Les actus de Ste Emilie du Villefranchois
Dimanche 21 septembre, les paroissiens, les amis, les fidèles vivront une fête d'exception. Ils célèbreront la fête de leur paroisse et les 75 ans de la canonisation de Sainte Emilie de Rodat.
Notez qu'une superbe exposition vous est présentée depuis le 12 juin jusqu'au 25 septembre 2025., tous les jours de 10h00 à 16h00. C'est gratuit et c'est rue du Sergent Bories. 😀
Vous voulez participer ? Renseignez le formulaire ci-contre. Adresses mail non collectées. Anonymat garanti.
Vous pouvez aussi vous inscrire à la fin de la messe le samedi à la Sainte Famille ou le dimanche à la Collégiale.
Pour les curies, services, mouvements et territoires, à compter du 1er septembre 2025
Monseigneur Luc MEYER, évêque de Rodez et Vabres, a procédé à des nominations pour le service pastoral de l’Église qui est en Aveyron, à compter du 1er septembre 2025.
D’autres nominations et envois en mission sont également en préparation pour la rentrée 2025.
Dans un entretien à La Croix, le cardinal Jean-Marc Aveline, nouveau président de la Conférence des évêques de France, dit son inquiétude face à la colère sociale, revient sur les abus, le retour des soutanes, l’essor des catéchumènes… et confirme avoir invité le pape Léon XIV en France.
Dans un entretien à La Croix, le cardinal Jean-Marc Aveline, nouveau président des évêques de France, confie son inquiétude face à la colère sociale et évoque les défis de l’Église, des abus aux nouvelles vocations.
Le nouveau président de la Conférence des évêques de France (CEF), Jean-Marc Aveline, a exprimé mardi dans La Croix son « inquiétude » face à la montée de la colère sociale, tout en confirmant avoir invité le pape Léon XIV à venir en France. « Cette inquiétude sociale, cette colère, l’instabilité générale m’inquiètent car +ça peut partir+ rapidement », a déclaré l’archevêque de Marseille. Selon lui, cette crise suscite des attentes particulières envers l’Église, notamment chez les jeunes de 16-17 ans « qui perçoivent cette fragilité et cherchent des bases plus solides ».
Entré en fonction en juillet, Mgr Aveline s’est rendu dès août en Terre sainte, un déplacement qu’il a jugé « urgent » pour comprendre une situation « très, très complexe ». Il dit ressentir une « vraie tristesse » à constater que « la voie actuellement prise par Israël dans l’histoire humaine s’éloigne de ce qu’est Israël, au fond, dans l’histoire du salut ». Grand promoteur du dialogue interreligieux, il a mis en garde contre « une montée préoccupante de l’islam politique » et noté la « gêne des acteurs du dialogue » depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, tout en restant « confiant » dans la capacité à renouer des liens.
Concernant les scandales d’abus dans l’Église, le président de la CEF a rappelé que « plusieurs chantiers prioritaires » étaient en cours, dont l’extension de l’action aux victimes majeures et la transformation de l’Inirr en « structure pérenne ». « Nous devons traiter toutes les formes de violences : sexuelles bien sûr, mais aussi physiques, morales, psychiques et spirituelles », a-t-il insisté.
Interrogé sur la nomination controversée à Toulouse d’un prêtre condamné pour viol sur mineur, il a reconnu avoir « entendu le peuple de Dieu, qui se trompe rarement dans son flair ». « La miséricorde ne se décrète pas. Il n’y a qu’avec la personne qui a été victime de l’injustice que l’on peut réfléchir à la manière dont la miséricorde peut advenir », a-t-il souligné, appelant à « continuer de travailler sur le lien entre justice et miséricorde ».
Le cardinal a également réagi à la vague de jeunes adultes demandant le baptême, qu’il qualifie d’« arrivée par des chemins que nous, évêques, n’avions pas balisés ». « Nous avons un train de retard par rapport à l’Esprit Saint », a-t-il constaté, insistant sur l’importance de l’« après baptême » et du développement d’accompagnements sur plusieurs années.
À propos du port de la soutane par de jeunes prêtres, il a estimé qu’il s’agissait du même « désir missionnaire » que celui de leurs aînés, mais exprimé différemment selon les époques. « Quand nos prédécesseurs ont quitté la soutane, c’était pour se rapprocher des gens, dans une société où la religion était bien établie. Aujourd’hui, dans une époque où la religion est devenue très diffuse, il peut falloir montrer qu’elle existe et qu’on peut s’adresser à des personnes identifiables », a-t-il expliqué.
Interrogé séparément sur l’attachement de certains fidèles à la messe selon l’ancien rite, il a reconnu que « dans toute recherche spirituelle – de sacré, de silence, de beauté – il y a quelque chose de bon qui mérite d’être honoré ». Mais il a rappelé que le pape François voulait éviter que ce désir « ne se paie au prix d’un écart avec la communion de l’Église ». « Mon rôle est d’accueillir et d’accompagner ces aspirations tout en les protégeant de ce qui pourrait éloigner de la communion ecclésiale et donc finalement, affaiblir la foi », a-t-il ajouté.
Le cardinal a indiqué avoir « invité formellement » le pape Léon XIV, précisant que ce dernier « voudrait venir » en France, notamment à Lourdes, mais qu’il faudra éviter toute coïncidence avec les campagnes électorales.
Villefranche deRouergue, La Bastide-Capdenac
C'est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de Monsieur Roger BOUSQUET survenu le mardi 16 septembre 2025, à l'âge de 89 ans.
Les obsèques religieuses seront célébrées le vendredi 19 septembre 2025 à 14h30 en l’église de La Bastide-Capdenac, suivies de l’inhumation au cimetière de La Bastide-Capdenac.
Un dernier hommage peut lui être rendu à la Maison funéraire Vialelles, 53, Rue des Marbriers, Villefranche de Rouergue. Tél 05 65 45 75 53. Dépôt de condoléances sur vialellesfuneraires.fr
À l’image du serpent d’airain élevé dans le désert, la crucifixion du Fils de l’homme devient le lieu où s’accomplit le salut, par l’amour de Dieu pour le monde.
Dans la nuit, un maître en Israël, Nicodème, vient trouver Jésus. Il s’avance avec l’assurance de celui qui sait, mais la parole du Christ sur une nouvelle naissance fait vaciller ses certitudes. Le voilà au seuil du vertige, face à un mystère qui le dépasse. Jésus l’entraîne vers une révélation pleine d’énigmes, une des clés de son Évangile.
Pour commencer, il recourt à une analogie tirée de l’Exode : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé. » Plus qu’une simple image, il s’agit d’un événement fondateur. Dans le désert, lieu de mort, le serpent, auxiliaire de la mort, devient paradoxalement une condition de la vie. Comment ? Par l’opération d’élévation.
Le serpent de bronze n’est plus la chose qui tue ; il est élevé sur un mât pour que tout le monde puisse le voir, se tourne vers Dieu et soit guéri. Mort à sa nature première, il se métamorphose en une figure de passage qui conjoint la mort et la vie, la terre et le ciel. Élevé entre ces deux mondes, il crée un espace médiateur, une communication possible entre deux ordres que tout oppose.
Ce même mouvement est promis au Fils de l’homme. L’analogie repose sur le verbe grec hypsoō, qui signifie à la fois « élever » physiquement et « exalter » glorieusement. Voilà le paradoxe : l’élévation de Jésus, c’est sa « glorieuse » crucifixion. Le gibet, instrument d’humiliation, devient le trône où sa mort prend sens, car elle est transfigurée en source de vie. Cette élévation est une nécessité divine (« il faut que »), sans elle, pas de salut possible.
L’origine de cette nécessité est l’amour de Dieu : « Car Dieu a tellement aimé le monde » (un amour radical pour le kosmos, l’humanité organisée dans son hostilité), au point de « donner son Fils unique ». Ce don total, qui évoque le sacrifice d’Abraham, n’a pas pour but de juger, mais de sauver.
En conséquence, la venue de la lumière force chacun à prendre position. Le jugement n’est pas un verdict divin tombé d’en haut, car il n’y a pas de juge. Il est une répercussion directe de la conduite humaine. En effet, le texte distingue deux parcours. Celui des incroyants, exprimé dans des termes de généralité (« tout homme qui fait le mal »), s’enferme dans un cercle vicieux : ils préfèrent les ténèbres, car leurs œuvres sont mauvaises, et haïssent la lumière qui les révélerait. Le parcours du croyant, lui, obéit à une logique de la singularité (« celui qui fait la vérité ») et de l’altérité.
Croire, ici, n’est pas souscrire à un objet de connaissance, mais s’en remettre à une personne et reconnaître le parcours qu’elle a accompli. C’est entrer dans une relation, une rencontre qui brise le cercle. « Celui qui fait la vérité » s’engage dans un mouvement d’ouverture : il vient à la lumière, non pour se glorifier, mais pour que ses œuvres manifestent qu’elles ont été « faites en Dieu ». Ses actes ne l’enferment pas, mais le dévoilent.
Le salut consiste à accueillir cet événement aussi paradoxal que celui du serpent d’airain au désert : une mort infâme, transfigurée en élévation souveraine, ouvre à elle seule la relation à Dieu.
Dimanche 21 septembre à 17h00
Journées du Patrimoine
Concert par l’Ensemble instrumental et orgues
Œuvres de JS Bach, Haëndel, Vivaldi, Rameau et autres
Entrée libre et quête au profit de la ferme de Guié (Burkina Faso)
À l’occasion des Journées du Patrimoine, le dimanche 21 septembre 2025 à 15h, les Amis des Carillons présentent le film " Les Filles de Bronze " (52 min), œuvre du réalisateur de FR3, Jean-François Claire. La projection aura lieu dans l'église de Veuzac. C’est l’histoire de la rénovation du carillon de Rouen, vue par les yeux du petit-fils du carillonneur rouennais, Maurice Lenfant, et carillonneur lui-même.
Rappelons que Maurice Lenfant est venu en 1936 et 1937 chez nous pour expertiser le carillon de la collégiale Notre-Dame et conseiller pour son agrandissement à 32 cloches. La projection sera suivie d’une discussion sur le film et sur l’évolution du projet veuzacois. Bientôt, une souscription de la Fondation du Patrimoine va être ouverte pour aider à la réalisation des travaux.
Vivre et Aimer est un mouvement reconnu par l’Église catholique, faisant partie de la pastorale familiale et ouvert aux couples, sans prosélytisme.
Vivre et Aimer est un mouvement qui s’engage, depuis 50 ans, au service des couples pour une relation durable qui passe par une meilleure communication. D’inspiration Ignatienne, le mouvement Vivre et Aimer propose aux couples, mariés ou non, croyants ou non, des démarches simples et accessibles pour aimer au quotidien et dans la durée.
La démarche que nous proposons est simple, accessible et ouverte à tous, pour mieux aimer au quotidien et dans la durée.
Vivre et Aimer propose une soirée spéciale pour les couples, le jeudi 25 septembre, en multiplex, à RODEZ (maison Saint-Pierre) et dans plus de 40 villes en France, ou en visio. En deux heures, nous vous proposons de découvrir des clés concrètes pour nourrir votre relation, renforcer votre complicité et mieux traverser les hauts et les bas à deux. C’est gratuit, bienveillant, sans jugement. Ça reste dans l’intimité du couple.
Vous prenez du temps pour vous et ça fait vraiment de bien à votre couple. C’est ouvert à tous, que vous soyez ensemble depuis 6 mois ou 20 ans."
Pour les mamans, les épouses et toutes les femmes, quels que soient votre âge, votre chemin de vie, votre engagement, vous êtes toutes les bienvenues au pèlerinage du 20 et 21 septembre sur le séveragais.
Un week-end pour quitter son ordinaire et aller à l’essentiel , pour se mettre à l’école de l'abandon et du silence. Nous venons pour recharger les batteries, pour demander, pour rendre grâce, pour faire le point, pour discerner, pour être consolée, conseillée, pour puiser à la Source, pour donner du temps à Dieu et porter les intentions confiées. « Nous marcherons 3 demi-journées, accompagnées par un prêtre, nourries par l’Eucharistie, des topos, la prière, l’adoration et le sacrement de réconciliation.
Le dimanche midi, les familles se retrouvent pour la messe et un piquenique convivial. Plus d'infos en cliquant ici.
par Xavier Dufour, Professeur de philosophie et de mathématiques chez les Maristes de Sainte-Marie, à Lyon. Auteur d’Enseignant et chrétien, une vocation (Éditions de l’Emmanuel).
Professeur de mathématiques dans un établissement privé, Xavier Dufour estime que l’enseignement de la culture chrétienne – à distinguer de la catéchèse – est aujourd’hui plus nécessaire que jamais et ne contrevient en rien au principe de laïcité.
Comme si l’éducation nationale n’avait d’autres urgences à affronter (à commencer par la perte de crédibilité d’un baccalauréat décerné à des jeunes qui, pour beaucoup, ne maîtrisent pas la langue française), voici qu’un grand collège privé parisien est épinglé pour ses « cours de culture chrétienne » obligatoires. Enseigner la religion, n’est-ce pas endoctriner les esprits ?
Certes, une clarification s’impose entre deux manières de traiter la question religieuse. D’un côté, la catéchèse, qui suppose une communauté de foi entre l’intervenant et les élèves, et propose à ces derniers d’approfondir cette foi, non seulement du point de vue de la connaissance, mais aussi par des activités spirituelles (temps de prière, retraites, sacrements, etc.). Ici, le caractère obligatoire pose problème, puisque l’établissement sous contrat d’association avec l’État s’engage à accueillir tous les élèves. Pour le moins, de telles activités supposent l’accord préalable des parents.
D’un autre côté, la culture religieuse se présente comme un enseignement des religions, en tant qu’elles participent à l’élaboration des cultures et des civilisations. Dans ce cadre, la philosophe Simone Weil reconnaissait dans L’Enracinement (1949) que le christianisme occupe dans la culture occidentale une place majeure et qu'« il est absurde au plus haut point qu’un bachelier français ait pris connaissance de poèmes du Moyen Âge, de Polyeucte, d’Athalie, de Phèdre, de Pascal, de Lamartine, de doctrines philosophiques imprégnées de christianisme comme celles de Descartes et de Kant, (…) et qu’il n’ait jamais ouvert la Bible. »
A fortiori, dans un établissement catholique, on peut comprendre que le cours de culture religieuse, plutôt que de s’apparenter à une sociologie tout extérieure des grandes traditions spirituelles, privilégie une approche chrétienne de la culture religieuse. Encore faut-il que celle-ci satisfasse aux exigences de tout enseignement, en conjuguant empathie et distance critique. Ainsi le « cours de culture chrétienne » – si on tient à l’appeler ainsi – ne devra jamais tourner à l’occultation ou au dénigrement des autres religions ou de l’athéisme, mais au contraire les aborder comme des positions respectables et incontournables d’un point de vue chrétien. N’est-ce pas en assumant de manière argumentée une position particulière, dans un dialogue exigeant entre la foi et la raison, que l’on peut entrer dans un débat consistant avec autrui ?
On devine que la réflexion interne aux établissements catholiques renvoie l’enseignement public à son incapacité structurelle à affronter « le fait religieux » dans les enseignements. Commandé par le ministre Jack Lang, le Rapport Debray (2002) dressait un bilan lucide de l’analphabétisme religieux des élèves, lequel est devenu, vingt ans plus tard, celui des ministres, des journalistes et, hélas, des professeurs eux-mêmes. Les rares occurrences des questions religieuses dans les programmes d’histoire restent, en droit, très insuffisantes, et en fait largement contournées par les professeurs, soit par manque de formation, soit par peur de froisser certains élèves.
Ainsi, la « laïcité d’intelligence » promue par Régis Debray n’a pas résisté au rouleau compresseur de la « laïcité d’incompétence ». Combien d’élèves connaissent-ils le sens des fêtes de Pâques ou de Pentecôte ? Combien peuvent reconnaître une scène biblique dans un musée ou se repérer dans une église ? Combien ont une idée des rapports complexes entre Église et monarchie, des enjeux des débats sur la liberté et la grâce ?
Dans ce contexte, on attendrait un peu plus d’humilité dans les critiques des établissements catholiques, quand ceux-ci ont au moins le mérite d’essayer de répondre à cette mutilation des savoirs. Le silence en matière religieuse n’est pas la neutralité, encore moins le respect de la liberté de conscience : car c’est la connaissance qui libère et non l’ignorance, d’autant plus quand le climat fréquemment anticlérical des salles des professeurs justifie des caricatures ou des contresens patents dans la présentation du christianisme.
La laïcité ne saurait consister en la mise entre parenthèses des questions religieuses à l’école : un tel mutisme ne conduit qu’au creusement de l’inculture générale des élèves, tout en favorisant les préjugés entre communautés croyantes (ou non). C’est au contraire par une présentation raisonnée, à la fois distanciée et respectueuse, des diverses positions spirituelles, que les élèves apprendront à se connaître et à s’estimer mutuellement. C’est enfin ainsi que la question du sens pourra irriguer la culture scolaire, sans tabou ni exclusive. Car refuser la question du sens, c’est inscrire le non-sens au cœur de la transmission. La véritable liberté de conscience est à ce prix.
Commémoration des martyrs et témoins de la foi du XXIe siècle, 14 septembre 2025 par le Pape Léon XIV en la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.
« Qu’est-ce que Rome, sinon les Romains ? », interrogeait saint Augustin lors du pillage de Rome par les barbares en 410. À la suite d’Augustin, « qu’est-ce que l’Église, sinon les chrétiens ? », pourrait-on demander, alors que la triste litanie des églises vandalisées, détruites, ou profanées s’allonge en cette rentrée, du Béarn à l’Aisne… Dans nos colonnes, Mgr Marc Aillet répond par un vibrant plaidoyer en faveur d’un regain de la ferveur eucharistique, pour retrouver le sens de la Présence réelle, trésor des trésors de l’Église. L’été dernier à Sainte-Anne-d’Auray, le cardinal Sarah avait également insisté : « Nos églises ne sont pas des salles de spectacle, ni des salles de concerts ou d’activités culturelles (…). L’église, c’est la maison de Dieu. Elle lui est exclusivement réservée. »
À défaut de ce sursaut attendu, ce ne sont plus seulement les pierres qui crieront, pour paraphraser l’Évangile (Luc 19), mais les chrétiens eux-mêmes. C’est déjà le cas dans de nombreux pays, selon le décompte de 1624 martyrs chrétiens, toutes confessions confondues, recensé par le Vatican depuis le début du XXIe siècle sur tous les continents. « La persécution des chrétiens n’est toujours pas terminée aujourd’hui ; pire, elle s’est même intensifiée », a déclaré Léon XIV le 14 septembre.
Pour autant, leur témoignage ne doit pas tant nous porter à la lamentation – même si la compassion est requise pour tous ces frères chrétiens. Mais plutôt à tenter de comprendre quelle véritable espérance ils nous donnent. Pour Léon XIV, la réponse est claire : c’est celle de l’immortalité et de « la communion la plus vraie avec le Christ » permise par le martyre.
Là encore, la sagesse de saint Augustin est précieuse pour affronter les convulsions de notre époque : « Les temps anciens ne te semblent meilleurs que parce qu’ils ne sont pas les tiens. » Du point de vue de l’intensité de la violence, rien de nouveau sous le soleil hélas, et le « c’était mieux avant » n’est pas de mise.
Il n’est que de se souvenir des trois siècles de persécution subie par les chrétiens avant la naissance de l’évêque d’Hippone. Mais depuis que les maîtres du soupçon – Marx, Freud et Nietzsche – ont tenté d’éteindre la lumière de l’espérance dans les esprits, il est permis de penser que nos ancêtres dans la foi, du moins les saints, avaient cette confiance en la Providence divine, qui mystérieusement mène l’histoire, à travers les adversités et les soubresauts de la liberté humaine.
Dès lors, que faire au milieu des calamités, interrogeait Dom Vital Lehodey, auteur du maître ouvrage Le Saint Abandon ? « Nous souvenir que nous sommes dans la main du Père (…) et faire notre devoir. » C’est ce qu’ont accompli à merveille les Carmélites de Compiègne, récemment canonisées, et à qui un hommage a été rendu à Notre-Dame de Paris le 13 septembre. Le pape Léon XIV, qui décidément aime les saints français, a envoyé un message à cette occasion, pour souligner « la fécondité mystérieuse de leur vie donnée par amour en suivant la voie tracée par le Christ », elles qui avaient versé leur sang en 1794 « pour que la paix soit rendue à l’Église et à l’État ». Dix jours plus tard, la Terreur prenait fin.
Villefranche, vendredi 12 septembre 2025
Bonjour à toutes et à tous,
La paroisse Ste Emilie du Villefranchois propose plusieurs sessions de caté, divers jours de la semaine, adaptés à l’âge et aux emplois du temps des enfants, à partir du 30 septembre 2025. Programmes consultables en page actus.
Fête de la paroisse et 75 ans de la canonisation de Sainte Emilie de Rodat. Dimanche 21 septembre, les paroissiens, les amis, les fidèles vivront une fête d'exception. Vous voulez participer ? Renseignez le formulaire sur www.villefranchecatholique.fr/. Adresses mail non collectées et anonymat garanti. Vous pouvez aussi vous inscrire à la fin de la messe le samedi à la Sainte Famille ou le dimanche à la Collégiale. Et notez qu'une superbe exposition vous est présentée jusqu'au 25 septembre 2025, tous les jours de 10h00 à 16h00. C'est gratuit et c'est rue du Sergent Bories.
Monseigneur Luc MEYER, évêque de Rodez et Vabres, a procédé à des nominations pour le service pastoral de l’Église qui est en Aveyron, à compter du 1er septembre 2025. Consultable en page actus.
Pèlerinage au Sanctuaire Ste Thérèse de l'Enfant Jésus à St Igest, dimanche 28 septembre 2025, sous la présidence du Père Bernard Couronne. Voir affiche en page actus.
Lu dans la presse chrétienne : Léon XIV: «Que le cri des personnes qui souffrent de la guerre s'élève comme une prière» ** Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati canonisés le 7 septembre 2025 ** Chrétiens en politique : une identité claire ** Canonisation de Carlo Acutis : le saint en baskets qui inspire une génération ** Méditation biblique : la provocation de Jésus.
Sur l’agenda, en page actus :
Du 7 au 14 septembre * Notre-Dame de Livron * Thème : pèlerins d’espérance.
20 et 21 septembre : Pèlerinage des mères et épouses.
Vivre et Aimer propose une soirée spéciale pour les couples, le jeudi 25 septembre, en multiplex, à RODEZ (maison Saint-Pierre) ou en visio.
Du samedi 18 octobre au jeudi 23 octobre 2025, Pèlerinage à Rome.
Du samedi 15 novembre 2025 au dimanche 16 novembre 2025, Pèlerinage à Notre-Dame de Paris avec la Ligue Auvergnate.
Que Dieu nous garde.
L’équipe éditoriale de la paroisse Ste-Emilie
La mission de l’école catholique, c’est de former des chrétiens, qui apprennent à raisonner, acquièrent le sens du bien commun, tout en ayant comme ligne d’horizon le Ciel, le Salut. Il me semble que la société n’y perd pas, au contraire ! Elle y gagne un supplément d’âme, et c’est à tort que l’on oppose l’instruction de la foi à la liberté de conscience. D’abord parce que les parents, quand ils inscrivent leur enfant dans une école catholique, sont informés des implications de leur choix. Si vous allez déjeuner dans un restaurant vietnamien, vous seriez surpris qu’on y serve de la choucroute ! Il ne faut pas s’étonner que soit dispensé un enseignement catholique dans une école catholique.
Mais, surtout, l’Église a toujours fait la distinction entre le for interne et le for externe. Personne n’est obligé de communier à la messe. Et l’on peut suivre un cours sur les vertus théologales sans toujours les pratiquer… Il ne s’agit pas de forcer la conscience des élèves mais de leur faire découvrir les beautés de la doctrine de l’Église. L’acte de foi est personnel. C’est si vrai qu’au Moyen-Orient, les élites musulmanes n’hésitent pas à mettre leurs enfants dans des établissements catholiques bien que les cours de catéchisme y soient obligatoires.
Il est possible, dans le cadre actuel, de mettre en place un enseignement catéchétique, des temps de prière, des messes, même si l’étau se resserre. Mais il est vrai que les écoles sous « contrat d’association » avec l’État sont obligées d’appliquer les programmes de l’Éducation nationale – par exemple le programme EVARS.
Or, on sait moins qu’il existe une autre forme de contrat, prévue par la loi Debré, le « contrat simple », moins contraignant puisqu’il prévoit que les écoles sous contrat simple doivent « s’inspirer » des programmes de l’Éducation et non les « appliquer » à la lettre. Ces établissements perçoivent moins de fonds publics, mais ils y gagnent en liberté. Depuis 1980, ce contrat simple est réservé aux écoles maternelles et primaires. La Fondation pour l’école propose qu’il soit rétabli pour l’enseignement secondaire, et j’observe avec intérêt que les élus locaux y sont favorables. Sur internet : fondationpourlecole.org
Jusqu'au 25 septembre 2025. tous les jeudis de 10h00 à 16h00, exposition dans la chapelle de la Ste Famille. Thème Ste Emilie de Rodat.
Dimanche 21 septembre 2025. Fête de la paroisse Ste Emilie du Villefranchois et 75 ans de la canonisation de Ste Emilie de Rodat. Consulter l'affiche ci-dessus.
Dimanche 21 septembre à 17h00 * Concert par l’Ensemble instrumental et orgues * Collégiale Notre-Dame * Journées du Patrimoine * Détails ci-dessus.
Dimanche 21 septembre 2025 à 15h, les Amis des Carillons présentent le film " Les Filles de Bronze ". La projection aura lieu dans l'église de Veuzac. Détails ci-dessus.
20 et 21 septembre * Pèlerinage des mères et épouses sur le séveragais. Voir ci-dessus.
Dimanche 28 septembre 2025. Pèlerinage au Sanctuaire Ste Thérèse de l'Enfant Jésus à St Igest, sous la présidence du Père Bernard Couronne. Au programme : rando, messe, adoration Eucharistique, conférence, messe. Voir affiche ci-dessus.
Lundi 29 septembre à 18h00 * Messe en l'église St-Michel de Toulonjac, à l'occasion de la fête de Saint-Michel, bien sûr ! Le groupe de prière Saint-Michel Archange se rassemblera en cette même église à partir de 17h00.
Du samedi 18 octobre au jeudi 23 octobre 2025, Pèlerinage à Rome, Clic pour programme * clic pour bulletin inscription