au cours des siècles dans le mystère du Sacré-Cœur de Jésus et nous révèle son Amour personnel et inconditionnel.
Ce superbe film vous est proposé au cinéma Vox de Villefranche de Rouergue aux dates et horaires suivants :
jeudi 16 octobre à 17h20,
samedi 18 octobre à 18h20,
dimanche 19 octobre à 16h20.
Dimanche 12 octobre, c'était jour de fête en la collégiale Notre-Dame. La communauté des chrétiens accueillait plusieurs catéchumènes ainsi que de nouveaux baptêmes.
Les catéchumènes, dont Sarah, Alice et Louis, respectant la tradition chrétienne ont reçu une formation pour devenir chrétiens. Cette période d'enseignement se nomme le catéchuménat. Au terme de cette éducation, ils ont reçu les trois sacrements de l'initiation chrétienne : baptême, confirmation et eucharistie.
Les Scouts Unitaires de France étaient également à l'honneur et ont proposé le calendrier scout dont les bénéfices serviront à financer leurs projets.
A l'issue de la messe dominicale, le père Florent a baptisé quatre très jeunes enfants : Jules et Mahé, Lucien et Mila.
Le dimanche 19 octobre à 17 h, l’association Musique et Orgue à Villefranche vous invite à un concert associant la flûte traversière et l’orgue, dans la collégiale Notre-Dame.
Anaïs Jaudon joue de la flûte moderne et du traverso (flûte baroque). Elle a obtenu un Bachelor à la Haute École de Musique de Genève, puis un Master au conservatoire supérieur de Lyon. Passionnée par l’art sous toutes ses formes, le spectacle vivant et la pédagogie, Anaïs aime allier l’ensemble de ses passions à travers des projets artistiques innovants.
Originaire de Toulouse, Gilles Veysseire est à la fois musicologue et organiste. Il s'est formé à l'université et au conservatoire de la ville rose, puis au Conservatoire Supérieur de Lyon. En tant qu'interprète, il aime aborder des répertoires variés, à travers des formes de concert renouvelées.
Le programme fera entendre les 2 orgues de la collégiale, seuls ou associés à la flûte. Il présente l’originalité de faire entendre, entre autres, des œuvres de fils de compositeurs célèbres : Carl Philippe Emmanuel Bach (très bon compositeur et fils du grand Jean Sébastien) et Franz Xaver Mozart (fils de qui vous savez). Wolfgang Amadeus Mozart sera aussi au programme de ce beau concert.
Participation aux frais : 15 € (gratuit pour les moins de 18 ans) .
Sacrée famille Le 18 octobre prochain sera marqué par le 10ème anniversaire de la canonisation des saints Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse qui disait d’eux dans une lettre à l’abbé Maurice Bellière (LT 261) : “Le bon Dieu m’a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre”. Une date qui unira de nouveau par la prière le Sanctuaire de Lisieux avec celui d’Alençon, quatre mois après le beau pèlerinage de juillet dernier entre nos deux villes pour accompagner de manière définitive des reliques des saints époux jusqu’à la basilique où ils se sont mariés.
Le lendemain, dimanche 19 octobre, nous ferons mémoire de la proclamation de sainte Thérèse comme docteur de l’Église en science de l’amour par le pape Jean-Paul II en 1997. Comment une petite carmélite du Pays d’Auge a-t-elle pu être élevée à une telle dignité par l’Église ? Parce que c’est au coeur d’une famille aimante, priante et soucieuse du bien de chacun de ses membres que Thérèse a déployé toute la force de sa foi et posé les fondements de sa “petite doctrine” pour aimer Jésus et le faire aimer, sur la terre comme au ciel. Modèle pour les jeunes (l’annonce de son doctorat a eu lieu en conclusion des Journées Mondiales de la Jeunesse), elle est une maîtresse de vie spirituelle qui ouvre des chemins de sainteté pour tous.
La famille est cet écrin sacré où se transmet les ferments de la joie, de la grâce et de la charité. Mais aussi où se partagent les peines et les épreuves de la vie qui affermissent notre expérience de l’abandon à la miséricorde de Dieu. À Lisieux, nombreux sont les pèlerins qui viennent en couple ou en famille enrichir leur démarche de dévotion à sainte Thérèse par une visite aux saints Louis et Zélie dans la chapelle de la famille Martin afin de les choisir comme modèles de parentalité et confier leurs enfants et petits-enfants à leur intercession.
Habités par l’espérance du Ciel, nous sommes des passeurs d’amour. Ne gardons pas ces trésors pour nous. Car tout ce qui n’est pas donné est perdu.
NAJAC
Décès de M. Francis Maury, à l'âge de 81 ans. Obsèques religieuses samedi 18 octobre, à 15 heures, en l'église de Najac, suivies de l'inhumation au cimetière de Najac.
Pompes funèbres Freycinet à Villefranche-de-Rouergue.
VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE, VILLENEUVE.
Violette PASCAL, son épouse ; Thierry PASCAL, son fils ; Jérémy et Maëlys, Pauline et Rémy, ses petits-enfants, et l'ensemble de la famille ont la tristesse de vous faire part du décès de
Monsieur Roger PASCAL survenu à l'âge de 91 ans.
La cérémonie religieuse sera célébrée le lundi 20 octobre 2025, à 14h30, en l'église de Villeneuve, suivie de l'inhumation au cimetière du village. Un dernier hommage peut lui être rendu à la Maison funéraire Freycinet, 206, rue des Marbriers, Villefranche de Rouergue. Tél 05 36 37 26 09. Dépôt de condoléances sur freycinetfunéraires.com
VAILHOURLES
Famille ROSSIGNOL, Bernadette, Christine, Joëlle, Christophe, ses enfants et leurs conjoints ; ses petits-enfants et leurs conjoints ; ses arrière-petits-enfants ; Julia ROSSIGNOL, sa sœur ; parents et alliés ont la tristesse de vous faire part du décès de
Monsieur Lucien ROSSIGNOL survenu à l'âge de 92 ans.
La cérémonie religieuse sera célébrée le samedi 18 octobre 2025, à 10h30, en l'église de Vailhourles, suivie de l'inhumation au cimetière. Un dernier hommage peut lui être rendu à la Maison funéraire Vialelles, 53, Rue des Marbriers, Villefranche de Rouergue. Tél 05 65 45 75 53. Dépôt de condoléances sur vialellesfuneraires.fr
Le pape Léon XIV a signé sa première exhortation apostolique, intitulée Dilexi te (« Je t’ai aimé »), le samedi 4 octobre 2025, jour de la fête de saint François d’Assise. Ce document, premier texte magistériel de son pontificat, porte sur l’amour envers les pauvres et s’inscrit dans la continuité de la réflexion de son prédécesseur, le pape François.
Le 4 octobre 2025, jour où l’Église célèbre la mémoire de saint François d’Assise, le pape Léon XIV a signé sa première exhortation apostolique, intitulée Dilexi te (Je t’ai aimé). Le titre de ce document rappelle Dilexit nos, la quatrième et dernière encyclique du pape François, publiée le 24 octobre 2024 et consacrée à « l’amour humain et divin du Cœur de Jésus-Christ ».
La signature de Dilexi te s’est déroulée dans la Bibliothèque privée du Palais apostolique, en présence de Mgr Edgar Peña Parra, substitut pour les Affaires générales de la Secrétairerie d’État.
Portant sur le thème de l’amour des pauvres, ce premier texte du pontificat de Léon XIV s’inscrit dans la continuité évangélique chère à saint François d’Assise : celle d’une Église simple, fraternelle et proche des derniers.
Cliquez ici pour lire ou télécharger l'encyclique du pape Léon XIV
Le mois d’octobre est consacré aux Missions. Du 12 au 19 octobre 2025, la Semaine Missionnaire Mondiale appelle les catholiques à la prière et au partage, pour soutenir la vie et la mission des Églises locales du monde. La quête du Dimanche de la Mission est le point culminant de la Semaine Missionnaire Mondiale. Elle a été instaurée par le pape Pie XI en 1926. Elle est dévolue aux Œuvres Pontificales Missionnaires.
Le point de départ est une jeune laïque, Pauline Jaricot (1799-1862). À l’âge de 17 ans, elle tourne le dos à sa vie mondaine et s’associe avec de jeunes ouvrières des usines de son père pour collaborer à la propagation de l’Évangile par la prière et l’animation missionnaire. Après trois années, prenant conscience des nécessités matérielles en « pays de mission », Pauline invente un système ingénieux de collecte. Elle convainc dix personnes de remettre un sou par semaine pour les missions, tout en recrutant dix autres donateurs qui, à leur tour, en trouvent dix chacun et ainsi de suite. L’entreprise fait boule de neige et amasse des sommes considérables pour l’époque.
Trois ans plus tard, la chaîne financière et spirituelle compte 500 membres. Elle devient officiellement l’Association de la Propagation de la Foi le 3 mai 1822. Sa croissance rapide à travers toute l’Europe attire l’attention du Saint-Siège, qui demande à l’accueillir dans ses offices. C’est ainsi que, un siècle après la fondation de l’Association de la Propagation de la Foi, le 3 mai 1922, l’œuvre de la Propagation de la Foi ainsi que deux autres, l’Enfance missionnaire et Saint Pierre Apôtre deviennent pontificales.
La quatrième œuvre, l’Union pontificale missionnaire, sera déclarée pontificale en 1956. Les Œuvres Pontificales Missionnaires se retrouvent aujourd’hui dans plus de 140 pays.
Pour amplifier le travail des Œuvres Pontificales Missionnaires, le pape Pie XI accepta de créer une Journée missionnaire mondiale en 1926 pour qu’elle soit « la fête de la catholicité et de la solidarité universelle ». Cet objectif rejoint l’intuition de départ de Pauline Jaricot : « De la part de tous, selon les possibilités, à tous, selon les nécessités ! ». La journée est fixée à l’avant dernier dimanche du mois d’octobre. Elle est désormais « célébrée le même jour dans tous les diocèses, dans toutes les paroisses et dans tous les Instituts du monde catholique… et pour demander l’obole pour les Missions » (S. Congrégation des Rites : 14 avril 1926).
En France, depuis plus d’une trentaine d’années, l’animation est étendue à une semaine pour donner plus de visibilité aux activités missionnaires dans les diocèses et permettre aux paroisses de vivre cette semaine, ou au moins cette journée, éventuellement le dimanche précédant le dimanche de la Mission, selon leurs possibilités.
L’argent collecté lors de la quête est comptabilisé à Rome, aux OPM internationales. La répartition de la somme récoltée chaque année est décidée par les directeurs nationaux des OPM dans leur réunion du mois de mai. Ainsi les 3 000 diocèses catholiques existant aujourd’hui viennent en aide à 1 200 d’entre eux pour les soutenir dans leur vie et leur mission d’évangélisation.
Alors que notre pays connaît une crise institutionnelle inédite dans l’histoire de la Ve République, une rupture anthropologique d’une gravité inouïe se prépare, comme si nos plus hauts responsables n’avaient d’intérêt que pour cet attentat contre la vie. Faute de se donner les moyens d’assumer la conduite des affaires publiques, tout se passe comme si toute l’énergie de l’État se consacrait à rendre légale l’euthanasie. Avant de démissionner lundi, Sébastien Lecornu avait ainsi demandé que l’examen de ce projet soit inscrit à l’ordre du jour du Sénat. Nous saurons dans les prochains jours si sa chute entraînera l’abandon du texte… L’interdit de tuer est inscrit dans le décalogue biblique, mais il appartient aussi à l’ordre des lois non écrites, dont la tragédie antique atteste avec Antigone qu’elle constitue la sauvegarde de notre humanité.
Devant l’Assemblée, Catherine Vautrin, alors en charge de la Santé, a eu beau contester l’idée selon laquelle sa loi sur la fin de vie constituerait une rupture anthropologique et civilisatrice, elle n’a pu convaincre le personnel soignant qui s’oppose massivement à son projet. Pourtant, en 2004, au moment du débat sur la loi Claeys-Leonetti, la même Catherine Vautrin faisait partie des opposants à l’euthanasie active. Elle demandait alors de ne pas ouvrir « la boîte de Pandore des tentations eugénistes ». On ne voit pas pourquoi, en vingt ans, le danger qu’elle dénonçait se serait évanoui, alors que l’exemple de ce qui se passe à l’étranger, notamment chez nos voisins Belges, montre que toutes les limites que l’on prétendait dresser contre les abus ont été transgressées. Faut-il rappeler les avertissements de l’autorité spirituelle contenus dans la grande encyclique de Jean-Paul II Evangelium vitæ ? « Des choix considérés jadis par tous comme criminels et refusés par le sens moral commun deviennent peu à peu socialement respectables. La médecine elle-même, qui a pour vocation de défendre et de soigner la vie humaine, se prête toujours plus largement dans certains secteurs à la réalisation de ces actes contre la personne. Ce faisant, elle défigure son visage, se met en contradiction avec elle-même et blesse la dignité de ceux qui l’exercent. »
Une telle prise de position n’était pas seulement en cohésion avec les grands principes de la morale et de la tradition biblique et chrétienne.
Elle était en relation avec le témoignage de la médecine contemporaine. Celui de Claire Fourcade, ex-présidente Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, aurait dû depuis longtemps faire réfléchir, tant elle reflète l’expérience de tous ses collègues, venus au secours des malades que l’on abandonnait à leur sort parce que les moyens modernes s’avéraient impuissants. Il ne s’agissait pas de se débarrasser de ces personnes dans le plus profond dénuement, mais au contraire, de les accompagner avec le plus d’attention possible. Apporter des soins et non les interrompre avec une piqûre fatale.
Emmanuel Macron a voulu se distinguer dans la continuité de ceux qui ont cru que les réformes dites sociétales constitueraient un bond en avant de l’humanité dans le sens de son émancipation. Mais ce qui apparaît de plus en plus nettement, c’est que loin de progresser, nos sociétés sont de plus en plus en voie de désagrégation, ayant choisi la culture de mort. Celle qui se découvre aujourd’hui avec un déclin démographique qui signe notre décadence avant notre disparition.
Villefranche, vendredi 17 octobre 2025
Bonjour à toutes et à tous,
Entrée en Eglise et baptêmes : Dimanche 12 octobre, c'était jour de fête en la collégiale Notre-Dame. La communauté des chrétiens accueillait plusieurs catéchumènes ainsi que de nouveaux baptêmes. 60 belles images à voir ci-dessus.
Sacré cœur : Ce superbe film vous est proposé au cinéma Vox de Villefranche de Rouergue, samedi 18 octobre à 18h20 et dimanche 19 octobre à 16h20. Bande annonce ci-dessus.
Concert en la collégiale Notre-Dame : dimanche 19 octobre à 17 h, l’association Musique et Orgue à Villefranche vous invite à un concert associant la flûte traversière et l’orgue, dans la collégiale Notre-Dame. Plus d’infos ci-dessus..
Dans la presse chrétienne, à lire en page actus : Semaine Missionnaire Mondiale 2025 ** Sanctuaire Sainte-Thérèse de Lisieux ** Méditation biblique : il était une foi… ou deux ** Dilexi te, première exhortation apostolique du pape Léon XIV ** À quoi aboutit la culture de mort ** Sainte Thérèse d'Avila, la conquistador de Jésus au Carmel ** Homme ailé, lion, taureau, aigle, connaissez-vous les symboles des quatre évangélistes ?
Sur l’agenda :
Samedi 18 octobre : Journée de la vie religieuse et consacrée, en la basilique de Ceignac. Témoignages, messe, temps de prière.
Samedi 8 novembre 10h00 : Journée de formation Théophile 2/5, Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez.
Dimanche 9 novembre 10h30 : Accueil des nouveaux arrivants au cours de la messe, suivie d’un repas partagé à la Maison Paroissiale.
Samedi 15 novembre 20h00 : 9ème journée mondiale des pauvres avec célébration chapelle Sainte Barbe et dimanche 16 novembre, la messe en la Collégiale Notre-Dame, avec Secours Catholique Caritas France.
Que Dieu nous protège,
L’équipe éditoriale de la paroisse Ste-Emilie
Le nombre de catholiques augmente sur les cinq continents, y compris en Europe, mais le nombre de prêtres et de religieuses diminue à l'échelle mondiale en 2023, selon les statistiques publiées dans un rapport annuel élaboré par l'agence Fides, à l'occasion de la Journée mondiale des missions.
En 2023, le nombre de catholiques s'élève à 1,4 milliard, soit 17, 8% de la population mondiale qui compte 7,9 milliards d’habitants. Ce chiffre est augmentation par rapport à l'année précédente, avec 15 881 000 de catholiques supplémentaires par rapport à l’année précédente. L'augmentation du nombre de fidèles concerne les cinq continents, y compris l'Europe, ce qui inverse la tendance enregistrée dans le recensement précédent, qui montrait une diminution du nombre de catholiques sur le vieux continent. La croissance du nombre de catholiques est évidente en Afrique (+8,3 millions) et en Amérique (+5,6 millions), suivies par l'Asie (+954 000), l'Europe (+740 000) et l'Océanie (+210 000). Le pourcentage de catholiques dans la population mondiale est en légère augmentation par rapport à l'année précédente (+0,1).
Et si le nombre de baptisés augmente, le nombre total de prêtres dans le monde diminue. Ils sont au total 407 000, un chiffre qui inclut une baisse drastique en Europe (-2 500), suivie par l'Amérique (-800) et l'Océanie (-44). On note en revanche une augmentation significative du nombre de prêtres en Afrique (+1 451) et en Asie (+1 145), deux continents qui continuent de se révéler être le réservoir privilégié des vocations presbytérales pour la mission de l'Église.
Les religieux et les religieuses enregistrent également une baisse. Les premiers atteignent un nombre total de 48 000, soit moins de 600 religieux par rapport à 2022; tandis que les religieuses sont 589 000, avec une baisse sensible de 9 700 personnes, attribuable principalement à l'Europe, où les statistiques font état de 7 300 religieuses en moins, et à l'Amérique (-4 000). L'Afrique résiste avec 1 800 religieuses supplémentaires.
Dans le monde entier, les séminaristes majeurs (diocésains et religieux) sont environ 106 000, soit une perte de 2 000 personnes par rapport à l'année précédente ; en revanche, les séminaristes mineurs sont environ 95 000, soit une baisse numérique légère (-140), ce qui n’empêche pas une légère augmentation en Asie et en Amérique (+27).
Le nombre de diacres permanents continue d'augmenter dans le monde entier (+1 234), dépassant les 51 000 unités, notamment grâce à l'augmentation observée en Amérique (+1 200) et en Océanie (+57).
Le dossier publié vendredi 17 octobre par l'agence Fides ne manque pas de souligner le travail des missionnaires laïcs, qui sont plus de 440 000 dans le monde, et des catéchistes (2,8 millions au total, à l'échelle mondiale).
Ils sont de véritables piliers pour la pastorale et l'évangélisation, surtout dans les «terres de mission», là où la présence de l’Église est relativement récente. On constate également le vaste engagement de la communauté catholique dans le monde dans le domaine de l'éducation, tant dans les pays les plus développés que dans le sud du globe, dans des nations où le début et les premières activités d'évangélisation s'accompagnent souvent d'initiatives éducatives. L'Église catholique soutient dans le monde plus de 74 000 écoles maternelles, fréquentées par 7,6 millions d'enfants, et 102 000 écoles primaires, soit 36 millions d'élèves. Dans ses 52 000 collèges et lycées, on compte plus de 20,7 millions d'élèves, tandis que 7 millions d'adolescents et de jeunes fréquentent des établissements d'enseignement supérieur, des universités et des grandes écoles rattachés à des réalités d’Église ou à des congrégations catholiques.
Les hôpitaux et les centres d'assistance sociale liés à l'Église catholique sont également au nombre de 104 000 sur les cinq continents: plus de 5 000 établissements hospitaliers et environ 145 000 dispensaires, ainsi que 504 léproseries, apportent une contribution considérable aux soins des malades et des pauvres, en privilégiant souvent les plus vulnérables et ceux qui ne peuvent se permettre des traitements coûteux. Il existe plus de 15 000 maisons pour personnes âgées, malades chroniques et porteuses de handicap, 11 000 centres d'aide à l'enfance et 50 000 autres structures, réparties aux quatre coins du monde, dont des centres d'écoute, des maisons d'accueil, des refuges pour les personnes déplacées et des services sociaux de toutes sortes, où des bénévoles, des prêtres, des consacrés et des laïcs continuent chaque jour à être des missionnaires d'espérance.
Chaque année à l'occasion de la Journée missionnaire mondiale, célébrée ce dimanche 19 octobre sur le thème «Missionnaires d'espérance parmi les peuples», l'agence Fides des Œuvres pontificales missionnaires élabore et publie un dossier statistique s’appuyant sur le dernier «Annuaire statistique de l'Église». Ces chiffres concernent l'ensemble de la réalité de l'Église catholique dans le monde, les membres des communautés, les structures pastorales, les activités dans les domaines de la santé, de l'aide sociale et de l'éducation.
Dans nombre de tableaux et de sculptures, les quatre évangélistes sont représentés par des animaux symboliques. Comment expliquer cette constante de l’art médiéval occidental ?
Pourquoi l’évangéliste Matthieu est-il souvent représenté par un homme ailé, Marc par un lion, Luc par un taureau et Jean par un aigle ?
Pour le comprendre, il faut se plonger dans les Écritures, dans le livre d’Ézéchiel et celui de l’Apocalypse. Voici nos explications.
Dans sa première vision prophétique, Ézéchiel voit « la forme de quatre vivants » (Ézéchiel 1, 5). Ces quatre créatures ailées lui apparaissent chacun avec un visage : d’homme, de lion, de taureau et d’aigle. Sans doute le prophète a-t-il été influencé par l’art assyrien puisqu’il vit à Babylone, comme 10 000 autres Israélites déportés par Nabuchodonosor en 587 avant Jésus-Christ.
Des siècles plus tard, l’auteur de l’Apocalypse a lui aussi la vision de « quatre vivants » devant « le trône » de Dieu : « Le premier ressemble à un lion, le deuxième vivant ressemble à un jeune taureau, le troisième vivant a comme un visage d’homme, le quatrième vivant ressemble à un aigle en plein vol » (4, 8).
Irénée de Lyon, au IIe siècle, est le premier à associer les « quatre vivants » avec les quatre Évangiles canoniques. Il explique que le Verbe « nous a donné un Évangile à quadruple forme, encore que maintenu par un unique Esprit » ; un Évangile « tétramorphe » (grec tetra, « quatre » et morphè, « forme »).
Autrement dit, il n’existe qu’une seule Bonne Nouvelle transmise sous la forme de quatre livres. Il n’y a donc pas d’Évangile de Marc ou de Luc, mais un seul Évangile selon Marc ou selon Luc.
Quant à l’attribution de chaque figure animale à son évangéliste, elle a varié d’un Père de l’Église à l’autre. L’interprétation de Jérôme de Stridon au IVe siècle s’est toutefois imposée, devenant une tradition : l’homme ailé pour Matthieu, le lion pour Marc, le taureau pour Luc et l’aigle pour Jean.
Saint Jérôme s’appuie sur le début de chaque Évangile. Ainsi, la figure humaine symbolise Matthieu dont le texte commence par la généalogie du Christ ; le lion, Marc, qui fait entendre la voix de Jean le baptiste criant, tel un lion, dans le désert ; le jeune taureau, Luc, car son récit débute avec le prêtre Zacharie au Temple, où les taurillons sont sacrifiés ; l’aigle, Jean, puisque, dans son prologue, il s’élève jusqu’au ciel pour traiter du Verbe de Dieu.
Constante de l’art médiéval occidental, ce Tétramorphe peut aussi s’interpréter comme l’image du Christ : « Sa naissance le fait donc appeler homme ; sa mort, jeune taureau ; sa résurrection, lion ; son ascension dans les cieux, aigle », écrit Grégoire le Grand au VIe siècle.
Du dimanche 12 au dimanche 19 octobre : semaine missionnaire mondiale (voir ci-dessus)
Samedi 18 octobre : Journée de la vie religieuse et consacrée, en la basilique de Ceignac. Témoignages, messe, temps de prière
Du samedi 18 octobre au jeudi 23 octobre 2025, Pèlerinage à Rome, Clic pour programme * clic pour bulletin inscription
Samedi 8 novembre à 10h00 : Journée de formation Théophile 2/5, Maison diocésaine Saint-Pierre, 203 rue Mgr Roger-Bourrat 12000 RODEZ
dimanche 9 novembre * Accueil des nouveaux arrivants au cours de la messe de 10h30, suivie d’un repas partagé à la Maison Paroissiale.
Samedi 15 novembre à 20h00 * 9ème journée mondiale des pauvres avec célébration chapelle Sainte Barbe et dimanche 16 novembre, la messe en la Collégiale Notre-Dame, avec Secours Catholique Caritas France.
Du samedi 15 novembre 2025 au dimanche 16 novembre 2025, Pèlerinage à Notre-Dame de Paris avec la Ligue Auvergnate Clic pour programme * clic pour bulletin inscription
Samedi 29 novembre 2025 à 9h30 * Halte spirituelle au sanctuaire de Ceignac * Santuaire de Ceignac - Abri des pèlerins * 203 avenue de la basilique 12450 CEIGNAC