Les actus de Ste Emilie du Villefranchois
Le pèlerinage des Aveyronnais, édition 2025, a commencé. Beaucoup de pèlerins sont déjà arrivés. Les photos des différentes célébrations seront ajoutées à l'album alimenté par Yves Priéto, dès que possible.
La collégiale Notre-Dame de Villefranche-de-Rouergue a résonné, ce dimanche matin, d’applaudissements nourris. Jérôme Jayanatham y célébrait sa première messe en qualité de prêtre, entouré d’une assemblée recueillie mais enthousiaste. Beaucoup l’appellent simplement « l’ami Jérôme », signe de l’attachement profond qu’il a su créer auprès des paroissiens.
Entre 2021 et 2023, ce jeune homme de 31 ans avait secondé le père Florent Dixneuf dans son ministère à la tête de la paroisse locale. Son sourire franc, sa simplicité et sa proximité ont marqué les fidèles du bassin villefranchois, qui l’ont vu cheminer de séminariste à prêtre.
Son ordination a eu lieu le 29 juin dernier, par Mgr Meyer, évêque de Rodez et Vabres. D’origine indienne, Jérôme a reçu l’accord de son évêque, Mgr Amalanathan, du diocèse de Kumbakonam, pour exercer son ministère en Aveyron.
Dans un contexte marqué par la raréfaction des vocations sacerdotales – la France ne compte aujourd’hui plus que 7 000 prêtres en activité, contre 25 000 en 1990 – l’arrivée d’un nouveau prêtre est vécue comme une véritable bénédiction.
La communauté chrétienne locale, qui l’a chaleureusement applaudi, lui souhaite désormais un long ministère et un séjour heureux en terre aveyronnaise.
Cliquez ici pour visionner 38 photographies réalisées par Yves Priéto.
Du 13 au 17 août, le couvent des Dominicaines de Monteils a accueilli l’édition 2025 de l’École de prière. Cinq jours intenses, placés sous la conduite bienveillante du père Raphaël Bui, assisté de François, Tifanie, sœur Anne-Marie et sœur Marie-Faustine, ont permis d’alterner temps spirituels et moments de détente dans une atmosphère fraternelle.
Rappelant que cette initiative constitue un « bien commun du diocèse », selon l’évêque, le père Bui a souligné la richesse de cette expérience qui réunit chaque été une soixantaine d’enfants à partir de 6 ans. Accueillis en camp, ils découvrent la vie d’équipe, l’entraide et les services partagés, dans un climat de joie et de camaraderie.
Les matinées sont consacrées à une véritable initiation à la prière : chants, louange, méditation de la Parole de Dieu, messe et rencontre personnelle avec le Seigneur. Les après-midis, quant à eux, offrent un large éventail d’activités récréatives — jeux, olympiades, randonnées, ateliers créatifs — complétés par des veillées conviviales.
Fondée en 2018 par une équipe de laïcs, de religieuses et de prêtres, l’École de prière peut également compter sur l’enthousiasme d’une quinzaine de lycéens et étudiants qui participent activement à l’animation.
Un rendez-vous est déjà fixé : l’édition 2026 aura lieu au mois d’août.
La chapelle a été construite à l'occasion des épidémies de peste à Villefranche de Rouergue, d’où le culte à Notre-Dame de Pitié et à St-Roch, vers 1510. De style gothique languedocien, elle fut entièrement décorée de fresques de style byzantin réalisées par Nicolaï Greschny, en 1951/1952, iconographe d'origine russe (1912 – 1985). C’est aussi le sanctuaire lié à la communauté religieuse des Clercs de Saint-Viateur.
Yves Priéto a réalisé de très belles photographies de quelques fresques réalisées par Nicolaï Greschny.
«Quand j'étais jeune, j'allais à l'église pour suivre la famille…» C'est ainsi que mon amie Bénédicte commence le récit de sa relation particulière avec la mère de Jésus. En cette veille de 15 août, tandis que je m'apprêtais à écrire l'éditorial accompagnant notre dossier spécial, l'idée m'est soudain apparue, évidente: il fallait que j'appelle Bénédicte. Au téléphone, comme toujours avec elle, j'ai «entendu son sourire» par-delà les kilomètres. «J'avais 13 ans…» Bénédicte se souvient de l'enfant qu'elle était alors, aux prises avec une profonde dépression. Désemparés, ses parents l'avaient emmenée à Lourdes. Là, son regard avait été happé par la représentation de la Vierge sur une grande mosaïque ornant l'intérieur de la basilique. «Ses bras…, j'ai eu l'impression qu'elle entourait le monde.» La petite fille avait senti un grand apaisement monter en elle. Des années plus tard, son aînée gravement malade, elle a retrouvé le chemin de Lourdes, à la recherche de soutien spirituel. Depuis, «j'ai à chaque fois un cœur à cœur avec Marie», dit l'ancienne infirmière avec tendresse.
Une fois par an, elle se rend une petite semaine au sanctuaire marial en compagnie de fidèles de son diocèse du Nord et vient prier devant la grotte le soir, à une heure où les pèlerins ont déjà regagné leur hôtel. «Pour moi, Marie, c'est moins une figure maternelle qu'une amie à qui l'on parle et qui apporte des réponses.»
Comme Bénédicte, j'ai toujours été touchée par la Marie qui écoute et vient en aide aux anonymes aux quatre coins du monde. L'icône de la piété populaire, lointaine par son statut théologique unique – sans elle, pas d'incarnation du Christ sur Terre – et proche par sa maternité et sa simplicité – elle n'intervient que sept fois, brièvement, dans les évangiles de Luc et Jean, mais à des moments cruciaux. Certains la voient avant tout comme le symbole de la foi, l'image même du courage. D'autres froncent le sourcil à l'évocation de sa virginité «perpétuelle». Femme et sainte, Marie a le visage que chaque croyant lui prête. La «Mère de Dieu», titre et qualité que l'Église ne lui a accordés qu'au Ve siècle, est aussi une figure façonnée par le temps. C'est cette histoire complexe et intime à la fois que nous avons choisi de vous raconter.
Le prochain concert des Amis des Carillons aura lieu dimanche 24 août de 18h à 19h30 à la collégiale Notre-Dame avec le carillonneur canadien de Toronto, Gerald Martindale.
Gerald Martindale est un carillonneur concertiste qui se déplace beaucoup, depuis de nombreuses années. Il a effectué 22 tournées de concerts aux États-Unis et 10 en Europe. Il est déjà venu à Villefranche en 2022. Du 2 au 28 août 2025, il est programmé pour 17 récitals au Danemark, en Suède, en Allemagne, en Autriche et en France. Son programme de concert comprend des airs de variétés européennes, des airs folkloriques, des hymnes de louange et des airs classiques.
La montée au clocher sera possible pendant le concert pour voir le carillonneur jouer.
Avec la crise des abus dans l’Église, les victimes ont été mises au centre des préoccupations. Quel avenir acceptable pour elles et pour la société peut être envisagé pour les prêtres condamnés, au-delà de l’accomplissement de leur peine ?
Quel avenir pour les prêtres auteurs d’abus et de violences ? Cette question n’est pas le titre d’un livre ou d’un colloque. C’est une question bien réelle que se posent les catholiques, du paroissien lambda au cardinal président de la Conférence des évêques de France. Elle est une borne milliaire qui dit le chemin parcouru.
« Prêtres abuseurs », « prêtres condamnés », aussi dures que soient ces formules, et même aussi cruelles soient-elles pour l’immense majorité d’entre eux qui ne le sont pas, il faut bien reconnaître qu’elles correspondent à une réalité. L’onction du sacerdoce n’empêche pas l’odieux du comportement de certains prêtres.
Changement d’époque, désormais, cela n’est plus caché, les victimes portent plainte et les justices civiles et ecclésiales agissent. Leur avenir ? Poser cette question était jusqu’à présent pour le moins incongru. Nouveau signe des temps : « Prêtre in aeternum, oui, mais ministre en service d’Église, je ne suis pas d’accord », disent tout à la fois les familles des écoles catholiques, les fidèles des paroisses et, chose nouvelle et incontournable, des laïcs salariés des diocèses, dont la loyauté à l’institution n’est pas à soupçonner.
Aujourd’hui, les tentatives de réhabilitation, après la peine, se font au cas par cas. Mais cet empirisme a trois inconvénients majeurs. Laisser les évêques seuls face au « dilemme du père » dont un fils commet le mal sur un autre. Laisser les fidèles dans l’incompréhension du système des peines encourues en fonction des délits commis. Enfin, laisser la société dans le flou face à une Église sans principe d’action identifié sur ce sujet, alors même que sur d’autres, famille, éducation, environnement, etc., elle sait être claire.
MALEVILLE, FIGEAC, LUNAN.
Yvette LOUBATIERES, son épouse ; Philippe et Valérie LOUBATIERES, Corinne et Laurent DIEZ, David et Edwige LOUBATIERES, ses enfants ; Chloé, Hugues, Maëlle, Camille, Gaëtan et Nina, ses petits-enfants ; Michel et Claudette, Gérard et Suzette, Francis et Jocelyne, Bernard et Annie, Maurice, Guy et Chantal, Roselyne et Patrice, ses frères et sa sœur ; Odette et Yves TRANIER, sa belle-sœur et beau-frère, et toute la famille ont la tristesse de vous faire part du décès de
Monsieur Jean Claude LOUBATIERES survenu à l'âge de 83 ans.
Les obsèques religieuses seront célébrées le lundi 25 août 2025, à 14h30, en l'église de Maleville.
Un dernier hommage peut lui être rendu à la chambre funéraire Bros, 20 route de la Ramondie, à Lanuéjouls. Tél 05 65 81 94 24 Dépôt de condoléances sur https://www.pf-bros.fr/
SAINT-ANDRÉ-DE-NAJAC.
Chantai et François COLOMB, sa fille et son gendre ; Léa et Hugo, ses petits-enfants ; Paillette LANGONNET, sa sœur ; Sébastien et Kazumi, parents et alliés ont la tristesse de vous faire part du décès de
Monsieur Georges CIBAL survenu à l'âge de 89 ans.
Les obsèques religieuses seront célébrées le mardi 26 août 2025, à 10h30, en l'église de Saint-André-de-Najac, suivies de l'inhumation au cimetière de cette même commune.
Un dernier hommage peut lui être rendu à la Maison funéraire Freycinet, 206, rue des Marbriers, Villefranche de Rouergue. Tél 05 36 37 26 09. Dépôt de condoléances sur freycinetfunéraires.com
LANUÉJOULS, PARIS, NÎMES, VILLEFRANCHE DE ROUERGUE.
Robert et Suzanne PEZET, Jean-Paul et Sylvie PEZET, Daniel et Marie-Christine PEZET, Geneviève et Jean-Michel FAGEGALTIE, Solange PEZET, ses enfants; Hélène, Anthony, Elise, Roberto, Jacques, Emilie et Audrey, ses petits-enfants; ses arrières petits-enfants; Mme Thérèse VALIERES, sa sœur; Mme Paulette REY, sa belle-sœur, parents et amis ont la tristesse de vous faire part du décès de
Mme Simone PEZET née REY survenu à l'âge de 96 ans.
Les obsèques religieuses seront célébrées le mercredi 27 août 2025, à 14h30 en l'église de Lanuéjouls.
Un dernier hommage peut lui être rendu à la chambre funéraire Bros, 20 route de la Ramondie, à Lanuéjouls. Tél 05 65 81 94 24 Dépôt de condoléances sur https://www.pf-bros.fr/
Du 16 au 20 août, la Présidence de la Conférence des évêques de France est en « visitation » en Terre Sainte afin de manifester le soutien des catholiques français aux communautés chrétiennes et aux acteurs de paix locaux, dans une période extrêmement douloureuse et incertaine, marquée par la redoutable tragédie humanitaire à Gaza et l’interminable attente de la libération des otages israéliens. Le Cardinal Jean-Marc Aveline, Mgr Vincent Jordy, Mgr Benoît Bertrand et les membres de la délégation confient à la prière de tous les catholiques ce pèlerinage d’espérance.
« Nous avons souhaité que le premier geste du mandat qui nous a été confié soit d’aller rendre visite à l’Église qui vit à Jérusalem et dans toute la région, afin de nous associer aux efforts que, dans sa pauvreté, elle déploie avec les hommes et les femmes de bonne volonté, afin d’assurer aux peuples de cette terre, spécialement aux plus pauvres, le soutien matériel et spirituel dont ils ont besoin. Nous confions à la prière de tous ce pèlerinage d’espérance. »
C’est par ces mots que le curé de Taybeh, durement touché en juillet dernier – a accueilli le cardinal Jean-Marc Aveline et les membres de la délégation française : « Eminence, cardinal Aveline, les évêques, les prêtres. C’est avec une grande joie et une profonde gratitude, que nous vous accueillons aujourd’hui à Taybeh. Votre présence parmi nous est une bénédiction, car vous venez sur les pas de Notre Seigneur Jésus Christ qui lui-même a marché dans ces terres saintes et ici à Taybeh, comme la mosaïque de notre église le représente : l’entrée de Jésus à Taybeh, selon saint Jean, chapitre 11, verset 54, quand Jésus a quitté Jérusalem avec ses disciples et est venu à Taybeh, est entré à Taybeh, qui s’appelle dans la Bible Aphram ou Ephraïm. Donc, vous êtes bienvenus à Taybeh. Que votre visite soit pour notre communauté un signe d’espérance, de foi renouvelée et de communion fraternelle. Soyez le bienvenu dans notre village, dans notre paroisse. Pendant notre messe aujourd’hui, nous prions pour la justice, pour la paix en Terre Sainte, et spécialement pour la paix et la justice de notre Taybeh, notre village. Merci. »
L’Espagne connaît sa pire saison d’incendies depuis vingt ans avec plus de 373.000 hectares déjà partis en fumée depuis janvier. La catastrophe a contraint les autorités à fermer une portion du Chemin de Compostelle, en plein cœur de l’été, tandis que diocèses et habitants locaux s’organisent pour accueillir et rediriger les pèlerins.
Les pires incendies que l’Espagne connaît depuis vingt ans obligent les autorités à fermer une portion du Chemin de Compostelle, l’antique route de pèlerinage qui attire chaque année des dizaines de milliers de marcheurs. Les flammes ont atteint le 18 août les contreforts sud des Picos de Europa, poussant les responsables à suspendre l’accès à un tronçon de 50 kilomètres du chemin de pèlerinage dans les régions de Galice et de Castille-et-León. La ministre de la Défense, Margarita Robles, a qualifié la situation d’inédite : "Cela fait vingt ans que nous n’avons pas connu une telle crise", a-t-elle déclaré à la radio Cadena SER, en soulignant l’effet conjugué de la canicule et du changement climatique. L’armée espagnole a mobilisé près de 3.000 soldats et une cinquantaine d’avions pour épauler les pompiers, tandis que plusieurs pays européens apportent leur soutien par le biais du mécanisme de protection civile de l’Union européenne.
Selon le Système européen d’information sur les incendies de forêt (EFFIS), près de 373.000 hectares avaient déjà brûlé mardi matin depuis le début de l’année, soit 30.000 hectares de plus que la veille. Ces destructions ont été mesurées grâce aux satellites Copernicus. Il s’agit de la pire année enregistrée, dépassant largement le précédent record de 2022 (306.000 hectares).
La majorité des surfaces détruites se concentre dans les grands foyers qui touchent depuis une dizaine de jours les provinces de Zamora et León (Castille-et-León), Ourense (Galice) et Cáceres (Estrémadure). Des milliers d’habitants ont dû être évacués, des dizaines de routes restent coupées et le trafic ferroviaire entre Madrid et la Galice est interrompu.
La fermeture d’une partie du chemin de Compostelle, en plein mois d’août — période la plus fréquentée de l’année —, a une résonance particulière. Des pèlerins venus du monde entier parcourent ce chemin. Les diocèses, paroisses et villes locales le long du Camino se mobilisent déjà pour accueillir et réorienter les marcheurs lorsque cela est possible. Le pèlerinage, détaille le Catéchisme de l’Église catholique, est une manière de "rappeler notre marche sur la terre vers le ciel" (CEC 2691). La fermeture du Chemin est particulièrement douloureuse : c'est sur ces sentiers que des pèlerins du monde entier convergent. Le chemin, qui se termine au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle, est depuis des siècles un chemin de prière et de rencontre.
Dimanche 21 septembre, les paroissiens, les amis, les fidèles vivront une fête d'exception. Ils célèbreront la fête de leur paroisse et les 75 ans de la canonisation de Sainte Emilie de Rodat.
Notez qu'une superbe exposition vous est présentée depuis le 12 juin jusqu'au 25 septembre 2025., tous les jours de 10h00 à 16h00. C'est gratuit et c'est rue du Sergent Bories.
Vous voulez participer ? Renseignez le formulaire ci-contre.
Vous pouvez aussi vous inscrire à la fin de la messe le samedi à la Sainte Famille ou le dimanche à la Collégiale, à partir du 30 août.
Des myriades de petits mots disent la joie de croire : chaque semaine, nous les explorons, pour en retrouver toute la saveur. Le 28 juillet s’ouvre à Rome le jubilé des jeunes dans le cadre du Jubilé de l’Espérance. Mais qu’est-ce au juste qu’un jubilé ?
Dans le cadre de l’Année sainte qui s’est ouverte le 24 décembre 2024, le pape a donné rendez-vous aux jeunes, du 28 juillet au 3 août 2025, à Rome. L’occasion de revenir sur l’origine et le sens de ce grand événement d’Église.
« Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint » (Lévithique 19, 2). Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu communique au peuple d’Israël des règles et des prescriptions à suivre pour entrer en communion avec Lui et ainsi participer à sa sainteté. Parmi celles-ci figure la sanctification de chaque cinquantième année (Lévitique 25, 10).
Comme pour le sabbat, cette année jubilaire commence au son de la corne de bélier, appelée en hébreu yobel, d’où dérive le mot « jubilé ». Il faut alors laisser reposer la terre pour la recevoir comme don de Dieu, remettre les dettes et restituer aux propriétaires d’origine les terres vendues et aliénées, ainsi que libérer les esclaves.
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus se présente comme envoyé par le Père pour porter à son achèvement l’ancien jubilé, étant venu « annoncer une année favorable accordée par le Seigneur » (Luc 4, 18-19). Il inaugure un jubilé parfait qu’à sa suite ses disciples devront vivre et célébrer jusqu’à la fin des temps.
Le jubilé prend ainsi une dimension eschatologique. Aussi les chrétiens considéreront-ils pendant des siècles que l’histoire entière est devenue « jubilaire ». Jusqu’aux derniers mois de l’an 1299…
Une rumeur commence à parcourir la chrétienté, selon laquelle, durant l’année du centenaire, les fidèles qui visiteront la basilique Saint-Pierre recevront une « rémission très complète de leurs péchés ». Devant l’afflux des pèlerins, le pape ne peut que se soumettre à la volonté populaire !
Le pape Boniface VIII décide alors d’accorder l’indulgence plénière pendant toute l’année et, à l’avenir, tous les 100 ans, aux fidèles venus prier dans les basiliques romaines. Les échéances varieront au fil du temps, le flot des pèlerins s’accroîtra puis se tarira jusqu’à renaître au XXe siècle. Désormais, tous les 25 ans, s’ouvre à Rome un Jubilé (ou Année sainte), temps favorable pour se convertir, revenir au Seigneur et faire l’expérience de sa miséricorde.
À ces Jubilés « ordinaires » peuvent s’ajoutent des Jubilés « extraordinaires », tel celui de la miséricorde voulu par le pape François en 2016. « La vie chrétienne est un chemin qui a besoin de moments forts pour nourrir et fortifier l’espérance », résume-t-il dans la bulle d’indiction du Jubilé 2025 centré sur l’espérance.
Le clocher de la collégiale Notre-Dame est ouvert :
les lundi, mardi, mercredi, vendredi et samedi de 10h30 à 12h30 et de 15h00 à 18h00.
Le jeudi de 10h00 à 12h30 et de 15h00 à 18h00.
Tarif : 3€ adultes et 1€ enfants
Tous les jeudis, animation autour du carillon de 9h15 à 10h15 et de 18h00 à 19h00.
Villefranche, vendredi 22 août 2025
Bonjour à toutes et à tous,
La collégiale Notre-Dame de Villefranche a résonné, dimanche 17 août, d’applaudissements nourris. Père Jérôme Jayanatham y célébrait sa première messe en qualité de prêtre, entouré d’une assemblée recueillie mais enthousiaste. Article et photographies ci-dessus.
L’École de prière 2025 s’est achevée. Du 13 au 17 août, le couvent des Dominicaines de Monteils a accueilli l’édition 2025 de l’École de prière. Cinq jours intenses, placés sous la conduite bienveillante du père Raphaël Bui, ont permis d’alterner temps spirituels et moments de détente dans une atmosphère fraternelle. Article et vidéo à voir ci-dessus.
Lourdes 2025 : Le pèlerinage des Aveyronnais, édition 2025, a commencé. Beaucoup de pèlerins sont déjà arrivés. Les photos des différentes célébrations seront ajoutées à l'album alimenté par Yves Prieto, dès que possible. A feuilleter ci-dessus.
Les désagréments de la canicule s’estompent. Profitez-en pour aller piqueniquer avec de savoureux sandwich à l’omelette proposés par Jacques Scotti en page Recettes Laudato Si'. Bon appétit !
Revue de la presse chrétienne : Marie, celle à qui l’on parle ; Voyage de la Présidence de la CEF en Terre Sainte en août 2025 ; ABC de la foi : qu’est-ce qu’un jubilé ? ; L’Église et l’euthanasie, un interdit non négociable
Sur l’agenda :
Concert dimanche 24 août de 18h à 19h30 à la collégiale Notre-Dame avec le carillonneur canadien, Gerald Martindale.
Du vendredi 22 août 2025 au lundi 25 août 2025 * Pèlerinage diocésain à Lourdes.
22, 23 et 24 août, FESTIRURAL au LIORAN, au pied de la station de ski et du plomb du Cantal, dans le Cantal.
Dimanche 21 septembre Fête de la paroisse et 75 ans de la canonisation de Saint Emilie de Rodat. Plus d’infos en page actus.
Jusqu'au 25 septembre, tous les jeudis de 10h00 à 16h00, exposition dans la chapelle de la Ste Famille. Thème Ste Emilie de Rodat.
Que Dieu nous garde.
L’équipe éditoriale de la paroisse Ste-Emilie
L’Église est catégorique : il n’est pas permis d’avoir recours à l’euthanasie, ni au suicide assisté.
«Nous ne pouvons pas construire une société juste si nous nous débarrassons des plus faibles, qu’il s’agisse de l’enfant dans le ventre de sa mère ou de la personne âgée dans sa fragilité, car ils sont tous deux des dons de Dieu. » Lorsque le cardinal Robert Francis Prevost, aujourd’hui Léon XIV, prononce cette condamnation, en 2023, il s’inscrit dans la droite ligne des successeurs de Pierre et de l’enseignement de l’Église : si donner la mort n’est pas acceptable, c’est parce que la vie a une valeur suprême aux yeux de Dieu.
Le Catéchisme de l’Église catholique est ainsi sans appel : « L’euthanasie volontaire, quels qu’en soient les formes et les motifs, constitue un meurtre. » « Moralement irrecevable », l’euthanasie est « gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur ». Une gravité telle que, même relevant de « l’erreur de jugement dans laquelle on peut être tombé de bonne foi », l’euthanasie reste un « acte meurtrier, toujours à proscrire et à exclure ». On doit à Jean-Paul II les charges parmi les plus sévères contre l’euthanasie dans son encyclique Evangelium vitae, qui dénonce une véritable « conjuration contre la vie » – dont les médias sont jugés « complices ». « On doit dire de l’euthanasie qu’elle est une fausse pitié, et plus encore une inquiétante “perversion”de la pitié », écrivait le Pape polonais. « En effet, la vraie “compassion” rend solidaire de la souffrance d’autrui, mais elle ne supprime pas celui dont on ne peut supporter la souffrance. »
L’Église s’est aussi penchée sur certains cas particuliers pouvant poser, pour les médecins et les familles, des cas de conscience : est-il par exemple licite d’utiliser des médicaments pour calmer les douleurs si cela comporte le risque d’abréger la vie ? Oui, répond le Catéchisme, dès lors que « la mort n’est pas voulue, ni comme fin ni comme moyen, mais seulement prévue et tolérée comme inévitable ».
Autre question lancinante : jusqu’où doit-on maintenir en vie ? Pie XII y avait répondu dès 1957, dans une explication confirmée par la Congrégation pour la Doctrine de la foi en 1980, dans sa Déclaration sur l’euthanasie : « Dans l’imminence d’une mort inévitable malgré les moyens employés, il est permis en conscience de prendre la décision de renoncer à des traitements qui ne procureraient qu’un sursis précaire et pénible, sans interrompre pourtant les soins normaux dus au malade en pareil cas. » Dans cette optique, les soins palliatifs, qui constituent « une forme privilégiée de la charité désintéressée », doivent être « encouragés ».
Jean-Paul II relevait que l’euthanasie comportait, « suivant les circonstances, la malice propre au suicide ou à l’homicide ». La question du suicide assisté ne saurait en effet être évacuée, tant elle revêt une gravité particulière. Durant des siècles, l’Église refusait ainsi les obsèques religieuses à ceux qui s’étaient ôté la vie. Dans son Catéchisme, elle rappelle toutefois que « des troubles psychiques graves, l’angoisse ou la crainte grave de l’épreuve, de la souffrance ou de la torture peuvent diminuer la responsabilité du suicidaire ». Surtout, qu’il ne faut « pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont donné la mort ». Phrase toute en nuances qui, laissant sauve l’espérance, souligne pour autant l’extrême gravité de l’acte que pourrait démocratiser la loi sur la fin de vie si elle était votée.
Jusqu'au 25 septembre 2025. tous les jeudis de 10h00 à 16h00, exposition dans la chapelle de la Ste Famille. Thème Ste Emilie de Rodat.
22, 23 et 24 août, FESTIRURAL au LIORAN, au pied de la station de ski et du plomb du Cantal, dans le CANTAL. Consulter l'affiche ci-dessus.
Du vendredi 22 août 2025 au lundi 25 août 2025 * Pèlerinage diocésain à Lourdes. Consulter l'affiche ci-dessus.
Dimanche 21 septembre 2025. Fête de la paroisse Ste Emilie du Villefranchois et 75 ans de la canonisation de Ste Emilie de Rodat. Consulter l'affiche ci-dessus.
Dimanche 21 septembre 2025. Fête de la paroisse Ste Emilie du Villefranchois et 75 ans de la canonisation de Ste Emilie de Rodat. Consulter l'affiche ci-dessus.