Les actus de Ste Emilie du Villefranchois
Etonnamment, notre site https://www.villefranchecatholique.fr/ est consulté quotidiennement par des chrétiens qui résident très, très, très loin de Villefranche de Rouergue (France).
Nous adressons un salut fraternel à nos amis, forcément francophones, de : Moses Lake, San Jose, Boydton, Flint Hill et New York (Etats-Unis), Toronto, Nipigon et Markham (Canada), Abidjan, (Côte d'Ivoire), Beirut et Baabda (Liban), Cilograng (Indonésie), Tezpur (Inde), Las Rozas de Madrid (Espagne) Quanzhou (Chine), Recife, Natal et Tucuruí (Brésil), Dakar (Sénégal). Et bien d'autres villes !!
Nous invitons ces fidèles lecteurs à nous faire part de leurs remarques, de leurs souhaits. En leur souhaitant un bel été, dans la paix et la sérénité. Nous écrire ? Facile : emiliederodat12200@gmail.com
« La terre nourricière se nourrit elle-même en se laissant travailler pour devenir plus féconde. C'est un travail caché au cœur de la terre. Nous pouvons penser à la parabole du bon grain. »
Le temps de « vacance » ou le temps « des » vacances, c'est un temps où il y a du vide, comme le signifie le verbe latin vacarme. Nous parlons de la vacance du siège apostolique, quand nous attendons que le Seigneur nous donne un nouveau pape. Nous parlons aussi de la vacance des tribunaux, quand ils interrompent leurs travaux.
Au XIVe siècle, nous disions aussi d'une terre qu'elle était vacante, quand elle n'était pas cultivée. C'est important pour la bonne terre de se reposer. Et nous sommes, chacun, une bonne terre qui a besoin tous les ans d'un temps de vacances, l'été ou à un autre moment. Quand la terre est en repos, il ne se passe pas « rien » en apparence. Et, pourtant, le temps, même s'il semble suspendu, est particulièrement précieux. La terre nourricière se nourrit elle-même en se laissant travailler pour devenir plus féconde. C'est un travail caché au cœur de la terre. Nous pouvons penser à la parabole du bon grain. Le temps des vacances est aussi un temps de maturation où, comme la Vierge Marie, je garde tous ces événements dans mon cœur, et je laisse la sagesse de Dieu grandir en moi.
Personnellement, j'ai des souvenirs précieux de pèlerinages à vélo, où au bout de quelques jours, après des dizaines de milliers de tours de roue, dans le silence dans la campagne, des visages, des événements, des paroles entendues remontaient du fond de la mémoire. C'est le moment où les événements de notre vie se trouvent en quelque sorte apprivoisés et mieux compris par la parole du Seigneur, qui fait discrètement chemin avec nous.
Il ne s'agit donc pas tant de se distraire que de se reposer. Il ne s'agit pas tant de s'éclater que de s'unifier. Ce n'est pas la même chose ! Savoir prendre du temps, pas forcément pour ne rien faire, mais peut-être pour faire autre chose ou pour faire et vivre les choses autrement.
Devant les sollicitations, il faut savoir faire des choix et savoir pourquoi nous les faisons. Il faut s'aimer suffisamment soi-même pour mettre au programme de nos vacances des choses qui nous font grandir dans la paix et l'espérance. Ce sera peut-être un pèlerinage, un camp d'été avec des jeunes, un voyage à l'étranger, un temps privilégié en famille ou avec des amis, ou encore un temps de retrait ou de retraite. À chacun de vous, je souhaite un bel été, dans la joie de nous retrouver à la rentrée.
La Lettre aux Galates, écrite il y a 2000 ans par saint Paul, éclaire notre foi aujourd'hui. L'apôtre nous guide vers une compréhension approfondie du message de la Croix, source d'inspiration pour tous les chrétiens.
Ces derniers dimanches, la lettre aux Galates a accompagné la liturgie. Aujourd’hui nous recevons la finale de cette épître, son condensé. La Galatie est une région d’Anatolie, au nord-est de l’Asie Mineure, aujourd’hui la Turquie. La communauté disciple de Jésus qui y vit est issue essentiellement de païens. Paul écrit vers 56, depuis Éphèse, après son deuxième voyage dans cette région.
Il s’agit de les conforter, de les réconforter dans leur foi naissante. De pouvoir affirmer qu’ils sont pleinement chrétiens par leur attachement personnel au Christ, par leur engagement en faveur des pauvres, par le soin de la communauté. Pleinement chrétiens, sans devoir adopter des rites juifs, la circoncision en tête.
C’est là le grand combat de Paul, « apôtre des païens », lui, le Juif pieux et zélé. Ainsi n’est-ce pas la circoncision qui compte, ni aucun rite qui serait absolutisé, symptôme d’une loi qui tue, enferme en se prétendant le tout. Ce qui est premier et primordial c’est l’attachement au Christ, sauveur.
Là est la fierté de Paul. Non une fierté qui enfle et fait se regarder soi-même comme un pur. Tout le contraire. Car la fierté est dans la croix du Seigneur, pierre angulaire de la foi de Paul, de sa prédication, de sa passion. La croix (celle de Jésus et nulle autre) n’est pas signe de morbidité, de fascination pathologique de la souffrance et de la mort.
Elle est le résultat d’un bouleversant travail théologique des communautés naissantes. Comment confesser que Jésus, fils de Dieu, béni du Père, est mort sur cet instrument de supplice, infamant, réservé à ceux qui ne sont pas citoyens romains, souvent les esclaves, les brigands ou les condamnés politiques ? Comment oser dire qu’elle est une fierté ?
Deux fulgurances témoignent de la prodigieuse intelligence du croire de l’apôtre des nations et des communautés autour de lui. Tout d’abord dans la lettre aux Philippiens et son hymne : « Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. (…) Il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. »
La croix, marque au fer rouge de la condition d’esclave, celle du dernier, de l’homme sans reconnaissance et sans identité. Si le Christ l’épouse, alors oui, nous tous, qui que nous soyons, sommes embarqués avec lui dans sa vie et son don.
Dans notre Lettre aux Galates, Paul va plus loin encore en associant la croix au signe de la malédiction de Dieu dans le Premier Testament. En effet, quand un condamné était exécuté puis pendu à un arbre, était signifié qu’il devenait maudit de Dieu lui-même.
Consentant à mourir sur le bois, alors qu’innocent des crimes dont il était accusé, Jésus prend sur lui toute malédiction. De malédiction il n’y a donc plus. Personne n’est condamné à être séparé de Dieu à jamais. Il n’y a pas de fatalité de l’histoire.
Bouleversant retournement grâce à la foi des premiers chrétiens, à leur labeur d’intelligence des Écritures. Oui, la croix du Christ est notre fierté, en elle se témoigne la folle proximité de Dieu avec les plus humbles et le plus humble en nous, en elle est certifié que tout est sauvé, en tous les temps comme dans les tréfonds des replis de l’âme de chacun. Que la parole de bénédiction est pour tous. Dire du bien, vouloir du bien.
La croix est notre fierté, celle de la liberté d’accomplir le juste et le bon, de tout notre possible. D’avancer au grand vent de l’Esprit, quitte à porter en notre corps les marques de notre engagement en faveur des délaissés, en faveur du combat pour la reconnaissance contre tous les mépris.
Dimanche 21 septembre, les paroissiens, les amis, les fidèles vivront une fête d'exception. Ils célèbreront la fête de leur paroisse et les 75 ans de la canonisation de Sainte Emilie de Rodat.
Notez qu'une superbe exposition vous est présentée depuis le 12 juin jusqu'au 25 septembre 2025., tous les jours de 10h00 à 16h00. C'est gratuit et c'est rue du Sergent Bories.
Vous voulez participer ? Renseignez le formulaire ci-contre.
Vous pouvez aussi vous inscrire à la fin de la messe le samedi à la Sainte Famille ou le dimanche à la Collégiale, à partir du 30 août.
Les Amis des Carillons vous invitent à savourer le concert de carillon, mercredi 16 juillet à 18h au carillon de la collégiale Notre-Dame de Villefranche de Rouergue.
L'association accueille Kasia Takao-Piastowska, carillonneuse à Emerich et à Rhein (Allemagne). Elle est une musicienne d’origine polonaise, formée à l’académie de musique de Gdansk. Elle a appris le carillon en Hollande et en Belgique et elle est diplômée de la prestigieuse école royale « Jeff Denyn » de Malines (Belgique). De plus, elle a été récompensée de plusieurs prix de concours internationaux de carillon. Son programme propose des chansons françaises très connues et des airs classiques romantiques.
les lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00.
Le jeudi de 10h00 à 12h30 et de 15h00 à 18h00.
Tarif : 3€ adultes et 1€ enfants
Tous les jeudis, animation autour du carillon de 9h15 à 10h15 et de 18h00 à 19h00.
Villefranche, vendredi 4 juillet 2025
Bonjour à toutes et à tous,
Visitez votre site internet paroissial www.villefranchecatholique.fr/. Mise à jour quotidienne.
La communauté des chrétiens du villefranchois se souvient avec émotion du frère Paul, rappelé à Dieu mardi 24 juin dernier. Une courte vidéo lui rendant hommage vous est proposée ci-dessus.
Dimanche 29 juin, la cathédrale Notre-Dame de Rodez a vibré d’une ferveur toute particulière à l’occasion de l’ordination sacerdotale de Jérôme Jayanatham. Belles images et article consultables ci-dessus.
Vendredi 25 juillet, c’est la fête de St-Jacques de Compostelle, c’est aussi la 15ème Rando Pèlerinage. Au menu : 14 km sur le chemin jacquaire Conques Toulouse, dont le puy de Wolf, Cransac les Thermes et la montagne qui brûle, Firmi et Aubin. Plus d’infos ci-dessus.
Fête de la paroisse et 75 ans de la canonisation de Saint Emilie de Rodat. Dimanche 21 septembre, les paroissiens, les amis, les fidèles célèbreront la fête de leur paroisse et les 75 ans de la canonisation de Sainte Emilie de Rodat. Vous voulez participer ? Un formulaire d’inscription vous est proposé en page actus de notre site. Vous pouvez aussi vous inscrire à la fin de la messe le samedi à la Sainte Famille ou le dimanche à la Collégiale, à partir du 30 août.
75 ans de la canonisation de Saint Emilie de Rodat : Une superbe exposition vous est présentée depuis le 12 juin jusqu'au 25 septembre 2025, tous les jours de 10h00 à 16h00. C'est gratuit et c'est rue du Sergent Bories. Plus d’infos ci-dessus.
Dans la presse chrétienne hebdo : Célébrer nos prêtres jubilaires * Méditation biblique : l’identité de Jésus en questions * Quand saint Pierre est-il devenu le premier Pape ? * Enracinés dans la foi * Audience générale: «Jésus notre espérance, peut nous guérir» * Le « symbole » de Nicée.
Sur l’agenda :
Jusqu'au 25 septembre. tous les jeudis de 10h00 à 16h00, exposition dans la chapelle de la Ste Famille. Thème Ste Emilie de Rodat.
Du lundi 14 juillet au vendredi 18 juillet 2025 * Pélé VTT Aveyron 2025. Plus d’infos en page actus.
En l’église St-Joseph, le village aveyronnais vous accueille tous les jeudis et samedis. Plus d’infos en page actus.
Que Dieu nous garde.
L’équipe éditoriale de la paroisse Ste-Emilie
Jusqu'au 25 septembre 2025. tous les jeudis de 10h00 à 16h00, exposition dans la chapelle de la Ste Famille. Thème Ste Emilie de Rodat.
Du 27 juin au 7 juillet 2025. 14e édition de la Nuit des églises. Consulter l'affiche ci-dessus.
Du lundi 14 juillet 2025 au vendredi 18 juillet 2025 à 8h30 * Pélé VTT Aveyron 2025 - Notre Dame de Ceignac * Cornuéjouls devant l'église 12150 Séverac d'Aveyron. Consulter l'affiche ci-dessus.
Du 12 au 16 août 2025, Ecole de prière pour enfants de 6 à 13 ans, chez les Dominicaines de Monteils. Consulter l'affiche ci-dessus.
22,23 et 24 août, FESTIRURAL au LIORAN, au pied de la station de ski et du plomb du Cantal, dans le CANTAL. Consulter l'affiche ci-dessus.
Du vendredi 22 août 2025 au lundi 25 août 2025 * Pèlerinage diocésain à Lourdes. Consulter l'affiche ci-dessus.
Dimanche 21 septembre 2025. Fête de la paroisse Ste Emilie du Villefranchois et 75 ans de la canonisation de Ste Emilie de Rodat. Consulter l'affiche ci-dessus.