Les actus de Ste Emilie du Villefranchois
« De nombreux laïcs se sont formés pour accueillir et accompagner les familles et aussi pour guider les funérailles. »
Le dossier de notre prochain bulletin Église en Rouergue portera sur cette pastorale d'accompagnement des familles dans le deuil.
Depuis la publication, en 2012, des Orientations pour la pastorale des funérailles dans le diocèse de Rodez et de Vabres, notre diocèse a su mettre en place un service apprécié de préparation et d'accompagnement de la célébration des obsèques. A l'image de ce qu'ont précédemment mis en place d'autres diocèses, de nombreux laïcs se sont formés pour accueillir et accompagner les familles et aussi pour guider les funérailles. Que chacun des acteurs soit remercié pour sa contribution à cette pastorale du deuil. Nous avons fait l'expérience, en effet, que tout ce qui a été mis en place nous conduit bien au-delà de préparation et de la célébration des obsèques.
À la rentrée 2023, a été mise en place et envoyée en mission une « Commission deuil », au sein du service diocésain de la Pastorale liturgique et sacramentelle. Chargée de préparer un nouveau décret de l'évêque, la commission a travaillé très régulièrement et méthodiquement pendant deux années. Elle a su observer, consulter, réfléchir, en se laissant traverser et travailler par les questions complexes qui se posent aujourd'hui. Merci à chacun de ses membres pour l'immense travail fourni.
Rappel de la préférence de l'église comme lieu de célébration; place du ministère ordonné; présence au crématorium ; distinction entre « temps de prière » et « célébration liturgique », etc. La réflexion a été claire et prudente, soucieuse du bien des fidèles et du geste pastoral que l'Église diocésaine peut faire aujourd'hui, avec les moyens dont elle dispose. Le travail accompli a été présenté et soumis au conseil presbytéral réuni en session les 15 et 16 mai 2025. Le conseil presbytéral a ainsi pu proposer des amendements et voter des orientations plus précises sur des points déterminants.
J'adopte bien volontiers l'entièreté de ce travail synodal, avec les points plus particuliers votés le 16 mai dernier. Je décrète que ce document, avec ses quatre parties et ses annexes, constitue nos orientations diocésaines, pour une durée de cinq ans renouvelable. Ces orientations sont publiques. Elles seront portées à la connaissance des différentes entreprises de pompes funèbres ainsi que des médias locaux. J'invite tous les catholiques du diocèse à en prendre connaissance, en particulier les ministres ordonnés, les laïcs missionnés en paroisse ou en établissement de santé et, bien entendu, les membres des EAP et tous les acteurs de la pastorale du deuil.
Le pape Léon XIV a signé sa première exhortation apostolique, intitulée Dilexi te (« Je t’ai aimé »), le samedi 4 octobre 2025, jour de la fête de saint François d’Assise. Ce document, premier texte magistériel de son pontificat, porte sur l’amour envers les pauvres et s’inscrit dans la continuité de la réflexion de son prédécesseur, le pape François.
Le 4 octobre 2025, jour où l’Église célèbre la mémoire de saint François d’Assise, le pape Léon XIV a signé sa première exhortation apostolique, intitulée Dilexi te (Je t’ai aimé). Le titre de ce document rappelle Dilexit nos, la quatrième et dernière encyclique du pape François, publiée le 24 octobre 2024 et consacrée à « l’amour humain et divin du Cœur de Jésus-Christ ».
La signature de Dilexi te s’est déroulée dans la Bibliothèque privée du Palais apostolique, en présence de Mgr Edgar Peña Parra, substitut pour les Affaires générales de la Secrétairerie d’État.
Portant sur le thème de l’amour des pauvres, ce premier texte du pontificat de Léon XIV s’inscrit dans la continuité évangélique chère à saint François d’Assise : celle d’une Église simple, fraternelle et proche des derniers.
Dans l'ouest Aveyron, vous êtes invités à une soirée pour découvrir la première exhortation apostolique du pape Léon XIV « Dilexi te » le lundi 3 novembre 2025 de 19h00 à 20h30, depuis la maison Saint-Pierre à Rodez et en visio dans différentes paroisses. Rens : Sce diocésain de la formation permanente sdfp@rodez-catholique.fr 05 65 68 82 81
Cliquez ici pour lire ou télécharger l'encyclique du pape Léon XIV
Sanvensa
C'est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de Madame Marie-Thérèse VALIÈRE née REY, survenu le lundi 27 octobre 2025, à l'âge de 91 ans.
Les obsèques religieuses seront célébrées vendredi 31 octobre 2025 à 15h00 en l’église de Sanvensa, suivies de l’inhumation au cimetière de Sanvensa.
Un dernier hommage peut lui être rendu à la chambre funéraire Rigal, 5 rue de l'Orient à La Fouillade. Tél 05 65 65 78 10 https://www.pompes-funebres-rigal.fr/avis-de-deces/
Veuzac
C'est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de Madame Denise RANCILHAC née CHASTANG, décédée le 29 octobre 2025, à l'âge de 92 ans.
Les obsèques religieuses seront célébrées mardi 4 novembre 2025 à 14h30 en l’église Saint-Jean-Baptiste de Veuzac, suivies de l’inhumation au cimetière de Veuzac.
Un dernier hommage peut lui être rendu à la Maison funéraire Freycinet, 206, rue des Marbriers, Villefranche de Rouergue. Tél 05 36 37 26 09. Dépôt de condoléances sur freycinetfunéraires.com
Elle aura lieu vendredi 14 novembre de 14h00 à 17h00 en visioconférence depuis la Maison diocésaine Saint-Pierre.
Deux journées en partenariat avec l'Institut d'études religieuses et pastorales de Toulouse pour :
Aborder les principes fondamentaux de l'animation de groupe, en mettant l'accent sur la dynamique collective, les règles de vie et la gestion de l'autorité.
Explorer le rôle de l'animateur comme garant du cadre et facilitateur de la parole.
Intervenantes : Isabelle Bienvenu et Fernanda Marti.
Public : toute personne investie dans un service auprès des adolescents du diocèse (prêtres, diacres, laïcs). Participation aux frais : 118,80 €
La prochaine journée aura lieu le 20 mars 2026 de 9h30 à 17h00, à l'Institut catholique de Toulouse. > Contact et inscriptions: sdpastoado@rodez-catholique.fr
Nos priorités nationales ne doivent pas nous faire oublier la solidarité internationale. Cette idée que les nations les plus riches ont des devoirs envers les plus pauvres, née après la Seconde Guerre mondiale, ne doit pas mourir sur l’autel de nos égoïsmes nationaux.
Ce monde est décidément mal fait. À l’heure où Donald Trump s’offre une salle de bal à 300 millions de dollars, à la place de l’aile est de la Maison-Blanche, qu'il a fait détruire, mobilisant l’attention des médias du monde entier, le Nigeria meurt de faim, dans une indifférence presque générale.
Cette crise nutritionnelle touche un pays grand comme une fois et demie la France, qui compte 235 millions d’habitants, dont 129 millions de pauvres, selon la Banque mondiale.
À ces chiffres déjà vertigineux, il faut ajouter une situation explosive, dont la mèche est bien connue : une flambée des prix alimentaires sur fond de libéralisation de la monnaie, un gouvernement fragilisé, incapable de mettre fin à l’insécurité qui sévit dans le nord-est du pays, cible d’attaques djihadistes, et dans le centre et le nord-ouest, proie des bandits. Rajoutez à cela des épisodes climatiques désastreux, des récoltes au plus bas, et le décor d’une crise humanitaire sans précédent est planté.
La mèche aurait pu rester sèche, si les outils de solidarité internationaux, relayés sur le terrain par les ONG, avaient joué leur rôle. Mais c’était compter sans Donald Trump – encore lui – et sans des Européens frileux, qui, concentrés sur leurs crises nationales, resserrent les cordons de la bourse de l’aide publique au développement.
Le cas du Nigeria n’est pas isolé. Ce pays n’est pas le seul à souffrir du démantèlement de l’USAID, principal bailleur de fonds de la solidarité mondiale. Il n’est pas le seul touché par les coupes budgétaires du Royaume-Uni, de la France ou de l’Allemagne… Depuis des mois, les principales ONG alertent sur les catastrophes humanitaires en cours un peu partout dans le monde. Mais il est emblématique du désengagement mondial qui s’opère sous nos yeux.
Ce désengagement, c’est d’abord l’abandon progressif d’une idée. Celle que les nations les plus riches ont une responsabilité envers les plus pauvres. Née après la Seconde Guerre mondiale, cette idée avait un nom, la coopération internationale, et des outils : l’Onu, l’USAID, les fonds européens de développement… Aujourd’hui ces mécanismes sont démantelés, sous-financés ou détournés vers des logiques sécuritaires.
Mais ce désengagement, c’est aussi le nom que nous donnons à notre refus d’admettre que des solutions existent. Même si, parfois, elles dérangent. Or ces solutions tiennent parfois à presque rien.
« Tout le bien que vous avez fait pourrait sembler une goutte d’eau dans la mer. Ce n’est pas cela, c’est beaucoup plus », rappelait le pape Léon XIV dans un message adressé en septembre 2025 aux habitants de Lampedusa. Céline Hervieu et ses collègues l’ont compris : dans un budget serré par les contingences nationales, et peu propice à la solidarité internationale, la députée socialiste et plusieurs élus de gauche et du centre ont choisi d’oser. Un acte de résistance, presque un acte de foi.
En introduisant un simple amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale, demandant l’augmentation de la taxe soda – qui pénalise les boissons sucrées et édulcorées – d’un seul centime par canette, ils espèrent récolter 82 millions d’euros par an, soit l’équivalent de près de 2 millions de cartons d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi. Une goutte d’eau au regard de l’urgence humanitaire, mais beaucoup plus aussi.
Certains pourraient souligner le paradoxe qu’il y a à financer la lutte contre la malnutrition par la malbouffe… Mais, à trop vouloir bien faire, ne rien tenter serait encore manquer la possibilité qui s’offre à nous de résister à cette mondialisation de l’impuissance que dénonce le pape. Reste maintenant aux députés à voter cet amendement ; un geste qui rappelle que la politique, quand elle le veut, peut encore être l’art du possible.
Beaucoup de nos contemporains prennent prétexte de l’existence du mal pour rejeter foi, prière et religion. Or Dieu ne veut que le bien de sa créature. Il appartient à l’homme d’user de sa liberté pour faire le bien.
Un principe fondamental doit être d’abord rappelé : Dieu étant « Dieu », il est dans sa nature d’être souverainement bon, intelligent et provident. En tant que tel, le mal ne peut être fait ni voulu par lui, directement ou indirectement : Dieu n’est pas la cause du mal. Certains en sont alors venus à dire, devant l’évidente et obsédante présence du mal physique et moral, que Dieu se trouverait en quelque sorte impuissant. Le philosophe allemand Hans Jonas (1903-1993) voulut ainsi revisiter « Le concept de Dieu après Auschwitz » (ouvrage de 1984). Or une telle considération revient à nier la toute-puissance de Dieu, qui fait partie de sa nature : un « dieu » impuissant n’est plus un dieu. Face à ce scandale du mal, d’autres en arrivent à écarter totalement la possibilité de l’existence de Dieu, en même temps qu’ils rejettent toute tentative de reconnaître un sens au monde et à la vie des hommes.
Le scandale du mal : impuissance ou absence de Dieu ? C’est dans ces termes que se pose aujourd’hui aux croyants la terrible question de la permission divine du mal.
Pour apporter quelques éléments de réponse – sans prétendre résoudre totalement ce qui demeurera insoluble ici-bas – il nous faut revenir à la définition même du mal… C’est-à-dire à son absence de définition car le mal, en bonne philosophie, n’est « rien ». Le mal en effet n’est pas une réalité positive, un « être » à proprement parler : il est un manque, la privation d’un bien dû. Saint Thomas d’Aquin prend l’exemple de la cécité : un animal ou un homme privé de la vue est affligé par un mal ; en revanche un être inerte – plante, pierre – ne « souffre » pas de ne pas voir. Pour le dire autrement, le mal est un « trou noir métaphysique » : il est un « rien » qui prend la place d’un bien, une ombre qui vampirise la lumière et nous prive de son rayonnement. Il peut encore être comparé à un parasite, dont la présence suppose l’existence du bien tout en le diminuant sans jamais le détruire entièrement. Cette approche métaphysique peut facilement se vérifier dans notre propre expérience morale : aucun être libre ne peut volontairement poursuivre un mal pour lui-même. Lorsque nous commettons une faute, nous errons, nous nous leurrons sur la nature d’un bien ou le recherchons d’une manière désordonnée, mais nous ne désirons jamais le mal en tant que tel. Au creux même des pires perversions se cache une quête blessée du bien.
Ces présupposés permettent de poser la première pierre de notre raisonnement : si le mal n’est pas un « être » positif mais une négation ou privation de l’être, il ne peut être une création de Dieu, qui est l’Être et la source de tout être. Au contraire, puisque le mal vient diminuer ce qui est, il est une amputation du bien voulu et réalisé par Dieu.
S’il ne peut être directement ou indirectement voulu et réalisé par Dieu, d’où vient le mal ? La réponse de la Révélation judéo-chrétienne se trouve dans la profonde simplicité des premiers chapitres de la Genèse. Le mal originel – évidemment – est une conséquence du dévoiement d’un bien excellent : la liberté. Comme auparavant celle de l’ange, la création de l’homme, telle que l’a magnifiquement représentée Michel-Ange au plafond de la Sixtine, est en effet la rencontre de deux libertés : celle – souveraine – de Dieu, qui crée par pure bonté, et celle de la créature, sublime et délicate image de son Créateur déposée en son âme, condition de son retour d’amour vers lui.
illustr. : Dieu réprimandant Adam et Ève, Le Dominiquin, entre 1623 et 1625, musée de Grenoble.
Le cadre posé par Dieu au premier instant est donc absolument bon – même « très bon », dit le texte sacré de Gn 1, 31 –, sans mélange de mal. Mais le bien excellent de la liberté des esprits créés inclut une fragilité qui n’a pas été voulue par le Créateur comme un piège mais comme l’occasion d’une preuve d’amour.
Dieu se retrouve-t-il alors contrecarré par le détournement de la liberté humaine, entièrement vidée de son sens par le péché et retournée contre lui ? Non, car rien n’échappe à son plan, pas même les conséquences d’un mal qu’il n’a pas causé, car « Dieu ne permettrait pas que le mal survienne dans sa création s’il n’était pas assez bon et assez puissant pour faire jaillir de ce mal un bien » (saint Augustin – que cite saint Thomas d’Aquin pour répondre à l’objection du mal). Cette conviction profonde anime la foi chrétienne depuis les origines, attachée dans la confiance au mystère de la Rédemption par Jésus-Christ, en vertu duquel l’Église ose parler d’une « heureuse faute » originelle puisqu’elle nous valut un tel Rédempteur.
Terminons par une précision de vocabulaire : si Dieu ne cause pas le mal, on entend souvent dire qu’il le « permet ». Cette expression n’est admissible – on l’a dit – que dans la mesure où l’on ne l’entend aucunement en un sens positif. Elle exprime simplement le fait que Dieu, ayant souverainement et librement posé le cadre – « très bon » – de sa création, qu’il a voulu façonner pour nous et nous confier, n’interrompt que très rarement et occasionnellement (autant dire : miraculeusement) le cours naturel des choses, qu’il a lui-même ordonné, même quand le mal s’y invite et y prolifère à la suite de notre incurie. Agir autrement reviendrait pour Dieu à revenir sur les promesses des origines, à nier la liberté dont il a voulu nous doter, et ainsi finalement à nous retirer notre dignité profonde.
Le Dieu Trinité et Amour révélé en Jésus-Christ n’est en revanche pas insensible face au mystère du mal et à ses terribles répercussions dans les existences humaines : la Passion du Verbe incarné est sa mystérieuse et sublime réponse au drame du péché.
Sans aller jusqu’à placer le Créateur dans l’une ou l’autre alternative, nous contemplons à travers l’insoluble problème du mal le mystère de confiance d’un Dieu qui choisit de faire reposer l’ordre de toute la Création visible sur notre fragile liberté : « Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui, le fils d’un homme pour que tu en prennes souci ? » (Ps 8, 4).
Redécouvrir la véritable nature de l’Église, qui n'est pas «une institution hiérarchique ou un système de pouvoir, mais une communion vivante, façonnée par l’amour et animée par l’Esprit Saint». C’est l’invitation que le Pape Léon XIV a lancée lors de la célébration eucharistique qu’il a présidée ce dimanche 26 octobre dans la basilique Saint-Pierre à l’occasion du Jubilé des équipes synodales et des organes de participation.
Le Saint-Père a d’emblée rappelé que l’Église «n’est pas une simple institution religieuse… mais le signe visible de l’union entre Dieu et l’humanité». Évoquant le Concile Vatican II, il a insisté sur la vocation universelle de l’Église qui est de «rassembler tous les hommes et les femmes en une seule famille de frères et sœurs», un peuple d’enfants aimés du Père.
Léon XIV a en outre souligné le fait que les équipes synodales et les organes de participation expriment cette réalité profonde, à savoir: «dans l’Église, les relations ne répondent pas à la logique du pouvoir mais à celle de l’amour». Reprenant un avertissement cher à son prédécesseur, il a indiqué que les logiques mondaines divisent, tandis que la vie spirituelle unit.
Le Saint-Père a rappelé que la charité demeure la norme fondamentale de la vie ecclésiale.
“La règle suprême dans l'Église est l'amour: personne n'est appelé à commander, tous sont appelés à servir; personne ne doit imposer ses idées, nous devons tous nous écouter mutuellement; personne n'est exclu, nous sommes tous appelés à participer; personne ne détient toute la vérité, nous devons tous la rechercher humblement, et la rechercher ensemble”
L’Église synodale, a-t-il ajouté, est appelée à vivre le mot “ensemble” un mot qui «exprime précisément l’appel à la communion». Citant à nouveau son prédécesseur, le Pape François dans son message de Carême 2025, Léon XIV a rappelé que «marcher ensemble, c’est être des tisseurs d’unité à partir de notre commune dignité d’enfants de Dieu».
S’appuyant sur l’Évangile du jour, le Pape a médité sur la parabole du pharisien et du publicain. Si les deux «montent ensemble» au Temple, a-t-il noté, ils ne prient pas ensemble: l’un s’enferme dans son orgueil, l’autre s’ouvre à la miséricorde.
Frères et sœurs, cela peut aussi arriver dans la communauté chrétienne. Cela arrive lorsque le “moi” prime sur le “nous”, générant des individualismes qui empêchent les relations authentiques et fraternelles; lorsque la prétention à être meilleur que les autres, comme le fait le pharisien avec le publicain, crée des divisions et transforme la communauté en un lieu de jugement et d'exclusion; lorsque l'on utilise son propre rôle pour exercer un pouvoir et occuper des espaces.
À l’inverse, a-t-il poursuivi, le publicain enseigne l’humilité et la dépendance envers Dieu. «Avec lui, nous devons reconnaître que nous avons besoin de Dieu et les uns des autres», a exhorté Léon XIV, citant saint Clément de Rome: «Le Christ appartient à ceux qui se sentent humbles, et non à ceux qui s’élèvent au-dessus du troupeau».
Les équipes synodales, a dit le Pape, sont appelées à élargir l’espace ecclésial afin qu’il devienne «collégial et accueillant». Elles doivent aider l’Église à vivre les tensions entre unité et diversité, tradition et nouveauté, autorité et participation, non pas en les niant mais en les fécondant par l’Esprit. «Être une Église synodale c'est reconnaître que la vérité ne se possède pas mais qu’elle se recherche ensemble, en se laissant guider par un cœur inquiet et amoureux de l'Amour».
L’Évêque de Rome a ainsi invité les fidèles à pratiquer le discernement spirituel fondé sur la liberté intérieure, la prière, la confiance et l’abandon à la volonté de Dieu.
Léon XIV a conclu son homélie par un appel vibrant à construire une Église humble:
“Une Église qui ne se tient pas droite comme le pharisien, triomphante et gonflée d'orgueil, mais qui s'abaisse pour laver les pieds de l'humanité; une Église qui ne juge pas comme fait le pharisien avec le publicain, mais qui se fait lieu d'accueil pour tous et pour chacun; une Église qui ne se referme pas sur elle-même, mais qui reste à l'écoute de Dieu pour pouvoir écouter tout le monde. Engageons-nous à construire une Église toute synodale, toute ministérielle, toute attirée par le Christ et donc tendue vers le service du monde”
Citant les mots de Don Tonino Bello (évêque italien de Molfetta décédé en 1993, ndlr), le Saint-Père a invoqué la Vierge Marie, pour qu’elle aide l’Église à «surmonter les divisions internes» et à «réconcilier les querelles réciproques».
«Que le Seigneur, a conclu le Pape Léon XIV, nous accorde la grâce d’être enracinés dans l’amour de Dieu pour vivre en communion les uns avec les autres, et être dans le monde des témoins d’unité et d’amour».
A l’occasion de la 99e Journée mondiale des missions, qui a été célébrée le dimanche 19 octobre 2025 sur le thème « Des missionnaires de l’espérance parmi les peuples », l’Agence Fides présente, comme d’habitude, quelques statistiques choisies pour offrir une vue d’ensemble de l’Église dans le monde.
Toutes les données contenues dans ce dossier, ainsi que les tableaux qui en découlent, sont tirés du dernier « Annuaire statistique de l’Église » publié cette année et concernent tous les membres de l’Église catholique, les structures pastorales, les activités dans les domaines de la santé, de l’aide sociale et de l’éducation.
Les données contenues dans le volume relatives à la population mondiale totale et au nombre de catholiques baptisés sont mises à jour au 30 juin 2023. Les autres données sont mises à jour au 31 décembre 2023. La variation – augmentation (+) ou diminution (-) est indiquée entre parenthèses – par rapport aux données de l’année précédente (31 décembre 2022), selon la comparaison effectuée par l’Agence Fides.
Enfin, le cadre des Circonscriptions ecclésiastiques confiées au Dicastère de l’Évangélisation, Section pour la première évangélisation et les nouvelles Églises particulières.
Villefranche, vendredi 24 octobre 2025
Bonjour à toutes et à tous,
Sacré cœur : Ce superbe film rencontre un succès incroyable dans toute la France ! Le cinéma Vox de Villefranche de Rouergue prolonge les projections de cette œuvre d’exception, vendredi 24 octobre à 17h00, samedi 25 à 18h00, dimanche 26 à 17h00 et 18h25 et lundi 27 à 17h00. Bande annonce consultable ci-dessus.
Statistiques de l’Église catholique 2025 : A l’occasion de la 99e Journée mondiale des missions, l’Agence Fides présente des statistiques choisies pour offrir une vue d’ensemble de l’Église dans le monde. Nombre de catholiques sur la planète, de religieux et bien d’autres statistiques et chiffres. A lire ci-dessus.
Funérailles en Aveyron : une évolution. Pendant deux ans, une commission diocésaine a planché sur l’organisation des funérailles au sein de l’Église catholique aveyronnaise. Plusieurs points ont été retenus, concernant la célébration des obsèques, en église, au crématorium ainsi que le travail d’accompagnement avec les familles. A lire ci-dessus.
Exhortation apostolique du pape Léon XIV « Dilexi te : Dans l'ouest Aveyron, vous serez invités à une soirée pour découvrir cette exhortation, le lundi 3 novembre 2025 de 19h00 à 20h30, depuis la maison Saint-Pierre à Rodez et en visio dans différentes paroisses. Plus d'infos prochainement.
Dans la presse chrétienne, à lire en page actus : La liberté religieuse de plus en plus menacée dans le monde ** Qu’est-ce-que la Toussaint ? ** Léon XIV: «Les sept nouveaux saints, des exemples de foi et d’espérance» ** Qu’est-ce qu’un psaume et quelle est son origine ? ** L'Eglise catholique en croissance avec 1,4 milliard de catholiques dans le monde.
Sur l’agenda, en page actus ci-dessous :
Samedi 8 novembre 10h00 : Journée de formation Théophile 2/5, Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez.
Dimanche 9 novembre 10h30 : Accueil des nouveaux arrivants au cours de la messe, suivie d’un repas partagé à la Maison Paroissiale.
Samedi 15 novembre 20h00 : 9ème journée mondiale des pauvres avec célébration chapelle Sainte Barbe et dimanche 16 novembre, la messe en la Collégiale Notre-Dame, avec Secours Catholique Caritas France.
Du samedi 15 novembre 2025 au dimanche 16 novembre 2025, Pèlerinage à Notre-Dame de Paris avec la Ligue Auvergnate. C'est complet !
Que Dieu nous protège,
L’équipe éditoriale de la paroisse Ste-Emilie
Dans son dernier rapport sur la liberté religieuse dans le monde publié ce 21 octobre, l’Aide à l’Eglise en détresse (AED) fait un constat alarmant : les actes anti-religieux et notamment anti-chrétiens dans les pays occidentaux, se multiplient. L’association recense 62 pays dans lesquels il y a eu de graves violations de la liberté religieuse.
C’est un phénomène qu’il ne paraît plus possible d’endiguer. Selon le dernier rapport bisannuel de l’Aide à l’Église en détresse (AED) sur la liberté religieuse dans le monde, publié ce 21 octobre, "plus des deux tiers de l’humanité – plus de 5,2 milliards de personnes - vivent dans des pays où de graves violations de la liberté religieuse ont lieu". "Le constat est alarmant, note Benoît de Blanpré, directeur national de l’AED. Dans 62 pays, la liberté religieuse est gravement mise à mal." Trois raisons principales expliquent ces chiffres en hausse, depuis la dernière enquête de la fondation : l’autoritarisme, le nationalisme ethnoreligieux et le djihadisme.
Les pays qui ont fait l’objet d’une observation attentive de l’AED ont été classés en trois catégories. 24 pays sont classés dans la pire des catégories, celle des persécutions. Violences, destructions, meurtres, arrestations… Celles-ci prennent différentes formes et s’observent notamment en Chine, au Nigeria, au Pakistan ou au Nicaragua. 38 pays sont ensuite classés comme subissant des discriminations religieuses, "affectant potentiellement plus de 1,3 milliard de personnes", précise le rapport. Dans ces pays, comme l’Algérie ou au Tchad, les croyants peuvent faire face à une censure étatique, à des inégalités juridiques, se retrouvant souvent citoyens de seconde zone ou à des discriminations sociales. Sur ces 62 pays, "seuls le Kazakhstan et le Sri Lanka ont présenté des signes d’améliorations". Enfin, 24 pays ont été mis "sous observation" par l’AED ; dans ces États, le risque est grand de voir la liberté religieuse malmenée.
"L’autoritarisme est la plus grande menace à la liberté religieuse, martèle l’AED. Dans ces pays, le gouvernement réprime la religion par une surveillance omniprésente, une législation restrictive et la répression des croyances dissidentes." La violence djihadiste, que beaucoup pensent diminuée en Occident, « s’intensifie, s’adapte et déstabilise à une échelle sans précédent. Les groupes djihadistes se développent à travers des réseaux décentralisés, ciblant les chrétiens et les musulmans qui n’acceptent pas l’idéologie extrémiste ». Par ailleurs, le nationalisme religieux "est en augmentation". Qu’entraîne-t-il ? "Des persécutions et cela alimente la discrimination." En Inde, par exemple, la répression légale se mêle à la violence de la foule.
Quelles répercussions ont ces persécutions ou ces discriminations sur les croyants, et plus spécifiquement sur les chrétiens ? D’abord, un nombre conséquent de déplacés, forcés de quitter leur pays pour fuir la violence et la discrimination. À Cuba, entre 2022 et 2023, près de 1,8 million de personnes ont dû fuir le pays. Au Burkina Faso, 2 millions de croyants ont dû passer la frontière pour échapper à la répression. L’AED constate aussi une explosion de crimes et une hausse des actes antichrétiens en Occident, notamment. Dans d’autres pays, en proie à la guerre, "les chrétiens jouent les artisans de paix et prennent beaucoup de risques", détaille l’AED. Enfin, l’IA est de plus en plus utilisée à des fins de surveillance et de traque contre les croyants, notamment en Chine ou en Corée du Nord. Cette nouvelle menace inquiète, tant ses capacités militaires ou de contrôle augmentent de jour en jour. Un point important a été relevé : les femmes et les filles issues de minorités religieuses, "doublement vulnérables", "subissent des abus systématiques", dont "des enlèvements, des conversions forcées ou des mariages forcés".
"La liberté religieuse n’est pas une faveur, elle est une nécessité, un droit fondamental", rappelle Benoît de Blanpré. Récemment, le pape Léon XIV a encouragé l’AED, reconnaissant dans la fondation "un socle pour la paix dans le monde". Le frère Poquillon, nommé en 2023 directeur de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem et juriste, le dit sans détour : "La liberté de religion est aujourd’hui un droit attaqué. Pourtant, elle conditionne le vivre-ensemble. Elle se dégrade quand l’Etat de droit se dégrade. Les Etats ont le devoir de protéger ce droit." Des initiatives interreligieuses continuent de croître pour garantir la liberté de religion. Elles démontrent que "la liberté religieuse peut servir de fondement à l’unité et sauvegarder la dignité humaine".
Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Le pape Jean-Paul II nous l’a fait comprendre en béatifiant et canonisant un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des figures aussi différentes que le Père Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio ou Mère Térésa…
La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse, vivante et proche de nous. Elle nous montre l’actualité de la Bonne nouvelle et la présence agissante de l’Esprit Saint parmi les hommes. Témoins de l’amour de Dieu, ces hommes et ces femmes nous sont proches aussi par leur cheminement – ils ne sont pas devenus saints du jour au lendemain -, par leurs doutes, leurs questionnements…en un mot : leur humanité.
La Toussaint a été longtemps célébrée à proximité des fêtes de Pâques et de la Pentecôte. Ce lien avec ces deux grandes fêtes donne le sens originel de la fête de la Toussaint : goûter déjà à la joie de ceux qui ont mis le Christ au centre de leur vie et vivre dans l’espérance de la Résurrection.
Lundi 3 novembre 2025 de 19h00 à 20h30, conférence de pape Léon XIV « Dilexi te, depuis la maison Saint-Pierre à Rodez et en visio dans différentes paroisses. Rens : Sce diocésain de la formation permanente sdfp@rodez-catholique.fr 05 65 68 82 81
Samedi 8 novembre 2025 à 10h00 : Journée de formation Théophile 2/5 Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez
dimanche 9 novembre * Accueil des nouveaux arrivants au cours de la messe de 10h30, suivie d’un repas partagé à la Maison Paroissiale.
Samedi 15 novembre à 20h00 * 9ème journée mondiale des pauvres avec célébration chapelle Sainte Barbe et dimanche 16 novembre, la messe en la Collégiale Notre-Dame, avec Secours Catholique Caritas France.
Du samedi 15 novembre 2025 au dimanche 16 novembre 2025, Pèlerinage à Notre-Dame de Paris avec la Ligue Auvergnate Clic pour programme * C'est complet !
Samedi 22 novembre : journée diocésaine de la jeunesse à Bozouls. Cliquez ici pour en savoir plus
Samedi 29 novembre 2025 à 9h30 : Halte spirituelle au sanctuaire de Ceignac * Sanctuaire de Ceignac - Abri des pèlerins à Ceignac. Infos et inscriptions : sanctuaire.ceignac@rodez-catholique.fr 05 65 71 40 49
Samedi 13 décembre 2025 à 10h00 Journée de formation Théophile 3/5 * Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez
Samedi 17 janvier 2026 à 9h30 : Halte spirituelle au sanctuaire de Ceignac * Sanctuaire de Ceignac - Abri des pèlerins à Ceignac
Samedi 7 février 2026 à 10h00 : Journée de formation Théophile 4/5 * Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez
Samedi 14 mars 2026 à 10h00 : Journée de formation Théophile 5/5 * Maison diocésaine Saint-Pierre à Rodez