Les actus de Ste Emilie du Villefranchois
La 9ᵉ Journée mondiale des Pauvres se déroulera en deux temps :
Samedi 15 novembre à 20 h, une célébration aura lieu à la chapelle Sainte-Barbe. Ce moment de prière et de partage sera l’occasion d’explorer le message du pape Léon XIV, placé sous le thème : « C’est toi notre espérance ». La rencontre se conclura vers 21 h.
Dimanche 16 novembre, la messe à la Collégiale reprendra cette thématique et sera marquée par la collecte du Secours Catholique – Caritas France.
À l’issue de la messe, un repas convivial sera servi à la maison paroissiale du Tricot, à partir de 12h30, autour d’un menu aux saveurs méditerranéennes.
Après le café, vers 14 h, place à la musique avec deux artistes en « voix-guitare » : Gabriel, qui interprétera quelques-unes de ses compositions, puis Denis, chanteur professionnel.
La journée s’achèvera dans la bonne humeur, aux alentours de 16h30.
Collégiale infos N° 79 de novembre 2025 est publié.
Vous pouvez le consulter en cliquant ici.
Samedi 15 novembre à 15h00, retransmission en direct de la Messe à Notre-Dame de Paris. La messe sera retransmise en direct sur la chaîne YouTube officielle de la cathédrale Notre-Dame de Paris : https://www.youtube.com/live/66iGK-RdWJg.
Elle sera également accessible depuis la chaîne : https://www.youtube.com/@cnotredamedeparis
Une célébration exceptionnelle : Cette messe, présidée par notre archevêque et les évêques de nos diocèses, réuniront : La chorale de la Bourrée de Paris, des morceaux de cabrettes et de vielles, interprétés par les médaillés d'Or de Cabrettes et Cabrettaïres et l'orgue de cœur et le grand orgue de Notre-Dame.
Sanvensa, Toulonjac, Bor-et-Bar, Villefranche de Rouergue.
Ginette BOURDONCLE-DELBES, sa maman ; Anne-Marie et Serge ROUMAGNAC, Francis (+) et Jeanne BOURDONCLE-DELBES, Jean-Pierre et Nadine BOURDONCLE-DELBES, son frère, sa sœur, son beau-frère et sa belle-sœur ; Michel et Aline, Florence et Geoffrey, Mélanie et Freddy, Aurore (+), Coralie et Benjamin, Lionel, Emilie et Maxime, Guillaume, ses neveux et nièces, parents et alliés ont la tristesse de vous faire part du décès de
Madame Maryse BOURDONCLE-DELBES survenu à l'âge de 58 ans.
Les obsèques religieuses seront célébrées samedi 15 novembre 2025 à 15h00 en l’église Ste-Anne de Sanvensa, suivies de l’inhumation au cimetière de Sanvensa.
Un dernier hommage peut lui être rendu à la chambre funéraire Rigal, 5 rue de l'Orient à La Fouillade. Tél 05 65 65 78 10 https://www.pompes-funebres-rigal.fr/avis-de-deces/
Vailhourles, St-Grat
Norbert BEZ, son époux ; Maryse et Thierry ROQUABERT, Thierry et Sandrine BEZ, ses enfants ; Julien, Cynthia, Alexia, Élise, Émeline, ses petits-enfants ont la tristesse de vous faire part du décès de
Madame Josette BEZ née MASBOU survenu à l'âge de 87 ans.
Les obsèques religieuses seront célébrées samedi 15 novembre 2025 à 14h30 en l’église St-Géraud de Vailhourles, suivies de l’inhumation au cimetière de St Grat.
Un dernier hommage peut lui être rendu à la Maison funéraire Freycinet, 206, rue des Marbriers, Villefranche de Rouergue. Tél 05 36 37 26 09. Dépôt de condoléances sur freycinetfunéraires.com
Martiel
Martine PRADINES, son épouse ; Christelle et Sébastien, Aurélie et Damien, ses filles et leurs conjoints ; Ruben et Sofia, ses petits-enfants ; Monique GASC, sa sœur et ses enfants, ainsi que toute la famille ont la tristesse de vous faire part du décès de
Monsieur Roland PRADINES survenu dans sa 73ème année.
Les obsèques religieuses seront célébrées samedi 15 novembre 2025 à 10h30 en l’église St-Barthélémy de Martiel, suivies de l’inhumation au cimetière de Martiel.
Un dernier hommage peut lui être rendu à la Maison funéraire Vialelles, 53, Rue des Marbriers, Villefranche de Rouergue. Tél 05 65 45 75 53. Dépôt de condoléances sur vialellesfuneraires.fr
Poursuivant le cycle de catéchèse jubilaire entièrement consacré à Jésus-Christ notre espérance, ce mercredi lors de l’audience générale place Saint-Pierre, le Souverain pontife a médité sur la fraternité devant 40 000 fidèles. Léon XIV a rappelé que l'annonce de la Bonne Nouvelle est destinée au salut de tous et jamais sous une forme exclusive ou privée.
Croire en la mort et la résurrection du Christ aide à aimer et à nourrir la fraternité, «l'un des grands défis de l'humanité contemporaine». Partant de ce postulat, le Pape augustin a rappelé combien sans relations, nous ne pouvons pas survivre, grandir, apprendre. «Si nous sommes repliés sur nous-mêmes, nous risquons de tomber malades de solitude, et même d'un narcissisme qui ne se soucie des autres que par intérêt», a-t-il expliqué, regrettant que l'autre soit alors réduit «à quelqu'un dont on peut tirer profit», sans que nous ne soyons jamais vraiment disposés à donner, «à nous donner nous-mêmes».
Constatant qu’aujourd’hui la fraternité n'est pas «immédiate», en témoignent les nombreux conflits, les tensions sociales et les sentiments de haine, le Pape reste cependant convaincu qu’elle n'est pas «un beau rêve impossible»: «ce n'est pas le désir de quelques illusionnés». Il exhorte, pour surmonter les ombres qui la menacent, «d’aller aux sources», et surtout «de puiser lumière et force auprès de Celui qui seul nous libère du poison de l'inimitié».
Et l’évêque de Rome de rappeler que le mot “frère” vient d'une racine très ancienne qui signifie prendre soin, avoir à cœur, soutenir et nourrir. «Nous pensons souvent que le rôle de frère ou de sœur renvoie à la parenté, au fait d'être apparentés, de faire partie de la même famille.
En vérité, nous savons bien à quel point les désaccords, les fractures, parfois même la haine, peuvent dévaster les relations entre parents, et pas seulement entre étrangers», a poursuivi Léon XIV, repensant à la salutation de saint François d’Assise: omnes fratres – tous frères, reprise par le Pape François 800 ans après dans l'encyclique Fratelli tutti.
«Ce “tous”, qui signifiait pour saint François le signe accueillant d'une fraternité universelle, exprime un trait essentiel du christianisme, qui depuis le début a été l'annonce de la Bonne Nouvelle destinée au salut de tous, jamais sous une forme exclusive ou privée», a précisé le Souverain pontife, rappelant les paroles du Christ dans l’Évangile de Jean 15,12: «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés».
En effet, le Successeur de Pierre assure que la fraternité donnée par le Christ mort et ressuscité nous libère «des logiques négatives de l'égoïsme, des divisions, des abus de pouvoir», et nous ramène à notre vocation originelle, «au nom d'un amour et d'une espérance qui se renouvellent chaque jour».
Du 4 au 9 novembre 2025, les évêques de France se sont réunis à Lourdes pour leur Assemblée plénière d’automne. Au cours de cette rencontre, plusieurs décisions ont été adoptées concernant :
la lutte et la prévention des violences sexuelles et de toutes formes d’abus,
l’éducation et l’Enseignement catholique,
l’engagement en faveur de la Terre Sainte,
ainsi que d’autres sujets soumis au vote.
Dès mardi 4 novembre, ils ont commencé leurs travaux en accueillant Bartholomeos Ier, patriarche œcuménique de Constantinople, signe d’une réelle fraternité entre les Églises d’Orient et d’Occident et d’un profond désir d’unité encore à construire. Dans la même journée, avec les représentants orthodoxes, protestants, bouddhistes, juifs et musulmans, ils ont signé une déclaration importante en préparation de la COP 30 au Brésil. « Prendre soin du monde et de l’autre, c’est aussi cultiver en soi la paix, la lucidité et la compassion. Sauvegarder la création ou la nature, c’est sauvegarder notre humanité même. »
Le lendemain, les évêques ont choisi d’engager leur Assemblée dans un travail triennal sur les défis de l’éducation, comme une réponse bienvenue à l’appel du pape Léon XIV dans sa lettre apostolique Dessiner de nouvelles cartes d’espérance, un texte qui actualise la mission de l’éducation catholique à l’ère du numérique, soixante ans après Gravissimum Educationis.
Le sujet de l’Enseignement catholique a été abordé au cours de cette séquence, en présence de Guillaume Prévost, le nouveau Secrétaire général de l’Enseignement catholique, pour parvenir à mieux conjuguer « l’enracinement chrétien et l’ouverture à tous », comme le souligne le message d’encouragement et de proximité que les évêques ont adressé aux acteurs de l’Enseignement catholique en France, aussi bien les familles, les équipes éducatives, que les jeunes eux-mêmes. A l’écoute des personnes qui ont été victimes de violences sexuelles ou physiques dans les établissements de l’Enseignement catholique, la Conférence des évêques de France et le Secrétariat général de l’Enseignement catholique ont fait un point d’étape dans la prévention et la lutte contre les violences sexuelles et physiques dans les établissements.
Résolus à poursuivre l’engagement de l’Église de France dans la prévention et la lutte contre les violences sexuelles, et plus largement toutes sortes d’abus, les évêques ont voté des décisions pour faire évoluer les dispositifs d’accueil, d’écoute et d’accompagnement les personnes victimes de violence sexuelle commise par un clerc ou un laïc en mission ecclésiale, dans le cadre diocésain, quand elles étaient mineures. Ces dispositifs avaient en effet été mis en œuvre comme une réponse de crise à une situation de crise, dans la suite du rapport de la Ciase : il s’agit désormais de trouver les modalités pour les inscrire dans le temps. Un groupe de travail, piloté par la Conférence des évêques de France, fera des propositions dans ce sens lors de la prochaine Assemblée plénière de mars 2026.
Le « dispositif adultes », pour l’accueil, l’écoute et l’accompagnement des personnes victimes quand elles étaient majeures, voté en avril dernier, s’organise lui aussi, pour leur offrir un chemin de restauration, même en l’absence de réponse juridique. Dans les diocèses, des professionnels (magistrats, avocats, psychologues, juristes, canonistes) se mobilisent et des formations sont organisées. Ce dispositif, coordonné par une équipe nationale, sera opérationnel dans le courant du premier semestre 2026.
Les évêques ont consacré du temps pour des travaux et des échanges sur le thème Justice et Miséricorde, qui se poursuivront dans les mois à venir. Ils ont évoqué les façons de mettre en œuvre davantage de synodalité, qui avant tout réforme structurelle, exige d’abord une conversion des cœurs.
A partir des expériences vécues dans les diocèses et les provinces, ils ont approfondi les enjeux théologiques et pastoraux des ministères institués, nouveau chantier pour l’Église qui est en France. Ils ont commencé à envisager l’organisation des JMJ de Séoul en 2027, réfléchi sur la situation sociale et politique de la France et pris du temps pour écouter des évêques représentant des conférences épiscopales européennes.
Enfin, à la suite du pèlerinage de la présidence de la Conférence des évêques de France en août dernier en Terre Sainte, les évêques ont écouté, pour mieux comprendre les enjeux auxquels font face les communautés chrétiennes en Israël et en Palestine, le Consul général de France à Jérusalem, Monsieur Nicolas Kassianides, ainsi que Monseigneur Hugues de Woillemont, vicaire général de l’Ordinariat des catholiques des Églises orientales résidant en France et directeur général de l’Œuvre d’Orient. Ce dernier a proposé aux évêques de France de créer une plateforme de solidarité avec les communautés chrétiennes de Terre Sainte. Une séquence introduite par un message vidéo édifiant du Patriarche latin de Jérusalem, le Cardinal Pierbattista Pizzaballa.
Ces interventions, prolongées dans la soirée par une veillée de prière pour la paix, ont décidé les évêques à engager une réflexion avec des associations afin de soutenir concrètement les chrétiens de Terre Sainte. Des propositions seront faites dans les mois à venir. Enfin, dimanche, c’est par une méditation spirituelle pour la paix à deux voix, avec Monseigneur William Shomali, évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem, et Monseigneur Ihor Rantsya, évêque nommé de l’Éparchie de Saint-Vladimir-le-Grand de Paris des Ukrainiens byzantins, que s’est conclue l’Assemblée plénière, avant la messe dans la basilique de Lourdes.
Parmi les décisions soumises à l’Assemblée plénière, ont aussi été votés :
la poursuite de la réception des dossiers par l’Inirr dans les mêmes conditions de financement et de fonctionnement qu’actuellement jusqu’à fin août 2026, en attendant de fixer les modalités d’évolution des dispositifs actuels.
le changement du nom de Conseil pour la prévention et la lutte contre la pédophilie (CPLP) en Conseil national pour la protection des mineurs (CNPM) ;
l’ouverture de la cause, en vue d’une éventuelle béatification, de Marguerite Naseau ;
le lancement des démarches auprès de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements par l’évêque de Belley-Ars, en vue de conférer le titre de Basilique mineure à l’église du Sacré-Cœur de Bourg-en-Bresse ;
l’approbation de la traduction des oraisons et le choix des lectures pour la Messe pour la sauvegarde de la Création ;
Dans le passage de l’Évangile de Jean (2, 13-22) qui a été lu ce dimanche 9 novembre 2025, le Christ compare son corps au Temple de Jérusalem, reliant la création de l’homme à la présence divine, symbole d’une nouvelle alliance.
Le Christ est au Temple, ce Christ dont il est dit au chapitre précédent de l’Évangile de Jean qu’Il « s’est fait chair et qu’il a habité parmi nous » (1, 14). On peut traduire cette expression plus exactement par : « Il a planté sa tente parmi nous. » La formule fait allusion au Livre de l’Exode, qui évoque la tente où Dieu demeurait invisiblement parmi son peuple.
Commençons par le commencement : le début du Livre de la Genèse. Tout débute en effet dans la Bible par un corps qui est un temple. En Genèse 2, le Seigneur « façonne » d’abord l’Adam (2, 7), puis, après un certain temps, il lui amène une femme. Or, cette femme, Dieu l’a « bâtie » – c’est le verbe employé – avec une côte qu’Il a prélevée de l’Adam (qui n’est pas encore appelé « homme »), « le Seigneur Dieu bâtit en femme la côte qu’il avait prise à l’Adam et il l’amena à l’Adam » (Gn 2, 22). Et c’est dans la rencontre des deux que les termes « femme », puis « homme » seront désormais employés.
Par ailleurs, le mot que nous traduisons par côte se retrouve abondamment quand sont évoqués les sanctuaires bâtis pour le Seigneur : le sanctuaire itinérant au désert (Exode 25) et le temple bâti par Salomon à Jérusalem (1 Rois 6-7). On parle des « côtes » ou des « côtés » (c’est le même mot en hébreu) de ces lieux saints.
Bref, la femme construite par Dieu est le premier « bâtiment » mentionné dans la Bible et elle entre en affinité avec les constructions sacrées dans lesquelles Dieu est présent. La tradition de la « femme bâtie », que Dieu maintient debout, continue dans la Bible. Parmi les exemples célèbres figure la bien-aimée du Cantique des cantiques, comparée à la tour de David, à la ville de Jérusalem (4, 4 ; 6, 4).
Quand Jésus parle du « temple de son corps », en ce commencement d’Évangile, il s’inscrit dans la tradition du corps-bâtiment qu’une femme a inaugurée. Jésus assume d’être le « bâtiment » par excellence, le temple, cette demeure où Dieu séjourne parmi son peuple. Devant le temple de Jérusalem, Jésus dresse cet autre temple qu’est son corps.
À nouveau, l’Ancien Testament nous guide ; un temple en amène un autre. Allons voir le premier temple à Jérusalem que Salomon a construit pour le Seigneur (1 Rois 5-7). Il demande au roi de Tyr, son collègue royal du Liban tout proche, de lui envoyer des fûts de cèdres, par voie maritime, afin de construire un splendide sanctuaire.
Or, dans le Temple, il y aura peu de bois de cèdre. En revanche, non loin du Temple, s’élèvera un gigantesque bâtiment, uniquement fait de cèdres, qui a pour nom « la maison de la forêt du Liban » (1 Rois 7, 2-5).
On ne dit nulle part ce qu’est cet édifice ni pourquoi il fut construit ; mais il a les dimensions qu’aura l’immense temple que le prophète Ézéchiel verra et visitera, lors d’une expérience visionnaire (Éz 40-44). Le Temple de Jérusalem, bâti par Salomon, fait donc face à un autre temple, la Maison de la forêt du Liban, qui annonce un autre temple encore. Le vrai temple est en face du temple. Face au Temple de Jérusalem, Jésus manifeste un temple à venir que nous pouvons habiter : le temple de son corps.
Le Pèlerin publié pendant la 1ère Guerre mondiale
Une note doctrinale, Mater populi fidelis – « La Mère du peuple fidèle » (MPF) –, du dicastère pour la Doctrine de la foi, revient sur un grand débat : la question de la Vierge Marie comme « co-rédemptrice », c’est-à-dire la manière dont elle a été associée à l’unique Rédemption du Christ.
En réalité, la réflexion n’est pas nouvelle. Le terme de « co-rédemption » de Marie apparaît au Moyen Âge, dans le prolongement de saint Bernard, et fait – déjà – l’objet de discussions âpres entre franciscains, très favorables, et dominicains, plus réservés. Il en va de même d’ailleurs pour le dogme de l’Immaculée Conception de Marie, défini des siècles plus tard, en 1854, après un développement laborieux… Le débat sur la co-rédemption, lui, rebondit à la veille de Vatican II, entre ceux qui sont accusés de « mariolâtrie » et de vouloir diviniser la Sainte Vierge, et ceux qui se voient reprocher de « protestantiser » l’Église en mettant Marie sous le boisseau. Le concile choisit de ne pas choisir, en n’évoquant pas la notion.
Dernier développement en date, cette note, qui n’est ni un décret, ni un motu proprio, et encore moins une encyclique, affirme que « l’utilisation du titre de co-rédemptrice pour définir la coopération de Marie est toujours inopportune ». C’est donc tirer le texte de manière abusive et déséquilibrée que de considérer, comme l’ont fait certains médias, qu’il met fin au débat. Si, « compte tenu de la nécessité d’expliquer le rôle subordonné de Marie au Christ dans l’œuvre de la Rédemption » (note MPF n° 22), le temps n’est peut-être pas venu, ou l’étude du sujet pas assez approfondie – ce que veut dire précisément le terme « inopportun » –, la question de Marie co-rédemptrice n’est en tout cas pas tranchée définitivement. De la même façon que le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI et Préfet de la même congrégation, avait considéré, en 1996 et en 2002, que la doctrine n’était « pas mûre », car elle risquait de provoquer « des malentendus ». Notre obéissance à l’Église doit être absolue pour tous les articles de foi. Et toute « question disputée » doit permettre de prendre en compte les contributions diverses, pour une doctrine plus pure.
Ce qui est certain, c’est que Marie n’en garde pas moins une place « unique » – le mot est répété à neuf reprises dans la note – dans le Sacrifice de son Fils. En tant que Mère de Dieu, elle est la « première et la plus grande collaboratrice dans l’œuvre de la Rédemption » (n° 42). Déjà au Ve siècle, saint Augustin utilisait le terme de « coopératrice de la Rédemption ». Et à ce titre, la prière de Marie pour nous a « une efficacité » (n° 38) incomparables.
Question de vocabulaire donc ? Laissons les théologiens contribuer encore à la réflexion. Il reste que la dévotion mariale n’est pas facultative dans la foi catholique, car Marie est un modèle, l’« expression la plus parfaite de [l’] action [du Christ] qui transforme notre humanité » (n° 1). Ainsi, à sa suite, « nous pouvons tous être, d’une certaine manière, des coopérateurs de Dieu » (n° 28). Selon le jésuite Jean Galot, Marie demeure « l’idéal de l’union la plus intime au Sauveur souffrant (…) car elle brûlait du désir d’amener des âmes à son Fils ». Saint Paul lui-même, dans sa Lettre aux Colossiens, résume d’un trait : « Je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l’Église. »
Cette semaine, attardons-nous sur la dédicace de la basilique romaine Saint-Jean-de-Latran, fêtée tous les 9 novembre.
L’Église catholique fête la dédicace de la basilique romaine du Latran le 9 novembre, jour anniversaire de sa consécration en 324. Elle est la première basilique chrétienne d’Occident fondée après la liberté de culte accordée aux chrétiens par l’empereur Constantin et, comme l’indique son fronton, la « Mère et tête de toutes les églises de la ville et du monde ».
Monumentale (110 m de long), elle abrite les reliques des martyrs Pierre et Paul, tués lors des persécutions néroniennes de 64 à 67, une table qui aurait fait partie de la Cène et l’autel en bois où saint Pierre aurait célébré.
Aisément reconnaissable, couronnée par 15 statues de 7 m de haut représentant le Christ bénissant, entouré des Jean — le Baptiste et l’Évangéliste — et de docteurs de l’Église grecque et latine, la basilique Saint-Jean-de-Latran est la cathédrale de l’évêque du diocèse de Rome : le pape. Elle fut même le siège de la papauté jusqu’au XIVe siècle avant qu’il soit déplacé au Vatican.
Plus de 250 conciles s’y réunirent, dont cinq œcuméniques. Un lien particulier l’unit à la France : le chef de l’État français porte le titre de « premier et unique chanoine honoraire de l’archibasilique du Latran », en vertu d’une prérogative royale ; et une messe y est célébrée pour la France le 13 décembre, jour anniversaire de la naissance d’Henri IV.
La dédicace renvoie à une réalité spirituelle, comme le souligne sa deuxième préface : « Dans ta bonté pour ton peuple, tu veux habiter une maison de prière, afin que ta grâce toujours offerte fasse de nous le temple de l’Esprit saint, resplendissant d’une vie qui te plaise. »
Ainsi, nous célébrons, d’une part, la vocation de l’Église terrestre de préfigurer la Jérusalem céleste, c’est-à-dire le royaume de Dieu, d’autre part, l’appel de chaque chrétien à devenir un sanctuaire, temple du Seigneur. Cette année, la fête revêtira une dimension particulière dans la basilique, car sa porte latérale droite n’est descellée qu’à l’occasion d’une année jubilaire.
Le pape François l’a fait ouvrir le 29 décembre 2024 et Léon XIV la fera refermer le 28 décembre 2025. Franchir une porte sainte symbolise la décision d’aller à Jésus, le passage du péché vers la grâce.
Villefranche, vendredi 14 novembre 2025
Bonjour à toutes et à tous,
9ᵉ Journée mondiale des Pauvres : Samedi 15 novembre à 20h00, une célébration aura lieu en la chapelle Sainte-Barbe. Et dimanche 16 novembre, dans la salle paroissiale du Tricot, la paroisse Ste Emilie offre un repas méditerranéen. Le programme : messe à 10h30 en la collégiale Notre-Dame, suivi de apéro et repas, puis d’un concert guitare avec Gabriel et Denis au chant. Libre participation. Détails ci-dessus.
Pèlerinage de la Ligue Auvergnate. Retransmission de la messe en la cathédrale Notre-Dame de Paris, samedi 15 novembre à 15h00. La messe sera retransmise en direct sur la chaîne YouTube officielle de la cathédrale Notre-Dame de Paris : https://www.youtube.com/live/66iGK-RdWJg. Plus d’infos ci-dessus.
Assemblée plénière d’automne 2025 des évêques de France : Du 4 au 9 novembre 2025, les évêques de France se sont réunis à Lourdes pour leur Assemblée plénière d’automne. Au cours de cette rencontre, plusieurs décisions ont été adoptées l’éducation et l’Enseignement catholique, l’engagement en faveur de la Terre Sainte, ainsi que d’autres sujets soumis concernant : la lutte et la prévention des violences sexuelles et de toutes formes d’abus, au vote. Compte rendu ci-dessus..
En page Laudato Si', Jacques Scotti vous propose deux excellentes recettes : frites de céleri rave et une préparation de graines de courge en apéritif. Bon appétit !
Dans la presse chrétienne, à lire en page actus : Audience générale: la fraternité universelle, trait essentiel du christianisme ** Méditation biblique : « Vous êtes un sanctuaire de Dieu » ** Marie co-rédemptrice ? ** Qu’est-ce que la dédicace de la basilique du Latran ?
Sur l’agenda, en page actus :
Samedi 22 et dimanche 23 novembre : Prière pour les vocations - Récollection à l’abbaye de Bonneval. Plus d’infos sdvocations@rodez-catholique.fr
Samedi 22 novembre : journée diocésaine de la jeunesse à Bozouls. Clique ici pour en savoir plus : https://rodez.catholique.fr/jdj
Samedi 22 novembre, conférence à Albi, par Guy Aurenche. Thème : ACAT, Ombres et aurores sur notre monde, les droits humains plus que jamais d’actualité ! Plus d’infos sur l’affiche ci-dessus.
Samedi 29 novembre 2025 à 9h30 : Halte spirituelle au sanctuaire de Ceignac * Abri des pèlerins à Ceignac. Infos et inscriptions : sanctuaire.ceignac@rodez-catholique.fr 05 65 71 40 49
Que Dieu nous protège,
L’équipe éditoriale de la paroisse Ste-Emilie
Elle aura lieu vendredi 14 novembre de 14h00 à 17h00 en visioconférence depuis la Maison diocésaine Saint-Pierre.
Deux journées en partenariat avec l'Institut d'études religieuses et pastorales de Toulouse pour :
Aborder les principes fondamentaux de l'animation de groupe, en mettant l'accent sur la dynamique collective, les règles de vie et la gestion de l'autorité.
Explorer le rôle de l'animateur comme garant du cadre et facilitateur de la parole.
Intervenantes : Isabelle Bienvenu et Fernanda Marti.
Public : toute personne investie dans un service auprès des adolescents du diocèse (prêtres, diacres, laïcs). Participation aux frais : 118,80 €
La prochaine journée aura lieu le 20 mars 2026 de 9h30 à 17h00, à l'Institut catholique de Toulouse. > Contact et inscriptions: sdpastoado@rodez-catholique.fr
Samedi 15 novembre à 20h00 * 9ème journée mondiale des pauvres avec célébration chapelle Sainte Barbe et dimanche 16 novembre, la messe en la Collégiale Notre-Dame, avec Secours Catholique Caritas France.
Dimanche 16 novembre 2025 * Salle paroissiale du Tricot * Repas « méditerranéen », offert par la paroisse et chansons françaises. Voir affiche ci-dessus.
Du samedi 15 novembre 2025 au dimanche 16 novembre 2025, Pèlerinage à Notre-Dame de Paris avec la Ligue Auvergnate Clic pour programme * C'est complet !
Samedi 22 novembre : journée diocésaine de la jeunesse à Bozouls. Cliquez ici pour en savoir plus
Samedi 29 novembre 2025 à 9h30 : Halte spirituelle au sanctuaire de Ceignac * Abri des pèlerins à Ceignac. Infos et inscriptions : sanctuaire.ceignac@rodez-catholique.fr 05 65 71 40 49
Samedi 13 décembre 2025 à 10h00 Journée de formation Théophile 3/5 * Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez
Samedi 17 janvier 2026 à 9h30 : Halte spirituelle au sanctuaire de Ceignac * Abri des pèlerins à Ceignac. Infos et inscriptions : sanctuaire.ceignac@rodez-catholique.fr 05 65 71 40 49
Samedi 7 février 2026 à 10h00 : Journée de formation Théophile 4/5 * Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez
Samedi 14 mars 2026 à 10h00 : Journée de formation Théophile 5/5 * Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez