Les actus de Ste Emilie du Villefranchois
« La pastorale du deuil est l'un des chantiers missionnaires où des baptisés non ordonnés remplissent des fonctions importantes qui étaient assumées, il y a quelques décennies, par les seuls prêtres. »
Le 16 octobre dernier, les membres des équipes de la pastorale du deuil de nos paroisses d'Aveyron se sont rassemblés à Ceignac. Notre évêque y a donné ses orientations pour une pastorale du deuil dans le diocèse de Rodez et Vabres, pour les cinq ans à venir. La forte participation (plus de 350 personnes) témoigne du souci de nos communautés d'être attentives à tous ceux qui vivent la souffrance de la mort d'un proche.
Toute la communauté ecclésiale est concernée par la pastorale du deuil. Comment signifier une Église qui accueille et accompagne une famille en deuil, qui prépare et célèbre des funérailles de l'un de ses membres ? La réalité de la mort d'un proche est toujours une épreuve. Dans ces circonstances, beaucoup de questions, d'incertitudes et d'angoisses assaillent les familles. En Aveyron, un grand nombre choisit des funérailles religieuses chrétiennes. Ils souhaitent « passer par l'église », comme ils disent; alors que la pratique religieuse et la participation régulière à la vie paroissiale se sont distendues.
Au cœur des orientations diocésaines, il y a la présence d'une « équipe diversifiée » au service d'une pastorale du deuil. L'Église est un corps aux multiples membres. Tous les membres ne font pas tout. Tous sont importants et complémentaires les uns des autres.
La pastorale du deuil est l'un des chantiers missionnaires où des baptisés non ordonnés remplissent des fonctions importantes qui étaient assumées, il y a quelques décennies, par les seuls prêtres. Cela ne signifie pas que les prêtres se dégagent des obsèques. Mais au vu de leur trop petit nombre, il n'était plus raisonnable d'exiger leur présence systématique aux célébrations de funérailles. La mission de l'équipe diversifiée n'est pas de remplacer le prêtre, mais de permettre une véritable présence de l'Église. Au cœur de notre foi, il y a l'appel à exprimer notre compassion à ceux qui sont touchés par un deuil.
Cette proximité va passer par un partage fraternel, la prière, la célébration. La célébration, avec les prières et les gestes qui l'accompagnent, permet de rendre hommage au défunt, de prier pour lui en proclamant une parole d'espérance et de foi en Christ vainqueur de la mort. La liturgie des funérailles s'enracine dans le baptême. Les signes du baptême sont repris : le signe de la croix, la lumière avec le cierge pascal, l'eau avec la bénédiction du corps. Comment ne pas exprimer notre gratitude à tous ceux qui assurent ce service depuis des années? Ils ont été appelés, parce que les pasteurs et les équipes d'animation paroissiales ont décelé en eux des capacités humaines et des aptitudes ecclésiales.
Dans une équipe deuil, tout le monde ne fait pas tout. Certains sont plus particulièrement chargés de l'accueil de proximité à travers un premier contact. Avec Le guide de la célébration, et aussi le carnet de chant, qui présente le déroulement avec des mots simples, ils aideront les familles à préparer la liturgie des funérailles ou le temps de prière, à choisir des textes bibliques, à faire un mot de présentation du défunt. Certains sont présents à la célébration, assurant une lecture, s'occupant de la musique ou du chant.
Le « guide » des funérailles conduit la célébration au nom de l'Église. Il est envoyé officiellement par le curé avec une lettre de mission. Cette possibilité de « guider les obsèques » est déjà ancienne. Il n'est pas secondaire que ceux qui sont appelés à conduire les célébrations de funérailles soient munis d'une reconnaissance de leur curé.
La charge de célébrer les obsèques, conférée officiellement à un laïc, doit se faire lors d'une célébration publique d'envoi en mission, le dimanche. Elle permet de procéder à une annonce et une remise publique de la lettre de mission.
Tout ceci ne peut s'envisager sans un minimum de formation. Une personne envoyée n'est jamais à son compte. Elle est envoyée pour faire ce que l'Église propose, pour témoigner de l'espérance qui est en nous. Nous ne nous approprions pas une mission ecclésiale; nous la recevons toujours de l'Église.
Par lettre patente, notre évêque, Mgr Luc Meyer, a renouvelé la mission d’animatrice en pastorale confiée à Nadine Bourdoncle depuis janvier 2024.
La mission confiée à Nadine Bourdoncle s’inscrit principalement autour de la catéchèse : un ensemble d’actions et de paroles destiné à rendre accessible le message chrétien aux enfants, aux jeunes et aux adultes, afin d’accompagner leur vie de foi.
Dans ce cadre, Nadine parcourt le doyenné pour rencontrer les parents à travers la catéchèse de leurs enfants et leur offrir un espace de dialogue pour découvrir les modules proposés. Elle soutient également les catéchumènes et les catéchistes en organisant des rencontres et en facilitant les échanges. Son rôle consiste aussi à faire le lien entre les laïcs engagés dans la formation et les demandes formulées, ainsi qu’entre les prêtres et les membres de l’Équipe d’Animation Pastorale (EAP).
Enfin, elle veille à informer les communautés locales des directives diocésaines et à faire remonter les réalités vécues dans les paroisses.
À l’issue de la messe solennelle de ce dimanche 16 novembre, le père Florent a rappelé à l’assemblée les principaux points de la lettre de mission confiée à Nadine Bourdoncle. Il a ensuite invité sept catéchumènes adultes à le rejoindre, soulignant que, grâce à l’accompagnement de Nadine, ils ont pu découvrir et accéder pleinement au message chrétien. La présence et le parcours de ces catéchumènes témoignent avec force de l’engagement et de l’action déterminante de Nadine.
Collégiale infos N° 79 de novembre 2025 est publié.
Vous pouvez le consulter en cliquant ici.
Après avoir célébré la messe pour le jubilé des pauvres ce dimanche matin, le Saint-Père a partagé un déjeuner avec plusieurs centaines de pauvres réunis en salle Paul VI mais aussi dans les jardins du Vatican. Ce fut l’occasion pour le Pape de leur adresser quelques mots et de témoigner de sa proximité avec eux, grâce à la mobilisation du dicastère pour le Service de la charité et les Lazaristes.
Devant le succès de ce jubilé des pauvres, la place manquait. Tout d’abord au sein de la basilique Saint-Pierre, pour la messe ce dimanche matin. Léon XIV avait déjà fait une halte avant de rejoindre la sacristie sur le parvis, pour saluer celles et ceux qui devaient suivre la célébration eucharistique sur les grands écrans géants disposés place Saint-Pierre. Puis à la table du Saint-Père. La salle Paul VI était trop petite pour accueillir tous les convives. Alors des tables ont été dressées dans le haut des jardins du Vatican, devant la Grotte de Lourdes. Là aussi, Léon XIV a tenu à saluer les quelques centaines de personnes présentes grâce à la mobilisation conjointe du dicastère pour le Service de la charité, dirigé par le cardinal Krajewsky, et de la Congrégation de la Mission, les pères vincentiens, ou lazaristes.
«Bonjour à tous. Bonjour ! Grazie! Buongiorno a tutti. Good morning, good afternoon!» a-t-il salué en plusieurs langues, utilisant tantôt l’espagnol tantôt l’anglais. «La fraternité, oui, c’est la vie» s’est-il même exclamé en français. «Nous voulons rendre grâce à Dieu pour tous ces dons que nous avons reçus, pour le don de la vie, le don de la foi, le don de la fraternité» a-t-il déclaré dans les jardins. Sous le regard de la statue de la Vierge de Lourdes, le Saint-Père a tenu à remercier les organisateurs et les bienfaiteurs qui ont rendu possible cette initiative, notamment les Lazaristes qui, à l’occasion du quatre-centième anniversaire de leur fondation par saint Vincent de Paul en 1625, dans la France de Louis XIII, ont voulu offrir à chacun des participants de cette journée, un sac-à-dos contenant des biens de première nécessité.
En salle Paul VI, devant quelques 1300 convives, Léon XIV a repris la parole, saluant la mémoire de son prédécesseur, le Pape François, qui «a tant voulu cette Journée» mondiale des pauvres dès 2017, ainsi que les Lazaristes qui ont assuré le service à table. «Tous mes vœux à vous tous, les prêtres, les religieuses, les laïcs bénévoles qui travaillent partout dans le monde en aidant de nombreuses personnes pauvres et des personnes qui ont des besoins si divers. Nous sommes vraiment, vraiment remplis de cet esprit de remerciement, de gratitude en cette journée» a-t-il dit avant de passer à table. Au terme du repas, le Saint-Père a invité ses hôtes à emporter «les très bons fruits de Naples» qui restaient sur les tables et a remercié l’orchestre et la chorale qui ont animé par la musique et les chants ce moment de convivialité et de partage, «en famille, une très belle famille» a-t-il ajouté.
Maleville " le Mauron".
Les familles BOUSCAYROL, MARCANTOINE, IMBERT, BRULE et TREBUCHET, parents et alliés ont la tristesse de vous faire part du décès de
Madame Lucette BOUSCAYROL née MARCANTOINE survenu à l'âge de 94 ans.
La cérémonie religieuse sera célébrée le mercredi 19 novembre 2025, à 10h30, en l'église du Mauron, suivie de l'inhumation au caveau familial. Un dernier hommage peut lui être rendu à la Maison funéraire Vialelles, 53, Rue des Marbriers, Villefranche de Rouergue. Tél 05 65 45 75 53. Dépôt de condoléances sur vialellesfuneraires.fr
Monteils "Floirac".
Régine et Gilbert ROUXEL-POUX, Gilles et Monique POUX-DELUGIN, ses enfants et leurs conjoints ; Rémi et Lucie, Hugo et Katia, ses petits-enfants ; Paul, Juliette, Tom, Lola, ses arrière-petits-enfants ; parents et alliés ont la tristesse de vous faire part du décès de
Madame Odile POUX née DELPÉRIÉ survenu à l'âge de 95 ans.
La cérémonie religieuse sera célébrée le mercredi 19 novembre 2025, à 14h30, en l'église de Floirac, suivie de l'inhumation au caveau familial. Un dernier hommage peut lui être rendu à la Maison funéraire Vialelles, 53, Rue des Marbriers, Villefranche de Rouergue. Tél 05 65 45 75 53. Dépôt de condoléances sur vialellesfuneraires.fr
Cransac, Béziers, Villefranche-de-Rouergue.
Jean-Louis et Christiane, Marc et Maryse, ses enfants ; Rémi et Francesca, Clément et Emilie, Romain, Lucie et Bruno, ses petits-enfants ; Iris, Mila, Suzane, Olympe, Alba, ses arrière-petits-enfants ; parents et amis ont la douleur de vous faire part du décès de
Madame Gisèle UTRILLA née DIEDERICH survenu à l'âge de 97 ans.
Les obsèques auront lieu le mercredi 19 novembre 2025, à 14h30, en l'église de Cransac, suivies de l'inhumation au cimetière de Cransac. Son corps repose au Funérarium d'Aubin.
Pompes Funèbres Frédéric-Michel LABARTHE Tél. 05.65.63.30.68
Salles-Courbatiès, Villefranche-de-Rouergue, Aubin.
Claude et Annick LECLERC, son fils et sa belle-fille ; Julie et Vien, sa petite-fille et son conjoint, Johan, son petit-fils ; Noé, Lya, Liam et Maïly, ses arrière-petits-enfants ; ses neveux et nièces, ainsi que toute fa famille ont l'immense douleur de vous faire part du décès de
Madame Odile Mauricette LECLERC née CANTALOUBE survenu à l'âge de 91 ans.
La cérémonie religieuse sera célébrée le jeudi 20 novembre 2025, à 14h30, en l'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Salles-Courbatiès, suivie de l'inhumation au cimetière. Un dernier hommage peut lui être rendu à la Maison funéraire Vialelles, 53, Rue des Marbriers, Villefranche de Rouergue. Tél 05 65 45 75 53. Dépôt de condoléances sur vialellesfuneraires.fr
L’herm, la Salvetat-Peyralès, Les Fargues, La Regaudie Montirat (81).
Jean-Marie et Christine BESSET, Françoise et Jean-François MARRE, ses enfants ; Lucie et David, Simon et Anne-Sophie, Emma, Thibaut, Noë, ses petits-enfants ; Abel, Zélia, Louise, ses arrières petits-enfants ; Roland BESSES, son frère ; Solange BESSET, sa belle-sœur ; et toute la parenté ont la tristesse de vous faire part du décès de
Madeleine BESSET née BESSES à l’âge de 88 ans
Ses obsèques seront célébrées le mercredi 19 Novembre 2025 à 14H30 en l’église du Bibal de la Salvetat-Peyralès. Un dernier hommage peut lui être rendu à la chambre funéraire Frayssinet, avenue du Ségala à Rieupeyroux 12240 tél 05 65 65 60 09. Dépôt de condoléances sur https://rieupeyroux-pompesfunebres.fr/
Sœur Hélène, née Marianne Margelish, de la congrégation de la Sainte Famille, née le 4 janvier 1939, à Ried-Mörel (Valais, Suisse).
Elle est décédée à l'Ehpad de Sainte-Claire, à Villefranche de Rouergue, le 10 octobre 2025, dans sa 86ème année, et après 65 ans de vie religieuse.
Aujourd’hui tombées dans l’oubli, plusieurs apparitions de la Croix dans le ciel de France, sous forme lumineuse, sont attestées au long de l’histoire de notre nation. Fioretti chronologiques.
Le 17 décembre 1826, une croix lumineuse apparaît dans le ciel de Migné (Vienne), alors que l’abbé Marsault prêchait sur l’apparition de la croix à l’empereur Constantin en 313.
En Bretagne, en 832, saint Conwoïon, prêtre, ressentit le désir de se faire moine. Il partit avec cinq autres prêtres pour fonder une communauté monastique dans un lieu désert. Voulant savoir à quel endroit fonder leur monastère, les religieux se mirent à prier au sommet de la colline de Beaumont, qui dominait une large plaine inoccupée sur la rive droite de la Vilaine. Ils virent soudain apparaître une croix lumineuse descendant du ciel pour venir se poser sur le sol. Comprenant qu’il s’agissait de la réponse à leur prière, ils allèrent trouver Ratvili, le seigneur breton possédant cette terre, qui la leur céda généreusement. Malgré de nombreux obstacles, l’abbaye fut progressivement construite, sous le nom – sans doute inspiré par l’apparition – de Saint-Sauveur, grâce à l’appui du roi Nominoë de Bretagne et à la protection de l’empereur carolingien Louis le Pieux (815-843). La ville de Redon s’est bâtie peu à peu autour du monastère, dont l’église abbatiale est devenue l’église paroissiale.
Pendant la guerre de Cent Ans, alors que Bayonne est ville anglaise depuis près de trois cents ans, les armées de Charles VII – sacré roi grâce à sainte Jeanne d’Arc – attaquent la ville le 7 août 1451. Après treize jours de violents combats, les Français parviennent à prendre la ville le 20 août. Le lendemain, alors qu’ils viennent de pénétrer dans la cité pour en prendre possession, une immense croix blanche étincelle dans le ciel, au-dessus du camp des Français. Tous se signent et vénèrent la croix en silence, tandis que, sur la croix, apparaît la couronne d’épines du Christ. Puis, la couronne se transforme en fleur de lys. Les Bayonnais, sidérés, sortent de chez eux, interprétant ce signe comme une manifestation de la volonté divine de leur retour à la couronne française. Le miracle est attesté par une lettre adressée au roi Charles VII par le comte de Foix et le comte de Dunois, compagnon d’armes de Jeanne d’Arc, qui en furent les témoins. À Bayonne, une croix toujours plantée atteste de ce miracle.
Le soir du 22 juillet 1641, une croix apparaît dans le ciel : elle est carrée et ses extrémités présentent une forme de pattes, de la forme de la croix des chevaliers du Saint-Esprit – l’ordre le plus prestigieux de la monarchie française. Au cours de cette apparition, qui dure environ une heure, la croix se modifie pour prendre la forme d’une croix bourguignonne. Or la ville appartenait aux Pays-Bas bourguignons de Charles Quint, depuis la fin du XVe siècle. Les témoins interprétèrent ce signe comme l’annonce de son retour à la France. Ce qui se produisit le 26 juillet… avant qu’Aire-sur-la-Lys ne revienne à la Bourgogne, sept mois plus tard.
Le 17 décembre 1826, dans le village de Migné – devenu Migné-Auxances –, plus de 2 000 personnes sont rassemblées autour d’un fervent missionnaire, l’abbé Marsault, prêchant sur l’apparition de la croix à l’empereur Constantin à la bataille de Milvius (313). Ils s’apprêtent à planter une croix en souvenir des six semaines de cette féconde mission paroissiale. Soudain, une immense croix lumineuse blanche teintée de rose apparaît dans le ciel, étendue à l’horizontale au-dessus de l’église, pendant plus de trente minutes, selon les témoins.
Après une enquête ecclésiastique et l’approbation du Saint-Siège, Mgr Jean-Baptiste de Brouillé, évêque de Poitiers, reconnaît le miracle et fait reconstruire l’église paroissiale pour en faire un sanctuaire. Le miracle y sera désormais commémoré chaque troisième dimanche de l’Avent, avec une indulgence plénière accordée par le Pape.
Pourquoi un miracle en ce lieu ? Il faut se rendre à Paris, pour en comprendre le sens. Dans la basilique du Sacré-Cœur, un bas-relief représente également le signe miraculeux, dans la chapelle dédiée à sainte Radegonde, patronne de Poitiers. Au VIe siècle, cette reine de France avait obtenu de l’empereur de Constantinople, Justin, un fragment de la Vraie Croix. Sur le trajet, la relique était passée par la route bordant l’église de Migné. Sainte Radegonde avait abrité cette insigne relique dans le monastère Sainte-Croix, dans lequel elle avait passé ses trente dernières années, entraînant une grande dévotion à ce signe sacré dans le diocèse de Poitiers. Après avoir disparu, le pèlerinage de la Croix lumineuse a été relancé, depuis quelques années, par des groupes d’adolescents du diocèse.
L’histoire se passe encore au terme d’une fervente mission paroissiale, prêchée au début de l’année 1857. Le dernier soir, après les vêpres, la croix préparée pour être érigée en souvenir de la mission est bénie et portée en procession par les fidèles, au chant de « Vive Jésus ! » et « Vive sa Croix ! ». Alors qu’elle est en train d’être plantée, deux nuages d’un blanc resplendissant viennent s’agréger au-dessus de la croix, pour former une croix éclatante de 30 mètres de hauteur. Les croyants assemblés acclament ce signe du ciel, qui vient les conforter dans leur ferveur embrasée par la mission. Pendant le temps de l’apparition, le prédicateur rappelle la puissance de ce signe de victoire et d’amour.
Le 23 septembre 1876, en fin de journée, alors que des fidèles de Ceaucé reviennent d’un pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Délivrande, dans le Calvados, une croix lumineuse de près de 4 mètres apparaît dans le ciel. L’apparition de près de trente minutes a été attestée par une trentaine de témoins dans un procès-verbal, envoyé à l’évêque de Séez, qui en a autorisé la publication dans le journal du diocèse.
Du 4 au 9 novembre 2025, les évêques de France se sont réunis à Lourdes pour leur Assemblée plénière d’automne. Au cours de cette rencontre, plusieurs décisions ont été adoptées concernant :
la lutte et la prévention des violences sexuelles et de toutes formes d’abus,
l’éducation et l’Enseignement catholique,
l’engagement en faveur de la Terre Sainte,
ainsi que d’autres sujets soumis au vote.
Dès mardi 4 novembre, ils ont commencé leurs travaux en accueillant Bartholomeos Ier, patriarche œcuménique de Constantinople, signe d’une réelle fraternité entre les Églises d’Orient et d’Occident et d’un profond désir d’unité encore à construire. Dans la même journée, avec les représentants orthodoxes, protestants, bouddhistes, juifs et musulmans, ils ont signé une déclaration importante en préparation de la COP 30 au Brésil. « Prendre soin du monde et de l’autre, c’est aussi cultiver en soi la paix, la lucidité et la compassion. Sauvegarder la création ou la nature, c’est sauvegarder notre humanité même. »
Le lendemain, les évêques ont choisi d’engager leur Assemblée dans un travail triennal sur les défis de l’éducation, comme une réponse bienvenue à l’appel du pape Léon XIV dans sa lettre apostolique Dessiner de nouvelles cartes d’espérance, un texte qui actualise la mission de l’éducation catholique à l’ère du numérique, soixante ans après Gravissimum Educationis.
Le sujet de l’Enseignement catholique a été abordé au cours de cette séquence, en présence de Guillaume Prévost, le nouveau Secrétaire général de l’Enseignement catholique, pour parvenir à mieux conjuguer « l’enracinement chrétien et l’ouverture à tous », comme le souligne le message d’encouragement et de proximité que les évêques ont adressé aux acteurs de l’Enseignement catholique en France, aussi bien les familles, les équipes éducatives, que les jeunes eux-mêmes. A l’écoute des personnes qui ont été victimes de violences sexuelles ou physiques dans les établissements de l’Enseignement catholique, la Conférence des évêques de France et le Secrétariat général de l’Enseignement catholique ont fait un point d’étape dans la prévention et la lutte contre les violences sexuelles et physiques dans les établissements.
Résolus à poursuivre l’engagement de l’Église de France dans la prévention et la lutte contre les violences sexuelles, et plus largement toutes sortes d’abus, les évêques ont voté des décisions pour faire évoluer les dispositifs d’accueil, d’écoute et d’accompagnement les personnes victimes de violence sexuelle commise par un clerc ou un laïc en mission ecclésiale, dans le cadre diocésain, quand elles étaient mineures. Ces dispositifs avaient en effet été mis en œuvre comme une réponse de crise à une situation de crise, dans la suite du rapport de la Ciase : il s’agit désormais de trouver les modalités pour les inscrire dans le temps. Un groupe de travail, piloté par la Conférence des évêques de France, fera des propositions dans ce sens lors de la prochaine Assemblée plénière de mars 2026.
Le « dispositif adultes », pour l’accueil, l’écoute et l’accompagnement des personnes victimes quand elles étaient majeures, voté en avril dernier, s’organise lui aussi, pour leur offrir un chemin de restauration, même en l’absence de réponse juridique. Dans les diocèses, des professionnels (magistrats, avocats, psychologues, juristes, canonistes) se mobilisent et des formations sont organisées. Ce dispositif, coordonné par une équipe nationale, sera opérationnel dans le courant du premier semestre 2026.
Les évêques ont consacré du temps pour des travaux et des échanges sur le thème Justice et Miséricorde, qui se poursuivront dans les mois à venir. Ils ont évoqué les façons de mettre en œuvre davantage de synodalité, qui avant tout réforme structurelle, exige d’abord une conversion des cœurs.
A partir des expériences vécues dans les diocèses et les provinces, ils ont approfondi les enjeux théologiques et pastoraux des ministères institués, nouveau chantier pour l’Église qui est en France. Ils ont commencé à envisager l’organisation des JMJ de Séoul en 2027, réfléchi sur la situation sociale et politique de la France et pris du temps pour écouter des évêques représentant des conférences épiscopales européennes.
Enfin, à la suite du pèlerinage de la présidence de la Conférence des évêques de France en août dernier en Terre Sainte, les évêques ont écouté, pour mieux comprendre les enjeux auxquels font face les communautés chrétiennes en Israël et en Palestine, le Consul général de France à Jérusalem, Monsieur Nicolas Kassianides, ainsi que Monseigneur Hugues de Woillemont, vicaire général de l’Ordinariat des catholiques des Églises orientales résidant en France et directeur général de l’Œuvre d’Orient. Ce dernier a proposé aux évêques de France de créer une plateforme de solidarité avec les communautés chrétiennes de Terre Sainte. Une séquence introduite par un message vidéo édifiant du Patriarche latin de Jérusalem, le Cardinal Pierbattista Pizzaballa.
Ces interventions, prolongées dans la soirée par une veillée de prière pour la paix, ont décidé les évêques à engager une réflexion avec des associations afin de soutenir concrètement les chrétiens de Terre Sainte. Des propositions seront faites dans les mois à venir. Enfin, dimanche, c’est par une méditation spirituelle pour la paix à deux voix, avec Monseigneur William Shomali, évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem, et Monseigneur Ihor Rantsya, évêque nommé de l’Éparchie de Saint-Vladimir-le-Grand de Paris des Ukrainiens byzantins, que s’est conclue l’Assemblée plénière, avant la messe dans la basilique de Lourdes.
Parmi les décisions soumises à l’Assemblée plénière, ont aussi été votés :
la poursuite de la réception des dossiers par l’Inirr dans les mêmes conditions de financement et de fonctionnement qu’actuellement jusqu’à fin août 2026, en attendant de fixer les modalités d’évolution des dispositifs actuels.
le changement du nom de Conseil pour la prévention et la lutte contre la pédophilie (CPLP) en Conseil national pour la protection des mineurs (CNPM) ;
l’ouverture de la cause, en vue d’une éventuelle béatification, de Marguerite Naseau ;
le lancement des démarches auprès de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements par l’évêque de Belley-Ars, en vue de conférer le titre de Basilique mineure à l’église du Sacré-Cœur de Bourg-en-Bresse ;
l’approbation de la traduction des oraisons et le choix des lectures pour la Messe pour la sauvegarde de la Création ;
Religieuse en Inde dans la congrégation des sœurs de la Charité de la Sainte-Croix, sœur Christin Joseph œuvre auprès des populations pauvres et marginalisées. À l’occasion de la Nuit des Témoins organisée par l’Aide à l’Église en Détresse (du 14 au 20 novembre), elle témoignera à Notre-Dame et dans plusieurs églises de France sur la situation des chrétiens en Inde. Leur présence, pourtant deux fois millénaire, gêne le nationalisme hindou.
Sœur Christin Joseph : Il n’y a pas de loi qui interdise explicitement aux chrétiens de pratiquer leur foi. Mais il y a de nombreuses lois qui les empêchent de vivre les valeurs de l’Évangile, de venir en aide aux pauvres, et de travailler à la justice et à la paix.
Les persécutions physiques des chrétiens ne concernent pas toute l’Inde, mais elles sont réelles. A ce jour, douze États ont promulgué des lois anti-conversions qui sont ironiquement appelées « lois sur la liberté religieuse ». Nous sommes pris pour cibles, parce que ces lois sont utilisées pour réprimer les minorités religieuses, de fausses accusations de conversions forcées sont diffusées sans preuve. Relever quelqu’un dans la rue, dire joyeux Noël ou même chanter des chants chrétiens en famille peut vous valoir d’être accusé de conversion forcée. La surveillance est très forte et les Chrétiens vivent dans la peur.
Le travail social mené par l’Eglise auprès des plus pauvres est très mal vu du gouvernement car nous cherchons à élever des gens qui font partie des castes inférieures. La charité des chrétiens remet en cause le fonctionnement même de la société hindoue dans ses principes politiques, mais aussi religieux. Ces œuvres de charité nous rendent donc suspects. On nous accuse d’agir contre la nation et on nous demande d’arrêter notre aide auprès des pauvres, de réserver nos écoles aux enfants riches. Un prêtre est mort en prison à l’âge de 84 ans parce qu’il vivait l’Évangile en actes en aidant les pauvres. On ne lui a pas reproché directement d’aider les pauvres, mais on a piégé son ordinateur en déposant des documents compromettants.
Je crois fermement que l’Église est le corps du Christ. Et quand une partie du corps souffre, tout le corps souffre avec. Les chrétiens doivent donc être solidaires les uns des autres, surtout avec ceux qui sont persécutés, et prier pour eux, pour qu’ils n’abandonnent jamais leur foi dans le Christ et qu’ils soient forts.
Je me suis rendu dans une région qui avait subi de très violentes persécutions et je me souviens d’avoir vu des gens tristes et abattus retrouver le sourire et la force en apprenant qu’ils avaient d’autres frères chrétiens qui se tenaient à côté d’eux dans la souffrance. Ils ne réclament pas d’argent ou d’aide matérielle, ils ont besoin de prières.
Dominé par les Gardiens de la Révolution, le gouvernement iranien impose un islam rigoriste qui laisse très peu de liberté aux chrétiens et traque les convertis de l’islam, comme Darius [le nom a été changé par sécurité], qui a été contraint de renoncer à venir témoigner pour des impératifs de sécurité.
Il a toutefois livré un témoignage écrit dans lequel il décrit la situation des minorités chrétiennes en Iran : si les communautés historiquement chrétiennes peuvent pratiquer leur foi, « leur liberté est strictement encadrée, elles ne peuvent pas évangéliser ni accueillir de fidèles d’origine musulmane », explique ce converti de l’Islam.
Pourtant, « malgré les interdictions, le christianisme renaît. Depuis une quinzaine d’années, un mouvement clandestin de conversion se développe dans tout le pays. Les autorités elles-mêmes reconnaissent leur inquiétude et parlent d’une vague de christianisation qui toucherait la jeunesse iranienne. Certains chercheurs estiment en effet qu’il y aurait entre 500 000 et 1 million de convertis en Iran, un chiffre impossible à vérifier mais qui montre l’ampleur du phénomène. »
Le Temple sera détruit, il y aura des conflits, des épidémies. Dans cet évangile, Jésus dévoile une métaphore de la fin des temps, une autre manière de percevoir la réalité, qui ne doit pas nous ébranler.
Au début du chapitre 21 de Luc, Jésus est bouleversé par une pauvre veuve qui donne au temple l’argent qu’elle a pour vivre. Jésus reconnaît en son geste ce qu’il a toujours tenté de vivre et qu’il va accomplir définitivement dans sa Passion : vivre (et donner à voir) la générosité de Dieu.
Le temple de pierre, pourtant magnifique, n’a pas la splendeur de cette femme. D’une certaine manière, le vrai temple, c’est elle ! Aussi, devant les disciples qui admirent la construction, la parole de Jésus est sans appel : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit ».
Certes, l’évangéliste écrit après la destruction du Temple en 70 de notre ère, mais il lie l’événement historique à un fondement théologique. La parole de Jésus, prophétique, n’annonce pas l’avenir, elle exprime la réalité de ce qu’il perçoit. Les scribes et les pharisiens ont fait plus attention à la lettre de la loi qu’à sa finalité. Ils ont dit mais n’ont pas fait ce qu’ils disaient.
Le Temple est condamné, non par Dieu, mais il s’est condamné lui-même en stérilisant la parole de Dieu qu’il contient. La veuve qui n’a rien dit et n’a donné de leçons à personne, a fait, par son don, ce qu’elle pensait devoir faire. Aussi la destruction du temple est-elle une métaphore de la fin des temps.
En cette fin du temps ordinaire, les lectures de la liturgie nous projettent dans l’eschatologie, les temps de la fin, dans lesquels nous sommes depuis la résurrection du Christ. Jésus ne nie pas les conflits et les guerres, il sait que la question de la violence habite la vie des hommes et qu’il n’y a pas de « progrès » : « Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin » (Luc 21, 19).
Contre les millénarismes, le Christ nous alerte : les conflits ne doivent pas nous terrifier. Heureuse leçon par les temps qui courent ! Autrement dit – et il faut l’entendre – la catastrophe n’est pas le dernier mot sur la vie des hommes. Les temps de la fin posent à l’être humain la seule question vitale qui soit : As-tu servi la vie, ou non ? Tout ce qui sert la mort – entendre : la violence, le mensonge, l’abus de pouvoir, l’avidité – est déjà mort, comme le temple, semble dire Jésus. Celui qui sert la vie vulnérable authentiquement devra, un jour ou l’autre, affronter l’opposition.
Si le conflit nous somme de prendre parti, deux vertus nous sont nécessaires : le courage confiant de ne pas craindre de se défendre (« ne vous inquiétez pas »), et la patience. Le temps de Dieu n’est pas le temps des hommes. La persévérance (ou patience) dont il est question ici (hupomonè) est une forme d’immobilité que Simone Weil a magnifiquement identifiée : « On traduit in patientia, mais hypoménein, c’est tout autre chose, écrit-elle dans sa lettre à Joë Bousquet (Œuvres complètes, Gallimard). C’est rester sur place, immobile, dans l’attente, sans être ébranlé ni déplacé par aucun choc de dehors ».
Cette longue patience presque granitique est d’abord la patience de Dieu qu’il offre en partage. C’est le pendant donné à celui qui croit fermement que la catastrophe n’est pas l’ultime mot prononcé sur nos vies. Notre Dieu est le Dieu des vivants. Il nous veut vivants. Tous. « Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu » (Luc 21, 18).
Villefranche, vendredi 14 novembre 2025
Bonjour à toutes et à tous,
9ᵉ Journée mondiale des Pauvres : Samedi 15 novembre à 20h00, une célébration aura lieu en la chapelle Sainte-Barbe. Et dimanche 16 novembre, dans la salle paroissiale du Tricot, la paroisse Ste Emilie offre un repas méditerranéen. Le programme : messe à 10h30 en la collégiale Notre-Dame, suivi de apéro et repas, puis d’un concert guitare avec Gabriel et Denis au chant. Libre participation. Détails ci-dessus.
Pèlerinage de la Ligue Auvergnate. Retransmission de la messe en la cathédrale Notre-Dame de Paris, samedi 15 novembre à 15h00. La messe sera retransmise en direct sur la chaîne YouTube officielle de la cathédrale Notre-Dame de Paris : https://www.youtube.com/live/66iGK-RdWJg. Plus d’infos ci-dessus.
Assemblée plénière d’automne 2025 des évêques de France : Du 4 au 9 novembre 2025, les évêques de France se sont réunis à Lourdes pour leur Assemblée plénière d’automne. Au cours de cette rencontre, plusieurs décisions ont été adoptées l’éducation et l’Enseignement catholique, l’engagement en faveur de la Terre Sainte, ainsi que d’autres sujets soumis concernant : la lutte et la prévention des violences sexuelles et de toutes formes d’abus, au vote. Compte rendu ci-dessus..
En page Laudato Si', Jacques Scotti vous propose deux excellentes recettes : frites de céleri rave et une préparation de graines de courge en apéritif. Bon appétit !
Dans la presse chrétienne, à lire en page actus : Audience générale: la fraternité universelle, trait essentiel du christianisme ** Méditation biblique : « Vous êtes un sanctuaire de Dieu » ** Marie co-rédemptrice ? ** Qu’est-ce que la dédicace de la basilique du Latran ?
Sur l’agenda, en page actus :
Samedi 22 et dimanche 23 novembre : Prière pour les vocations - Récollection à l’abbaye de Bonneval. Plus d’infos sdvocations@rodez-catholique.fr
Samedi 22 novembre : journée diocésaine de la jeunesse à Bozouls. Clique ici pour en savoir plus : https://rodez.catholique.fr/jdj
Samedi 22 novembre, conférence à Albi, par Guy Aurenche. Thème : ACAT, Ombres et aurores sur notre monde, les droits humains plus que jamais d’actualité ! Plus d’infos sur l’affiche ci-dessus.
Samedi 29 novembre 2025 à 9h30 : Halte spirituelle au sanctuaire de Ceignac * Abri des pèlerins à Ceignac. Infos et inscriptions : sanctuaire.ceignac@rodez-catholique.fr 05 65 71 40 49
Que Dieu nous protège,
L’équipe éditoriale de la paroisse Ste-Emilie
Samedi 22 novembre : journée diocésaine de la jeunesse à Bozouls. Cliquez ici pour en savoir plus
Du vendredi 28 au dimanche 30 novembre : Pèlerinage national des agriculteurs à Lourdes. Infos Jeannine Terral 06 75 32 58 35 jeanineterral@gmail.com
Samedi 29 novembre 2025 à 9h30 : Halte spirituelle au sanctuaire de Ceignac * Abri des pèlerins à Ceignac. Infos et inscriptions : sanctuaire.ceignac@rodez-catholique.fr 05 65 71 40 49
Samedi 13 décembre 2025 à 10h00 Journée de formation Théophile 3/5 * Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez
Samedi 17 janvier 2026 à 9h30 : Halte spirituelle au sanctuaire de Ceignac * Abri des pèlerins à Ceignac. Infos et inscriptions : sanctuaire.ceignac@rodez-catholique.fr 05 65 71 40 49
Samedi 7 février 2026 à 10h00 : Journée de formation Théophile 4/5 * Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez
Samedi 14 mars 2026 à 10h00 : Journée de formation Théophile 5/5 * Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez